Le coin du français.
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Pevets


will_bru

50% des trains partiront.
Mais
90% de la population est contre cette réforme.
Car dans ce cas (avec pourcentage), on accorde avec le mot qui suit.
In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

Sybelle

Une fois sur deux, en statisique, c'est < 1.
Exact, mais on ne fait pas de statistiques sur un échantillon rikiki... je sous-entendais donc par le mot «stat» que les occurrences de trains roulants et de trains à l'arrêt étaient fort nombreuses !
PS : y'a-t-il un «hyper singulier» pour les dénombrements inférieurs à 1 ?
PS2 : en Arabe il y a dans les conjugaisons : un singulier, un pluriel pour 2 (2 personnes) et un pluriel pour plus de 2. Bien vu, non ?.
Je suis vulgaire mais j'aime la vie avec des petits bouts des autres dedans. (Et l'amour avec des gros bouts...)

sonicsnap


Sybelle

Avec des pourcents, on pourrait avoir la chose suivante :
50% des trains partiront.
Mais
90% de la population est contre cette réforme.
Car dans ce cas (avec pourcentage), on accorde avec le mot qui suit.
CNRTL : POUR-CENT, POURCENT, substantif masculin, habituellement invariable (NDLR : donc pas tout le temps)
La question devient alors : pourquoi dans les phrases
Trente pourcents de la vie se passe à dormir
ou
Quatre-vingt-dix pourcents de la population est contre cette réforme
la règle générale ne s'applique-t-elle pas et y-a-t'il d'autres exceptions ?
Je suis vulgaire mais j'aime la vie avec des petits bouts des autres dedans. (Et l'amour avec des gros bouts...)

Anonyme

Citation de will_bru :Avec des pourcents, on pourrait avoir la chose suivante :
50% des trains partiront.
Mais
90% de la population est contre cette réforme.
Car dans ce cas (avec pourcentage), on accorde avec le mot qui suit.
CNRTL : POUR-CENT, POURCENT, substantif masculin, habituellement invariable (NDLR : donc pas tout le temps)
La question devient alors : pourquoi dans les phrases
Trente pourcents de la vie se passe à dormir
ou
Quatre-vingt-dix pourcents de la population est contre cette réforme
la règle générale ne s'applique-t-elle pas et y-a-t'il d'autres exceptions ?
Là, le verbe est au singulier, ça marche.
Pour "pourcent", en chipotant sur le sens, je mettrais :
- "trente pourcent", car d'une vie,
- "quatre-vingt-dix pourcents", car 90 % d'une population, cela fait très souvent plus d'un individu, mais le singulier irait aussi.
En passant, je vous invite à être curieux sur l'écriture littérale de 80 et son accord, c'est particulier...
[ Dernière édition du message le 15/03/2023 à 19:14:14 ]

Hit !

- Mais formellement pas avec : "y-a-t'il d'autres exceptions ?" de Syboulette.
- Ni avec Ouest-France, qui semble apparemment venir de nous inventer le verbe : "ne pas couvrir"...
(Au besoin : cocher en haut à gauche, sous la barre de recherche de ce lien, l'option : "continuer sans accepter").

Sybelle

Pour ce qui et des explications de Gulistan, que je ne dénigre pas (il y a un autre fil dédié à cette activité hautement rirogène), elles induisent que (induire que ?) l'orthographe suit «l'humeur» du hiérogrammate, et c'est gênant... Et en écrivant ceci,me vient l'idée de rajouter «ou pas»...
Au fond cela permettrait peut-être d'ajouter une nuance quantitative exprimant une opinion plus ou moins facilement avouable.
Quatre-vingt-dix pourcents des éboueurs sont en grève. >>> Ils sont drôlement nombreux à la suivre
Quatre-vingt-dix pourcents des éboueurs est en grève. >>> Ils sont vachement solidaires
PS: Par réserve, je n'ai aucun avis sur la légitimité des mouvements sociaux d'un pays ami, je relate uniquement les titres des journaux locaux .
*
https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/2017/07/18/37003-20170718ARTFIG00002-y-a-t-il-ne-faites-plus-la-faute.php
«En français l'apostrophe note l'élision d'une voyelle placée en fin de mot devant un autre mot commençant également par une voyelle ou par un h muet.» Cette dernière, précisent les sages, permet d'éviter un hiatus. On écrit ainsi «le mari d'Hélène» et non «le mari de Hélène ; «je t'attends» et non «je te attends».
Concernant le cas qui nous occupe, on évitera donc d'écrire «y a-t'il» car le «t» ne peut remplacer le mot «te». De même que le phonème «y», n'est pas un terme résultant d'une élision, on s'abstiendra de lui ajouter un trait d'union. Pour être correct notent les sages, on ajoutera ce que l'on appelle un «t» euphonique, afin de permettre la liaison entre les deux voyelles: «a» et «i». La formule exacte est: «Y a-t-il».
Remarque personnelle : de Hélène ou d'Hélène ? J'avais appris (je crois) qu'en français on ne fait pas d'élision ni de liaison devant un nom propre.
Je suis vulgaire mais j'aime la vie avec des petits bouts des autres dedans. (Et l'amour avec des gros bouts...)
[ Dernière édition du message le 16/03/2023 à 08:43:57 ]

sonicsnap


Sybelle

Ah ! Lord ! Il est plus logique...
Grand'Mère était très douce avec moi, comme toutes les grand-mères.
Je suis vulgaire mais j'aime la vie avec des petits bouts des autres dedans. (Et l'amour avec des gros bouts...)

sonicsnap


Hit !

Et ce n'est pas illogique; c'est même + poétique que : "Grande place".
Brel, entre foule d'autres, en fait usage en l'une de ses Chansons **.
=> NOTA concernant l'emploi ici du : " ; " : je reste ici dans le même sujet dans la phrase, puis y exprime un avis personnel en la prolongeant; ce qui n'impose pas nécessairement au lecteur une réflexion intermédiaire. Au moins disant, le point ne s'imposerait donc pas.
Mais le sujet était : "Y a-t-il".
Et c'est la seule façon de pouvoir l'écrire.
Par suite(s) :
- "(si j'étais chafouine, je dirais que j'ai fait exprès pour vérifier qui lit attentivement mes post...)
=> Ah bah si tu t'aventures en ce sens, ah que on n'en finirait plus.
Par exemple, "post" prend un "s". Je sais que tu sais. Mais c'est chafouin

- "Pour ce qui et des explications de Gulistan
- "(induire que ?)
=> NON !
- "en écrivant ceci,me vient l'idée ***
- "Remarque personnelle : de Hélène ou d'Hélène ?
=> Lorsqu'on a affaire de suite à deux syllabes à même consonance, on préfèrera le raccourci.
Par exemple, la phrase : "les chaussures de Adeline" serait assez lourde à porter; il faut toujours aller au moins disant.
Ah que "Les sabots de Hélène", d'un helléniste :
Soso : " (j'en vient à me demander si c'est pure invention de ma part), "alord qu'il est vrai que c'est plus logique "

Mébon... Ah que je ne suis pas là pour ramasser les copies, heinG.
* J'en ai encore eu un ! : Laurent Gerra, imitant J.M. Le Pen : "les mo - yens" [moyens].
-Et il insiste fort.
**Chansons : Pure coquetterie.
*** Je sais que les guillemets n'invitent pas aux caractères italiques ****. Je commets cette faute expressément.
**** Je n'ignore pas, non plus, ce néologisme.
Hit ! - THREAD "Le Rendez-vous des Belges". / THREAD "Les Conneries publiques" (anecdotes non musicales).
[ Dernière édition du message le 16/03/2023 à 14:23:33 ]

sonicsnap


Sybelle

Je pense avoir raison de ne pas mettre de s au pluriel car il me semble que les abréviations ne les supportent pas, surtout les abréviations néologiques.
De toute évidence, mon «post» est une troncature du mot «postulat».
Donc avec un peu de mauvaise foi et beaucoup de chafouinure, voilà que j'ai raison.
Sinon, Hit, le nez pointé vers le firmament en plein jour, tu t'es perdu dans le compte des étoiles, les 4 dernières forment une constellation ignorante qui ne pointe sur aucun horizon, ce me semble.
Je suis vulgaire mais j'aime la vie avec des petits bouts des autres dedans. (Et l'amour avec des gros bouts...)

Hit !


Au risque de me méprendre, "post" relève moins souvent d'une abréviation que d'un anglicisme.
Donc : des "posts".
Je pense avoir raison de ne pas mettre de s au pluriel.
Qu'il me soit permis ici de chafouiner chafouineusement


sosophisme =>
Quand je vivais dans le Rhône, j'avais un ami qui habitait dans un lieu-dit nommé "La Grand Grange". Je trouvais ça effroyablement ridicule quand j'étais môme.
=>

- De ce même régionalisme : le "pot-au-lait" devient un "pot-à-lait" dans le département voisin.

Hit !


Mais au fait, Syboum -Bis repetita placent pour demeurer entier- : pourquoi cette aversion pour/contre les souriards, dits : "smileys" ?
Hit ! - THREAD "Le Rendez-vous des Belges". / THREAD "Les Conneries publiques" (anecdotes non musicales).
[ Dernière édition du message le 16/03/2023 à 16:51:28 ]

will_bru

"La Grand Grange"
Je ne savais pas que Billy Gibbons avait des soucis de diction.

In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

sonicsnap


Hit !


Il zézaye...
Sonic's : Je m'en navre, moi aussi. Et tente d'en faire peu usage.
Ceci restant, j'en trouve commode la pratique sur "le Web" -"Web" qui est, bizarrement, inversement genré : on devrait dire : "LA" toile, non ?

sonicsnap


Hit !


C'est vrai; je n'avais strictement pas pensé à cette acception.
Ah que Bis (etc.). On népatouss dézamérikains.
=> Smiley optionnel.

Hit !

Un peu comme pour les souriards ("j'en arrive à ne plus savoir faire comprendre mes intentions sans eux), il faut veiller bien à l'emploi du tissu et du tissus, indifféremment et abusivement employés dans l'ensemble des forums.
Un tissu est un ensemble de tissus.
Il en est, du reste, curieusement issu.

Sybelle

Pour n'aborder que l'un des griefs que j'ai envers l'émoticonemanianiania, en gros, et pour faire court, ces deux douzaines de pollutions faciales à l'intention vaguement jaculatoire me font le même effet que celui qui me navre quand dans un conversation avec un quidam, ce dernier m'explosant (sic : coquille) avec moult lieux communs, bafouillages et alambicages, une thèse personnelle, finit par cette supposée évidence :
«enfin... tu vois ce que je veux dire...»
Hé bien non. Je ne vois pas. Moi, j'ai besoin qu'on m'explique, qu'on m'éclaire, qu'on m'instruise, qu'on me considère, qu'on évalue ma réceptivité, qu'on prenne de la peine pour moi, qu'on s'adapte, qu'on s'essouffle même et ce lapidaire transfert de responsabilité sur le sens d'un propos fumeux, d'une démonstration inaboutie ne me convient pas : je n'apporterai pas l'eau fraîche de ma pensée curieuse au moulin fatigué de votre paresse communicationnelle.
Pour illustrer ce ronchonnat, prenons en exemple les chiffres romains : par leur symbolique ils semblent plus faciles à comprendre directement... du moins pour qui ne sait ou n'a besoin de compter que jusqu'à 8 ou 9... les doigts en «I», la main en «V».
Et sans la prodigieuse invention des chiffres arabes et du zéro de ces mêmes mahométans, les mathématiques en seraient encore à se balbutier sur les doigts boudinés de l'occidental...
Je vous laisse meubler vos insomnies sur le thème de cette réflexion élucidante de mes états d'âme sur ce sujet aussi pointu que vital pour la perpétuation d'une communication humaine écrite riche et attachante.
Je suis vulgaire mais j'aime la vie avec des petits bouts des autres dedans. (Et l'amour avec des gros bouts...)

Anonyme

Les chiffres arabes sont indiens.

Hit !

Mais riche, c'est de parfaite occurrence.
Attention, cependant :
Hé bien non
=> Eh bien non.
Espérant ici avoir quelque peu répondu à :
"Moi, j'ai besoin qu'on m'explique, qu'on m'éclaire, qu'on m'instruise, qu'on me considère, qu'on évalue ma réceptivité, qu'on prenne de la peine pour moi, qu'on s'adapte, qu'on s'essouffle même - au moulin fatigué de votre paresse communicationnelle
Si les perches étaient à ce point tendues, nous t'en sommes -je crois- tous fort gré


Hit !

Les chiffres arabes sont indiens.

Ah bon !?
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