En mars 2018, Arturia s’attaquait au monde du plug-in audio avec les bundles 3 Filters You'll Actually Use et 3 Preamps You'll Actually Use. Un an plus tard, voilà que les Grenoblois remettent le couvert avec trois nouveaux plug-ins dédiés à la compression. Ces nouveaux joujoux sont-ils à la hauteur des autres produits de la marque ? Vous le saurez en parcourant ce banc d’essai…
Retour vers le futur
Disponibles aux formats VST (2 & 3), AAX et AU en 64 bits pour Mac et PC, ces trois compresseurs virtuels sont vendus à l’unité ainsi qu’au sein d’un nouveau bundle logiquement baptisé 3 Compressors You’ll Actually Use. L’installation et l’autorisation se déroulent le plus simplement du monde grâce au logiciel Arturia Software Center. Fidèle à la démarche mise en place avec les deux précédents bundles, l’éditeur français nous convie à un véritable voyage dans le temps en territoire sonore avec la modélisation de trois compresseurs ayant marqué l’histoire du monde de l’audio à différentes époques :
- Le Comp TUBE-STA basé sur le fameux compresseur à lampes Gates STA-Level sorti à la fin des années 50 ;
- Le Comp FET-76 calqué sur le non moins célèbre Urei 1176 apparu en 1968 ;
- Le Comp VCA-65 modélisé à partir des compresseurs dbx 165A datant de la fin des 70s si je ne m’abuse.
La technologie maison TAE (True Analog Emulation) sur laquelle repose l’ensemble des émulations de synthétiseurs vintages de la marque est une fois de plus mise ici à profit afin de reproduire le plus fidèlement possible les caractéristiques audio de ces vieux coucous, mais nous y reviendrons plus tard. Commençons plutôt par jeter un œil attentif aux fonctionnalités annexes n’ayant aucun rapport avec le son, mais qui placent d’emblée ces plug-ins sauce « analogique » au cœur de la MAO du 21e siècle.
Tout d’abord, les sublimes interfaces photoréalistes ont la bonne idée d’être redimensionnables, mais c’est désormais une habitude chez l’éditeur. Ce qui l’est moins en revanche, c’est le support de la molette de souris pour la modification des paramètres lors du survol d’un potard ainsi que l’apparition d’une fonction de comparaison A/B particulièrement bien ficelée. Je ne sais absolument pas si ceci est le résultat de la prise en compte des remarques faites à l’occasion du banc d’essai consacré à leurs trois préamplis virtuels, mais en tout cas, bien joué Arturia ! Vivement l’intégration de tout ça à l’ensemble de vos engins diaboliques !
Autre excellente idée, chacun des compresseurs propose un tutoriel interactif lors de sa première ouverture permettant de découvrir le fonctionnement de la bête sans avoir à ouvrir le moindre manuel. Je vous invite cependant à tout de même parcourir les notices de ces trois plug-ins tant ils sont instructifs.
Comme d’habitude, le gestionnaire de presets est un modèle du genre, les habitués des joujoux grenoblois comme les novices s’y retrouveront en un tournemain. Cerise sur le gâteau, et pas des moindres, Arturia a intégré dans ces plug-ins la fonction Sound Design Tips inaugurée en décembre dernier avec leur synthé virtuel Pigments. Pour faire court, cette fonction s’active en cliquant sur la petite ampoule située en haut à droite de l’interface et permet de mettre en avant les réglages que le designer du preset vous suggère de titiller de façon à atteindre le rendu souhaité. Là où c’est carrément génial, c’est que la zone de réduction de gain cible est indiquée sur les VU-mètres virtuels. Et comme si cela ne suffisait pas, l’utilisateur peut éditer les Sound Design Tips, ce qui ne manquera pas de faciliter la réutilisation de ses propres presets. Pertinence indiscutable, efficacité maximum : chapeau bas Messieurs !
Pour en finir avec les « détails » purement fonctionnels, sachez que ces compresseurs sont particulièrement peu gourmands en ressources CPU – seulement 0,2 % par instance sur mon Mac Pro (modèle fin 2013 Hexacoeur Xeon 3,5 GHz – 32 Go DDR3). En revanche, ils entraînent quelques samples de latence, ce qui est somme toute logique comme nous le verrons d’ici peu…
Bien, voyons à présent les spécificités de chacune de ces trois bestioles.
Doc
Commençons par le Comp TUBE-STA qui émule un compresseur à lampes emblématique du son radio des 50's et 60's. Sachez tout d’abord qu’Arturia semble surtout s’être inspiré de la réédition signée Retro Instruments qui offre beaucoup plus de possibilités que le modèle original. En effet, là où le célèbre rack de Gates se contentait d’un simple switch deux positions pour jouer sur les constantes temporelles de compression, la version virtuelle grenobloise propose un premier potard permettant de choisir entre trois modes ainsi qu’un deuxième variant de façon continue entre 2 et 8 secondes pour le Recovery Time, ce qui ne manque pas de rendre la bête autrement plus polyvalente.
Bien entendu, l’éditeur ne s’est pas arrêté là et propose donc en sus un réglage dry/wet ainsi qu’une fonction Link débrayable qui chaîne les réglages d’entrée et de sortie de façon à diminuer le second lorsque vous augmentez le premier, diablement utile pour ne pas vous exploser les esgourdes lors de vos manipulations. La beauté de la chose, c’est que contrairement à certains concurrents offrant le même type de fonction, ce Link est bien pensé puisque relatif ! C’est-à-dire que vous pouvez tout de même régler le niveau de sortie pour compenser la perte de niveau sonore due à la compression sans que cela ne touche au gain d’entrée, mais le chaînage est toujours valide lors de la modification du niveau d’entrée relativement à votre nouveau réglage en sortie. Cela paraît bête comme chou et pourtant, ce n’est pas si courant que ça. Encore une fois, bien joué !
Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule chez Arturia, d’autres « goodies » vous attendent en déployant le panneau inférieur des réglages avancés via un clic sur la double flèche située en haut à droite de l’interface. Ici, vous aurez accès à plusieurs contrôles pour le circuit de détection :
- Side-chain interne ou externe ;
Un potard de gain pour le side-chain externe – nécessaire car ce type de compresseur ne possède pas de réglage seuil ;
5 modes de détection lors d’une utilisation sur des pistes stéréo : Reversed, Dual, Linked, Mid Only et Side Only ;
Un égaliseur avec filtre passe-haut, passe-bas et filtre en cloche afin de mieux cibler la zone du spectre qui déclenchera la compression ;
Un bouton Listen de façon à pouvoir écouter le signal présent dans le circuit de détection.
Tout cela est on ne peut plus fonctionnel et diablement utile. Par exemple, voici un exemple utilisant le mode de détection Reversed qui compresse le canal droit en fonction du canal gauche et vice-versa de façon à sublimer le mouvement de l’image stéréo de cette batterie :
- 01_So_Pretty-Drums_dry00:24
- 02_So_Pretty-Drums_wet00:24
Si vous tendez l’oreille, vous devriez constater que le jeu sur la ride est beaucoup plus vivant. Intéressant, n’est-ce pas ?
Voici un nouvel extrait un poil outrancier avec une instance travaillant allègrement sur un son de synthé réverbéré afin de bien colorer l’ensemble tout en instiguant une fois de plus un léger mouvement chaloupé au champ stéréo grâce au mode Reversed :
- 03_Synth_dry00:36
- 04_Synth_Unstable Color00:36
Nous verrons tout à l’heure d’autres exemples musicaux, mais sachez qu’à l’usage, ce Comp TUBE-STA est extrêmement musical et surtout, beaucoup plus polyvalent que sa simplicité ne pourrait le laisser croire de prime abord.
Biff
Passons à présent au Comp FET-76. Ce dernier reprend de base l’ensemble des fonctionnalités de son illustre modèle avec, bien entendu, l’ajout du réglage dry/wet ainsi que de la fort utile fonction Link que nous avons déjà vue. Quant à la section des réglages avancés du circuit de détection, elle comprend les mêmes joyeusetés que le Comp TUBE-STA avec tout de même deux nouveaux paramètres pas piqués des vers…
Situé en bas à droite du panneau, le potentiomètre Compression Range permet de restreindre la réduction de gain à une valeur maximale (de +100 à 0 dB). Ce genre de réglage se rencontre habituellement sur les compresseurs virtuels plus « chirurgicaux », mais c’est à ma connaissance une première sur un compresseur émulant un modèle matériel vintage. Pourtant, c’est extrêmement pratique et cela rend ce FET-76 tellement plus malléable. En outre, lorsque ce potard est calé sur 0 dB, il est possible d’utiliser l’engin pour de la coloration pure et dure comme ici :
- 05_Bass_dry00:22
- 06_Bass_wet00:22
- 07_Bass_NY00:22
Le premier extrait se résume au son de basse source. Le deuxième est habillé d’une bonne grosse dose de distorsion. Pour le troisième, le réglage dry/wet est mis à profit de façon à équilibrer le rendu global. Plutôt joli, ne trouvez-vous pas ?
Deuxième nouveauté par rapport au TUBE-STA – et quelle nouveauté ! – j’ai nommé le réglage Time Warp. Ce dernier est certainement responsable de l’ajout des quelques samples de latence dont je vous ai déjà parlé. Pourquoi donc ? Eh bien tout bonnement car ce Time Warp avance ou retarde le signal présent dans le circuit de détection, un peu comme une fonction lookahead, mais dans les deux sens… Une fois de plus, c’est une fonction pour le moins inhabituelle sur un compresseur de ce genre et c’est cependant diablement attrayant, voire addictif. Dans les faits, le Time Warp permet de rendre ce FET-76 soit encore plus violent avec les transitoires que l’original qui n’était déjà pas un tendre, soit beaucoup plus laxiste. Jugez plutôt sur ce son de caisse claire provenant d’une LinnDrum :
- 08_Linn_Snare_dry00:04
- 09_Linn_Snare_No-Time Warp00:04
- 10_Linn_Snare_Snap-Time Warp00:04
- 11_Linn_Snare_Loose-Time Warp00:04
Le premier extrait n’est autre que le signal source. Sur le deuxième, une instance du plug-in travaille avec un ratio de 8:1, un temps d’attaque au plus rapide et un temps de relâchement au plus lent. Le troisième « attrape » directement les transitoires avec un Time Warp réglé sur Snap (lookahead de 5 millisecondes). Quant au dernier, il laisse largement passer les transitoires avec un Time Warp retardant le signal de 10 millisecondes (Loose). Notez que j’ai essayé d’harmoniser la sensation de niveau sonore perçu entre chacun des samples autant que faire se peut. Moralité, si vous souhaitez bien vous rendre compte des différences sonores, je vous invite à télécharger les versions Lossless des fichiers disponibles en fin d’article afin de les écouter dans de bonnes conditions sur vos enceintes de monitoring. De plus, cela vous donnera l’occasion de mieux vous rendre compte des variations de niveaux crêtes. En attendant, pour vous faire une meilleure idée de ce qu’il se passe réellement, voici trois captures d’écran correspondant aux trois exemples sonores (No Time Warp, Snap Time Warp et Loose Time Warp) avant harmonisation des volumes avec en blanc le signal source et en rouge le signal compressé :
Sur ces images réalisées avec l’excellent plug-in Oscarizor de Sugar Audio, vous voyez bien l’impact impressionnant que le réglage Time Warp peut avoir sur la réaction de ce compresseur. À l’usage, c’est juste jouissif !
Avant de passer au petit dernier, je tiens tout de même à relever un léger point noir. Le bouton Listen de ce Comp FET-76 n’est pas très « lisible » et j’ai plus d’une fois eu du mal à savoir s’il était enclenché ou non au premier coup d’oeil. C’est dommage, mais absolument pas rédhibitoire non plus. Sachez également que les deux autres compresseurs ne souffrent pas de ce problème.
Marty
Modélisé à partir du dbx 165A, le Comp VCA-65 pourrait passer pour le « gentil » de la bande. Pourtant, si j’avais choisi d’associer chacun de ces compresseurs à l’un des personnages du chef-d’oeuvre de Sergio Leone, le Bon aurait été le TUBE-STA, la Brute aurait collé au FET-76 et à n’en pas douter, ce VCA-65 aurait tenu le rôle du Truand. Pourquoi cela ? Eh bien tout simplement car à l’instar du 165A original, ce plug-in utilise le niveau RMS du signal pour son circuit de détection ainsi qu’un mode de compression baptisé Over Easy par dbx qui correspond peu ou prou à ce que l’on nomme aujourd’hui soft knee. De plus, son design plus « moderne » laisse supposer moins de coloration… Mais si tout cela lui permet d’être doux comme un agneau, bien d’autres caractéristiques le rendent tout aussi sauvage que la mythique bête du Gévaudan.
Il y a tout d’abord sa topologie feed-forward qui implique une réactivité des constantes temporelles plus significative, même lorsque le mode Auto est activé. Ensuite, les ratios disponibles vont de 1:1 à 1:∞, ce qui est loin d’être anodin. Enfin, il ne faut pas oublier que ce compresseur dispose en sortie d’un limiteur qui ne fait pas dans la dentelle comme vous pouvez l’entendre sur cette caisse claire de LinnDrum sérieusement limitée :
- 08_Linn_Snare_dry00:04
- 12_Linn_Snare_Limit00:04
Et puis bien sûr, il y a les ajouts d’Arturia qui font une fois de plus des ravages ! Étant donné que ce VCA-65 utilise un réglage du niveau seuil plutôt qu’un seuil fixe avec réglage du niveau d’entrée, il ne dispose pas de la fonction Link. En revanche, l’ensemble des autres raffinements sont de la partie, y compris le Time Warp et le Compression Range. Mais ce n’est pas tout… Le beau joujou possède également un mode de déclenchement manuel de sa compression, à savoir un switch contrôlable via l’automation ou un périphérique MIDI qui déclenche la compression maximale lorsqu’il est actionné. En voici une illustration sonore :
- 03_Synth_dry00:36
- 13_Synth_wet00:36
Sur l’extrait arborant le suffixe « wet », le limiteur sert à saturer le son et l’automation du switch manuel permet de jouer avec le signal sur le dernier accord. Cela ouvre des perspectives on ne peut plus ludiques. Un bémol cependant, j’ai réalisé cet extrait en utilisant l’automation car la latence induite, dont nous avons déjà parlé, ne permettait pas une précision suffisante pour un jeu live avec un contrôleur MIDI.
Dernier ajout par rapport à ces deux comparses, le VCA-65 offre deux modes de détections supplémentaires : Mid \> Side qui compresse le signal latéral en fonction du signal Mid et Side \> Mid qui fait exactement l’inverse. Voici ce que cela donne sur une batterie :
- 01_So_Pretty-Drums_dry00:24
- 14_So_Pretty-Drums_S2M00:24
- 15_So_Pretty-Drums_M2S00:24
Pour en finir avec ce VCA-65, je tiens à souligner un détail de taille : le réglage du niveau de sortie se situe avant le limiteur, comme sur le modèle original. Il ne faut pas l’oublier car cela peut créer des surprises du genre : « Mais pourquoi le niveau n’augmente pas lorsque je pousse en sortie ? En plus, le son devient hyper cradingue… ». Il aurait été opportun qu’Arturia ajoute un autre potard de façon à pouvoir ajuster le niveau global post-limiteur. Cela dit, je dois bien avouer que ce VCA-65 n’en reste pas moins mon petit chouchou !
Bien, que diriez-vous à présent d’une petite séance d’écoute en compagnie de ces trois bestioles en situation de mix ?
The power of love
Quoi de mieux pour travailler que des prises réalisées dans le cadre de notre guide de l’enregistrement en home studio ? À commencer par la basse :
- 16_Nonetheless_Bass_dry00:22
- 17_Nonetheless_Bass_wet00:22
Comme d’habitude, le premier extrait se résume au signal source. Sur le second, une instance du TUBE-STA et pas moins de deux instances du VCA-65 sont à l’œuvre afin de colorer et contrôler le signal. Pourquoi un traitement aussi drastique ? Pour coller avec la batterie, voyons !
- 18_Nonetheless_Drums_dry00:22
- 19_Nonetheless_Drums_wet00:22
Ici, la grosse caisse carbure avec une combinaison FET-76/VCA-65 des plus agressives, la caisse claire gagne un solide claquant par l’entremise d’un VCA-65 et les overheads sont « salement » maintenus dans le fond avec un autre couple FET-76/VCA-65.
Passons au bus de guitares :
- 20_Nonetheless_Gtr_dry00:22
- 21_Nonetheless_Gtr_wet00:22
C’est une nouvelle fois le VCA-65 qui est à l’œuvre afin d’obtenir une couleur plus « analo » et une image stéréo sensiblement plus ouverte.
Jetons à présent une oreille à l’instrumentation dans son ensemble :
- 22_Nonetheless_Instru_dry00:22
- 23_Nonetheless_Instru_wet00:22
L’extrait « wet » comprend l’ensemble des traitements précédents avec en sus une instance du TUBE-STA en mode Reversed sur la boucle de guitares aiguës de façon à lui imprimer un mouvement stéréo plus « groovy ». En comparant la mise à plat source avec le rendu traité, il me semble que nous améliorons la sensation d’espace 3D avec plus de profondeur et plus de largeur tout en maîtrisant plus avant la dynamique du titre.
Reste à intégrer la voix…
- 24_Nonetheless_dry00:22
- 25_Nonetheless_Vox_dry00:22
- 26_Nonetheless_Vox_wet00:22
Le premier extrait est bien entendu la mise à plat source. Sur le second, l’instrumentation est traitée comme décrit ci-dessus, mais la voix est toujours « sèche » et s’intègre donc mal à l’ensemble. Heureusement, une instance du FET-76 suivie d’un TUBE-STA permet de remédier très facilement à cela.
To be continued-—\>
Arturia avait déjà su me séduire lors du banc d’essai consacré à leurs trois préamplis et comme vous devez vous en douter, suite à la lecture de ce nouveau test, l’éditeur grenoblois m’a une nouvelle fois subjugué ! Ces compresseurs sonnent, ils se marient très bien les uns avec les autres et les fonctionnalités supplémentaires, tant sur le plan sonore que du point de vue ergonomique et didactique, sont d’une pertinence rare. Comme quoi, ce n’est pas parce qu’on donne dans la modélisation de vieux coucous analogiques qu’on ne peut pas innover !
Bien entendu, je vous encourage à ne pas me croire sur parole. Téléchargez donc les versions d’évaluation, vous m’en direz des nouvelles ! Mais dépêchez-vous, car l’offre de lancement se termine dans quelques jours à peine… Même si le coût « normal » reste une très bonne affaire, il serait tout de même dommage de passer à côté d’une offre pouvant faire descendre le tarif du bundle jusqu’à 49 € selon les produits de la marque que vous possédez déjà.
Pour conclure, je dirais que mon seul véritable « regret » tient en une simple phrase : j’en veux plus ! Pourquoi pas un modèle optique, ou un compresseur sauce API dont je suis tant friand ? Et les EQ monsieur Arturia, on en parle ?
Bref, vivement la suite…