Behringer c'est Dieu ou c'est le Diable ?
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evangilles
revega
Revega
[ Dernière édition du message le 11/08/2020 à 23:57:26 ]
swikkythorn
Citation :Les comptables qui travaillent chez des maf.... le font avec l'amour du métier
Ca fait trois fois que tu finis tes post avec des 'bonne nuit','bonne continuation' voir 'bonne zik' et tu continues à essayer d'avoir le dernier mot. C'est quoi ton projet là?
Mauvaise nuit si préfères
[ Dernière édition du message le 11/08/2020 à 23:57:53 ]
totounet
Et ils n’achèteraient pas l’original a priori.
Revega:
Je comprend ce que tu dis, mais a mon sens faut rien preter aux acheteurs de clones.
Je pense que ces clones Berhinger sont achetés par d’autres acheteurs qui n’achèteraient pas d’autres analos meme a la limite<;
Les pointer du doigt n’est pas le probleme et n‘amene que des réactions épidermiques inverses.
Enfin j’essaie de temperer un peu.
revega
Revega
[ Dernière édition du message le 12/08/2020 à 00:13:05 ]
Père Fougasse
non tu ne possèdes pas 'le synthé de légende' juste une copie plus ou moins réussie mais une copie quand même
Ah Ok je comprends pourquoi ça tourne vinaigre, en fait les gars vous êtes des fétichistes !, c'est pour ça que ça fight. Ce sont vos tripes qui parlent et et pas votre tête !
La vision de ceux qui trouvent leur compte dans l'achat de certains produits Behringer est totalement différente des anti-B et ne peuvent de fait pas se rejoindre, on oppose une vision passionnée fétichiste et une vision d'achat opportuniste ou utilitaire.
Les uns kiffent la possession d'un objet de "légende" pour des raisons qui leurs sont propres, les autres achètent ce matos pour faire de la musique (ça sonne pareil) sans trop débourser et se faire aussi peut-être une idée de ce qu'était le son analo d'antan en considérant l'objet tel qu'il est : des circuits électronique qui font des sons... et uniquement au stade d'objet ou d'outil.
Certains pensent "légendes/graal" et d'autres pensent "utilitaire/opportunisme", du coup ça coince un peu...

Perso j'ai acheté quelques produits Behringer parce qu'ils étaient plutôt abordables, parce qu'ils sont des rééditions de "gloires passées" piquant ma curiosité et surtout parce que j'en ai rien à foutre de la "légende" ce ne sont que des appareils électroniques, il est d'ailleurs impensable pour moi d'aller foutre des sommes délirantes dans du vieux matos d'occaz douteux et d'entretenir cette "légende" et tout le fanatisme et la spéculation qui va avec.
J'ai pourtant largement les moyens de m'offrir les "originaux" mais ça ne présente pas d'intérêt pour moi parce que je ne suis pas fétichiste de ces bécanes.
Ma vision est utilitaire et non passionnée, l'achat est fait de manière opportuniste peu importe la marque ou l'entreprise, ça aurait été Korg, Roland, Yamaha ou d'autres ce serait pareil, (non je ne voue pas un culte à Behringer ni à sa marque, je ne le connais pas j'en rien à carrer de sa tronche mais il a eu l'idée de faire des rééditions qui plaisent à beaucoup, c'est comme ça), ce ne sont que des circuits électroniques finalement similaires, réédités; allez, copiés à la rigueur... et alors ? ça fait la même chose... et c'est ma vision des choses qui ne peut pas matcher avec la vision d'un passionné de matos vintage.
Et quand je lis "les mangeurs Behringer", "c'est de l'arnaque" etc, quel mépris, là j'ai envie de vomir...
Maître fougassier incontesté, "Four d'Or" et "Toque de platine" à l'international Fougasse contest de Toronto 1998, indétrôné à ce jour.
[ Dernière édition du message le 12/08/2020 à 00:25:22 ]
revega
l'achat est fait de manière opportuniste peu importe la marque ou l'entreprise, ça aurait été Korg, Roland, Yamaha ou d'autres ce serait pareil,
C'est toute la différence entre nous, pour moi ça n'a rien à voir.
je ne le connais pas j'en rien à carrer de sa tronche mais il a eu l'idée de faire des rééditions qui plaisent à beaucoup, c'est comme ça
C'est une façon de voir les choses, complètement opportuniste et sans aucun repère mais libre à toi.
Et quand je lis "les mangeurs Behringer", "c'est de l'arnaque" etc, quel mépris, là j'ai envie de vomir...
Il t'en faut peu mais fais toi plaisir, après tout t'es chez toi, tu nettoieras quand ça ira mieux hein?
Revega
[ Dernière édition du message le 12/08/2020 à 00:57:24 ]
Anonyme
on oppose une vision passionnée fétichiste et une vision d'achat opportuniste ou utilitaire.
Je suis pas certain que celui qui achète le clone d'une 'gloire passée' soit moins fétichiste que celui qui achète l'original.
Les deux le sont un peu non ?
Pourquoi pas sinon acheter un analo 'moderne', un Arturia, un monologue par ex. ?
edit: d'ailleurs Behringer joue à fond sur ce côté 'fétichiste' comme tu dis, puisqu'il va jusqu'à (essayer de) déposer le nom original du modèle (comme recemment avec le nom 'Monopoly').
Il va sans dire que le synthé en question, s'il sort un jour aura exactement la même apparence que l'original.
[ Dernière édition du message le 12/08/2020 à 01:05:21 ]
kosmix
Ceci-dit concernant l'aspect fétichiste je nuancerais un peu : j'assume le fait que je sois fétichiste avec par-exemple mon Juno-6 et mon D-50. Machines légendaires et avec lesquelles j'ai des souvenirs et des expériences personnelles. Alors oui moi aussi j'aimerais bien un Jupiter ou un Promars, un Trident ou même un MS-20 (l'original hein) ou pourquoi pas soyons fous un ARP 2600. Mais ces phantasmes de fétichiste n'ont rien à voir avec le fait d'acheter un Pro-1 Behringer à 300€. Même si ça en a (globalement) l'aspect et le goût, ce n'est pas la même chose et ça ne le sera jamais. Je pense que tous ceux qui achètent du Behringer en sont conscients même s'ils se plaisent à rêver d'avoir véritablement le vrai entre les mains, disons qu'une fois enregistré on peut y croire.
Donc l'argument du fétichisme à mon avis ne tient pas.
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
[ Dernière édition du message le 12/08/2020 à 01:32:00 ]
Anonyme
Le Waldorf que tu as cité ne ressemble en rien physiquement à une string machine (c'est une petite boîte carrée). Je sais aussi qu'il y a eu des clones avant Behringer (des TB notamment, mais pas que).
Mais dans leur cas je ne saisis pas (honnêtement) pourquoi pousser l'identification à l'original jusqu'à vouloir pomper même le nom 'à l'identique' ? Au-delà du fait que ce soit légal ou non, moral ou pas -laissons ça de coté-, c'est un peu ridicule non ? Quel est le but poursuivi ?
J'imagine pas demain un fabricant de guitare intituler un modèle 'Telecaster' ou de voiture sortir une 'Punto' même si le nom était tombé dans le domaine public, ça me semblerait un peu grotesque.
[ Dernière édition du message le 12/08/2020 à 01:58:24 ]
kosmix
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
[ Dernière édition du message le 12/08/2020 à 02:15:06 ]
Père Fougasse
Ce n'est pas moi qui ai lancé le terme 'fétichiste' mais en fait à mes yeux ça n'est même pas péjoratif
C'est moi qui l'ai lancé, et je confirme que je ne cherchais pas à être péjoratif effectivement, ce n'est pas un gros mot ni une insulte, c'est le mot le plus juste que j'ai trouvé pour décrire ce que je ressens au travers de tous ces posts.
Je suis pas certain que celui qui achète le clone d'une 'gloire passée' soit moins fétichiste que celui qui achète l'original.
Les deux le sont un peu non ?
Pourquoi pas sinon acheter un analo 'moderne', un Arturia, un monologue par ex. ?
Ce qui m'a décidé, par exemple, à acheter un K2 ou même un model-D n'est pas de l'ordre du rêve, je ne connais pas ces "légendes" et je n'ai aucune envie d'en avoir une. Mais j'en ai tellement entendu parlé, tellement lu d'engouement sur ces bécanes que ces rééditions ont piqué ma curiosité, du coup à un prix plus raisonnable je peux juger de ces "gloires" passées et le constat pour moi personnellement est que : ouais c'est vraiment sympa, c'est super intéressant, fun et agréable à utiliser, ce sont des bons outils c'est indéniable cependant je n'ai aucune envie d'avoir les originaux car d'une part ça ne casse pas 3 pattes à un canard et d'autres machines aujourd'hui ont beaucoup plus à offrir y compris des VST, et que d'autre part je trouve ces rééditions à leur juste prix pour ce qu'elles apportent donc aucun intérêt pour moi de payer le prix fort pour des engins du passé à la maintenance compliquée et somme toute très limités finalement.
J'ai eu très peu de temps des analos modernes d'Arturia pour essayer, revendus vite car je n'ai pas accroché, quant au Monologue/Prologue, je ne peux expliquer pourquoi, mais ils ne m'attirent pas du tout.
J'ai testé des petits Dave Smith (tetra, evolver) aussi, je n'ai pas aimé l'ergonomie ni le grain quoique je regrette un peu la vente de mon evolver dont j'ai saisi le potentiel que trop tardivement.
Donc non
Concernant le marketing de Behringer, bien que ce soit bas ou vil ou quoique ce soit, je trouve ça plutôt malin et bien vu pour bien vendre un max.
Imaginons une réédition du model D reconditionné dans une boîte au design différent et avec un nom différent, je ne suis pas certain que le même succès aurait été au rendez-vous peut-être même que sa bécane serait passée inaperçue, qui sait,
, considérée comme une énième petite machine analogique inondant actuellement le marché. Justement comme ça a été dit avant, il surfe sur la nostalgie, le fétichisme de ces "gloires passées", c'est bas et vil certes mais c'est du marketing, et ça semble fonctionner, ça reste un pari risqué fallait le faire, lui ou un autre peu importe...Maître fougassier incontesté, "Four d'Or" et "Toque de platine" à l'international Fougasse contest de Toronto 1998, indétrôné à ce jour.
[ Dernière édition du message le 12/08/2020 à 03:29:10 ]
Anonyme
- depuis toujours, les clones de guitares, de pédales d'effets, d'orgues, de pièces aftermarket introuvables, les clones numériques, les pianos numériques, les classiques Rhodes-Wurli-Hammond-Clavinet dans tous les claviers numériques depuis des lustres, les clones rééditions officielles, les IR, les émulations, les plugins, etc., c'est bien.
- Les clones Behringer, c'est mal.
Cherchez l'intrus...
Il y a deux mots d'ordre qui prévalent dans le monde de la musique, dont seul le second a été celui suivi par ceux qui ont formé les jalons de l'histoire de la musique : 1), l'authenticité des choses authentiques ; 2), il n'y a que le résultat qui compte.
En ce moment, il y a une inflation de clones d'Oberheim par exemple, ce second mot d'ordre est seul retenu pour tous les clones, hormis à propos du clone de Behringer, contre lequel les ligues de vertu des fanatiques de l'authenticité font beaucoup de tapage, sous des motifs divers.
Si je dirigeais un studio commercial, il m'importerait d'avoir des instruments d'époque, parce que cela attire davantage de clients. Si j'étais le Steevie Wonder d'aujourd'hui, je n'en aurais rien à cirer du nom sur la boite de pâté, pourvu qu'il soit bon. Mais désormais les ligues de vertu de l'authenticité vont nous faire croire que la pureté est le Saint Graal de la production musicale, avec la conséquence lamentable que les Steevie Wonder d'aujourd'hui s'échinent à s'excuser et se justifier sur leur pratique. On comprend là qu'il y a une perversion de la thématique de la production musicale : jusqu'à une époque très récente, le seul mot d'ordre du résultat tenait dans la musique enregistrée, mais désormais, c'est l'authenticité, figure tardive, qui prévaut, au nom du bon vieux temps. Ce qui est un contresens total.
Vous avez donc le choix d'être un consommateur modèle et en porte-à-faux complet avec l'histoire de la production musicale et parce que vous la vénérez (et c'est là le paradoxe inaperçu, avec l'aveuglement de tous les compromis que l'on accepte dans le clonage des autres domaines du studio...), ou bien de n'en avoir strictement rien à foutre de la bonne conscience éthique parce que l'urgence créative qui vous fait vous emparer de ce qui vous passe entre les mains pour produire vos idées musicales, n'attend pas.
Faites vos jeux...
Anonyme
Si j'étais le Steevie Wonder d'aujourd'hui, je n'en aurais rien à cirer du nom sur la boite de pâté, pourvu qu'il soit bon. Mais désormais les ligues de vertu de l'authenticité vont nous faire croire que la pureté est le Saint Graal de la production musicale, avec la conséquence lamentable que les Steevie Wonder d'aujourd'hui s'échinent à s'excuser et se justifier sur leur pratique. On comprend là qu'il y a une perversion de la thématique de la production musicale : jusqu'à une époque très récente, le seul mot d'ordre du résultat tenait dans la musique enregistrée, mais désormais, c'est l'authenticité, figure tardive, qui prévaut, au nom du bon vieux temps. Ce qui est un contresens total.
Toi, tu as un problème avec l'authenticité des instruments utilisés dans la production musicale.
Moi, j'en fais ma ligne de conduite essentielle même si je ne produis pas. Question de point de vue.
Un petit commentaire là-dessus :
- j'ai revendu récemment du hardware original à 3 artistes professionnels et connus. Je peux te dire que tous recherchent du matos d'au moins 15 ans d'âge et à un prix honnête car c'est ce matos qui les inspirent.
- Va voir sur internet les studios de Chromeo et d'Holy Ghost ! Ceux-là ont la même démarche : une recherche de l'authenticité dans le son justement...
- Ce choix est délibéré car il permet un style de sons tout simplement :
Avant dans les productions, sur les pochettes d'albums, on pouvait lire les mentions:
''Puttney, Mellotron '' ou encore '' no synthesizer used '' ...
Maintenant, on pourrait voir :
'' no vst used '' et '' no Behringer used ''
[ Dernière édition du message le 12/08/2020 à 09:57:01 ]
r0ck&roll
Anonyme
Si j'étais le Steevie Wonder d'aujourd'hui, je n'en aurais rien à cirer du nom sur la boite de pâté, pourvu qu'il soit bon.
Le jour où le clone de Stevie Wonder jouera sur un Behringer Clavinet, la boucle sera bouclée.
Peut-être aussi que ‘l’authentique’ Stevie Wonder, s’il avait 20 ans aujourd’hui serait plutôt attiré par des VST que par une réédition de Wurlitzer, je sait pas…
jusqu'à une époque très récente, le seul mot d'ordre du résultat tenait dans la musique enregistrée, mais désormais, c'est l'authenticité, figure tardive, qui prévaut, au nom du bon vieux temps. Ce qui est un contresens total.
Je vois là un paradoxe dans ton raisonnement : à mon sens c'est ‘aussi’ la recherche de (pseudo)authenticité, du ‘bon vieux temps’ qui explique l’engouement autour de ces rééditions de vieilles machines.
Être attiré par des vieux analos, ou par leurs clones, procède pour moi un peu de la même démarche: on cherche à (re)trouver ‘un son’, des ‘sensations d’antan’.
On se tourne ensuite soit vers l’original soit vers la copie en fonction de son budget, du contexte (pro-amateur), de son exigence, de son éthique si on veut, bref chacun ses raisons de choisir entre les deux.
Mais c’est vrai qu’il est un peu vain au final de remettre en cause les motivations/raisons des uns et des autres...
noiZe
Je vois là un paradoxe dans ton raisonnement : à mon sens c'est ‘aussi’ la recherche de (pseudo)authenticité, du ‘bon vieux temps’ qui explique l’engouement autour de ces rééditions de vieilles machines.
Être attiré par des vieux analos, ou par leurs clones, procède pour moi un peu de la même démarche: on cherche à (re)trouver ‘un son’, des ‘sensations d’antan’.
attention vous allez finir ici:
https://fr.audiofanzine.com/le-pub-des-gentlemen/forums/t.541225,souvenirs-nostalgie-et-autres-petits-remedes-pour-vieillir-sereinement.html
Anonyme
Le double régime de valeur, qui encense tout effort de clonage, copie, réédition et émulation, à l'exception de celui de Behringer, est le signe qui ne trompe pas : on haït cette marque, et ensuite il faut bien justifier cette aversion d'une façon argumentée. C'est une longue histoire de produits peu fiables, usuels et modiques, on hait cela depuis l'époque de la recherche de l'authenticité justement, en souvenir de galères de débutant, et aujourd'hui comme son activité nous met sous le nez nos paradoxes quant à cette recherche d'authenticité, c'est là où se trouve la boucle, on hait Behringer parce qu'au fond il nous montre que notre recherche d'authenticité est bel et bien factice. Comme dirait l'autre, dans un monde qui met en scène la facticité d'une quête existentielle, la production du factice est une provocation insupportable.
Le régime de l'authenticité prend racine au XXème siècle dans les idéologies de la pureté des races et de leur philosophie allemande qui rejetait aussi la technique comme fondamentalement inauthentique. La haine de Behringer est a confluence de cette histoire, et de l'embourgeoisement du home studio et de sa recherche de vraies choses après une overdose de virtuel. Les émotions éthiques autour du salariat, de l'écologie, du droit de la propriété intellectuelle, de la personnalité présumée du fondateur, etc., sont des habillages de saison de cette problématique de l'histoire récente du (home-)studio et de son équipement, et des ambivalences qu'elle met en scène.
totounet
Merci pour ton message qui est justement un temoignage tres cohérent de démarche, et ca explique des choses.
Rock, n’roll pareil.
Farkey +10000:
Le fait est que la plupart des artistes en vogue se la racontent plus avec des machines authentiques et du matos vintage.
Quels sont les artistes en vogue (au sens large on s’en fout) qui montent sur scene avec du matos Berhinger d’ailleurs?
Quels sont les artistes qui se valorisent a utiliser du Berhinger?
(C’est une vraie question que je pose, c’est pas du tout pour poser du negatif en soi.)
Capuccino Cinque:
Le debat sur « tout le monde a cloné » on le connait.
Ta demonstration sur la recherche de l’authenticité tu peux la verifier dans l’histoire de la musique.
Finalement on ne reproche pas a Berhinger de faire un clone de ci ou de ca, mais de ne faire que ca (en caricaturant je force le trait) a tel point que la premiere chose a laquelle on pense avec cette marque dans son histoire c’est « copie de Mackie », copie de trucs pas cher » « marque fourre tout » et maintenant échampion des clones analos »(en bien pour certains et en mal pour d’autres).
Le probleme avec cette marque c’est que c’est une grosse boite qui a a inscrit dans son ADN cette demarche.
Tu rajoutes la com assez unique de la marque et voila...
Et si tu parles de Stevie , des artistes.:
Si on en revient aux plus gros synthés de l’histoire utilisés par les plus grands artistes de l’histoire (Minimoog, Prophet 5, CS80,ARP, Jupiter 8, OB, DX7, D50, Korg M1, les MPC de legende, les 808 et 909....etc) il n’y a jamais eu un clone!
C’etait quand meme des idées originales de concepteurs passionnés, avec des idées creatrices.(des fois detournées par ce qu’on en fait les zicos mais peu importe).
Qu’on se fasse plaisir avec un clone, ok, mais j’ai du mal a penser que ca fasse l’histoire de la musique et pose la marque avec plus de credibilité pour les artistes et l’artistique.
Mais bon, cette notion on en cause et d’autres s’en foutront hein.
Le régime de l'authenticité prend racine au XXème siècle dans les idéologies de la pureté des races et de leur philosophie allemande qui rejetait aussi la technique comme fondamentalement inauthentique. La haine de Behringer est a confluence de cette histoire, et de l'embourgeoisement du home studio et de sa recherche de vraies choses après une overdose de virtuel.
Whaouw.
(Ou comment pousser dans un debat matos des idées cramoisies qui n’ont rien a faire la)
Le pire c’est que toute la base de ton raisonnement tient par l’idée que ceux qui ne vantent pas Berhinger les haïssent.
Comme ca tu peux pousser tes théories tres loin.
Faut peut etre que tu detendes un peu tout ca, les gens ne deviennent pas fous/extremistes/ dans des asiles psychiatriques parce que Berhinger fait des clones hein...
[ Dernière édition du message le 12/08/2020 à 10:54:12 ]
GoodPalmito
Anonyme
edit : voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Authenticit%C3%A9
J'ajoute, pour des musiciens cette notion a un sens en tant qu'originalité, mais en tant que problématique lié à l'équipement, c'est bel et bien un fétiche et même repris depuis longtemps par l'industrie elle-même, via le marketing. Que l'on songe par exemple à cette pub coca-cola des années 90 où un musicien jouait des percussion sur une bouteille de coca, à côté d'un gamin sur-équipé et en mal de créativité.
[ Dernière édition du message le 12/08/2020 à 11:03:14 ]
totounet
Si tu detends le truc pour considerer que les non-fans de la marque sont juste des acheteurs de matos (avec leur simple passion et leurs simples idées ) et non des gens haineux, ben tu vas voir ca va aller beaucoup mieux!
Anonyme
Je crois surtout que ca n’a rien a voir avec les simples faits d’acheter nos clones, nos vintage, notre matos Etc.
Si tu detends le truc pour considerer que les non-fans de la marque sont juste des acheteurs de matos (avec leur simple passion et leurs simples idées ) et non des gens haineux, ben tu vas voir ca va aller beaucoup mieux!
Bien sûr que nos motivations et nos exigences sont directement héritées de l'histoire de la pensée, sinon c'est comme dire que le fait sociologique n'existe pas, c'est un simplisme grossier.
Et je ne parle pas de "gens haineux", mais du fait que cette marque est haïe. Décidément totounet tes simplismes sont déplorables...
Anonyme
J'ajoute, pour des musiciens cette notion a un sens en tant qu'originalité, mais en tant que problématique lié à l'équipement, c'est bel et bien un fétiche
Sans fétichisme, il n'y aurait ni art, ni existentialisme, ni transcendance ; en effet, que serait un shaman sans ses colifichets ? Un quidam inexistant...
Tout l'art de Coca Cola est de rendre fétiche sa bouteille originale, ce qui pourrait du reste arriver aux synthés Behringer.
[ Dernière édition du message le 12/08/2020 à 11:17:13 ]
Anonyme
Anonyme
J'ajoute, pour des musiciens cette notion a un sens en tant qu'originalité, mais en tant que problématique lié à l'équipement, c'est bel et bien un fétiche et même repris depuis longtemps par l'industrie elle-même, via le marketing.
Concernant la ‘problématique lié à l'équipement’ en l’occurrence je ne comprends pas bien le lien que tu fais entre ‘authenticité’ et ‘originalité’. Admettons qu’on désire tous la même chose (un Oberheimn ou un Moog par ex.), où résiderait alors ‘l’originalité’ :, juste dans le fait qu’on peut se le payer ou pas ? Ce n’est pas une forme d’originalité (à la rigueur on pourrait appeler ça de ‘l’exclusivité’). Pour moi en l’occurrence l’originalité serait de ne désirer ni Oberheim, ni Moog, ni leur clone
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