Les conneries on stage
- 24 476 réponses
- 1 189 participants
- 2 782 378 vues
- 1 164 followers
Chouby
Une par exemple : tonton chouboudou monte sur scene et commence a souffler dans le bignou....bizard, on dirait qui sors rien... discretement je sors de la scene et change les piles de mon HF. Je me rends compte alors que j avais pas mis en route mon emeteur... Quel con qd j y repense
Nick Zefish
Pour le reste, je ne crois pas un mot de ton histoire.
[ Dernière édition du message le 13/08/2023 à 09:42:22 ]
Al1r
Ce n'est pas une généralité, je suis d'accord, mais c'est un fait.
Certains en sont mort à cause de l'addiction qui en découle, alcool ou daube en tout genre...peu importe.
L'organisateur est-il tenu d'honorer ce genre de demande?
Ethiquement, non...
Maintenant pour avoir un.e artiste "de prestige", les petits ( et les gros ?) organisateurs ferment les yeux et plient aux exigences.
C'est sûr, ce genre de demande ne doit pas figurer sur les plans de scène, ce n'est pas du ressort de l'ingé son ou lumière.
Magnus Hammersmith
Pour le reste, je ne crois pas un mot de ton histoire.
C'est pas grave !
ATTENTION !!! Ce post peut contenir des doses significatives de second degré, d'ironie, d'hyperboles, ou de langage volontairement familier.
Will Zégal
Parce que quand tu fais 3-4 dates par semaine, se taper 3-4 fois des plateaux de charcuterie... Sans compter que c'est rarement des machins artisanaux, mais souvent des trucs sous vide dégueulasses et bourrés d'additifs.
Après, on n'a jamais fait ch... un orga parce qu'il y avait de la charcuterie. Parce que grâce au fait que notre rider l'interdise, c'est suffisamment rare pour que ça soit acceptable.
Le truc, c'est encore une fois le gap sur les trucs amateurs où les organisateurs ne font pas toujours la nuance entre le truc qu'ils organisent une fois par an et les zicos qu'ils reçoivent qui en font des dizaines par an.
Ça m'est quand même arrivé un paquet de fois d'avoir des loges sans le moindre canapé ou fauteuil. Quand t'as des artistes qui arrivent en début d'après midi faire les balances et qu'ils vont jouer à une ou deux heures du mat, j'hallucine que les gus n'imaginent qu'ils vont devoir se reposer, peut-être piquer un roupillon...
Quand t'as que des pauvres chaises en plastique ou pire, les bancs d'un vestiaire de gymnase, putain qu'elle est longue l'attente et qu'il faut aller puiser dans ses réserves pour être à plein d'énergie en montant sur scène.
chacal549
Pour les excentricités des stars, pour avoir vécu en tant que tech de la tournée internationale, je relativise maintenant la notion "caprices" dans une certaine mesure, car on parle de gens qui vivent 9/10 mois sur 12 dans des hôtels, loin de la famille, loin des amis, qui font des journées interview/dédicaces/concerts pour des centaines/ milliers de personnes en devant avoir un max d'énergie, gérée avec une absence quasi totale d'intimité et de vie personnelle. Psychologiquement, c'est complexe et éprouvant, et dans une certaine mesure je comprends qu'ils aient besoin, dans les loges par exemple, de se créer des cocons de bien-être personnels et personnalisés. Et ces cocons des fois bah vaut mieux qu'ils soient créés en faisant venir de l'eau de norvège, plutôt qu'en écumant la pompe à bière. (bon malheureusement certains font les deux, certes)
Avocat du diable et de sa musique et expert en vacuité dispendieuse.
Nick Zefish
La tendance ces dernières années, c'est que l'explosion des cachets des têtes d'affiches pousse les orgas à devenir radines avec les artistes moins renommés. La concentration du public sur les plus gros événements place ceux de moindre ampleur dans une situation précaire. Or c'est bien dans ces petits événements que jouent la plupart des artistes pros. Ce n'est donc pas un combat "artistes vs orga", mais une question de répartition des revenus et des créneaux de jeu de moins en moins homogène. Le libéralisme quoi.
Ca ne sert pas à grand chose de deviser sur les quelques artistes qui se déplacent en jet privé et demandent de l'eau de Norvège. Pour l'écrasante majorité des artistes (y compris pros), le rapport de force est en leur défaveur: il y a plus d'artistes que de scènes pour les accueillir. Heureusement pour eux, toutes les orgas ne réfléchissent pas qu'en terme de pouvoir.
(*) Lors d'une conférence sur les concerts et l'écologie, le boss du Trabendo (une salle de concert parisienne de 700 places avec une prog' internationale) exprimait combien il était difficile de faire accepter le remplacement des bouteilles de Cristaline par des gourdes remplies à l'eau du robinet. Qu'un détail aussi insignifiant nécessite de longues négociations montre à quel point il y a encore du boulot.
[ Dernière édition du message le 14/08/2023 à 14:26:51 ]
Pretextat
j'ai jamais vu ou entendu dire quelqu'un refuser de monter sur scène parce que les orchidées dans les loges étaient pas mauves mais violettes.
Et par ex. JL Aubert qui refuse de monter sur scène tant qu'il n'aura pas la bonne marque de whisky ... Mobilisant 1 moto pour faire les bars aux alentours .
Nick Zefish
- un bon vieux cliché du combat "artistes contre organisateurs", emblématique des amateurs. Oui, je ne dis pas ça péjorativement, mais la plupart d'entre vous ici ne sont pas musiciens professionnels.
- un suivi naïf d'un modèle de réussite du genre "quand tu es arrivé au sommet, tu peux te permettre d'être odieux".
Ca vous fait vraiment rêver ?
Moi perso, je préfère boire des rhums arrangés faits maisons à 2h du mat' avec les artistes, les équipes techniques accueillies et les bénévoles.
Pretextat
Il y a des artistes qui abusent , ils sont minoritaires et bien souvent ce ne sont pas les "stars" mais plutôt des artistes qui se pensent en voie de l'être .
Il y a aussi des organisateurs qui abusent .
Un bon contrat peut aider à se prémunir de ces abus .
Ca vous fait vraiment rêver ?
Moi perso, je préfère boire des rhums arrangés faits maisons à 2h du mat' avec les artistes, les équipes techniques accueillies et les bénévoles.
Rêver ? Ben non . Comme toi on préfère boire un coup avec tout le monde .
[ Dernière édition du message le 14/08/2023 à 13:06:09 ]
sonicsnap
Will Zégal
Tout en niant les raisons que peuvent avoir des stars d'avoir des exigences qui seront par certains considérés comme des caprices sous prétexte que quelques connards font de réels caprices.
Je n'ai vu personne promouvoir ici le fait de faire chier les orgas.
Pour ma part, pour avoir les deux casquettes d'orga et d'artiste, j'ai toujours estimé qu'il était normal de soigner l'accueil artiste et je pense que tous les artistes qui ont joué à un évènement que j'organisais on salué la qualité de l'accueil.
En tant qu'artiste, j'ai toujours trouvé anormal qu'il faille en finir par mettre dans le rider qu'on veut avoir au moins un endroit à peu près au calme où s'allonger quand on doit poireauter 6 à 8 heures entre des balances et son set.
Et quand tu te pointes sur une date où on t'annonce tout fier qu'on a fait un rougaï-saucisse pour le cathering et qu'on te sert un pauvre riz avec quelques bouts de merguez sèches cuites dans de la sauce tomate alors que tu reviens d'une tournée à La Réunion, ben tu rigoles, tu manges ton plat dégueulasse et tu dis merci avec un grand sourire aux bénévoles qui l'ont fait et te le servent parce que tu vois bien qu'ils ont essayé de bien faire et même de te faire plaisir.
Quand tu vas passer 12 heures sur place et qu'on te file 2 tickets boisson et 2 tickets crêpes, qu'il n'y a pas de loge ou alors un cagibi avec deux chaises en plastique et évidemment rien dedans pour tenir la distance, ben t'as juste envie d'aller demander à l'organisateur s'il te prend pour un jambon ou s'il est convaincu qu'il te met en conditions de faire la meilleure prestation possible pour finir la soirée.
Les deux cas se rencontrent, comme se rencontrent le plus souvent des choses bien avec des orgas qui font au mieux et des artistes qui s'adaptent. Mais la plupart d'entre nous qui arrivons à tourner pas trop mal ont majoritairement à faire à des amateurs en terme d'organisation. Des gens qui se décarcassent pour organiser UNE date dans leur année. Moi je les respecte et les remercie parce que c'est eux qui me font majoritairement bosser. Mais pour eux, c'est UNE date alors que toi, tu en enchaînes des dizaines et qu'il faut assurer à chacune.
Il y a pas mal d'années, Jacques Simon, alors régisseur général des Vieilles Charrues et ingé son retours de Matmatah avait embarqué Jean-Jacques Toux, le programmateur, en tournée avec les Mat pour qu'il voie lui aussi comment ça se passe. Le gars avait halluciné de l'accueil qu'il y avait parfois... et même trop souvent. Genre un pauvre sandwich pour le dîner. Pour des gars qui ont fait des heures de car et vont devoir dépenser dans quelques heures l'équivalent en énergie d'une journée de travail d'un bûcheron (étude scientifique faite il y a quelques années sur l'énergie dépensée par les musiciens sur scène. Cette équivalence étant pour les batteurs).
Effectivement, si je partais en tournée pour 10 mois à l'étranger dans des pays dont je ne parle pas la langue, entassé dans un tourbus avec des gens qui ne sont que des collègues et pas ma famille ou mes ami.e.s, ben je pense que je serais beaucoup plus pointilleux sur le rider.
Nick Zefish
[ Dernière édition du message le 15/08/2023 à 08:58:39 ]
sonicsnap
chacal549
Ben je me trompe peut-être, mais dans l'anecdote sur les m&m's bleus tout autant que celle du Coca-Cola, je ressens une forme de fascination pour le statut de star qui peut se permettre de faire chier les orgas (et probablement aussi plein de gens de leur propres équipes). Les deux exemples que j'ai cité - Têtes Raides et Zebda - ont pour but de montrer "ce qui est parfaitement acceptable et même compréhensible, sans verser dans un délire d'égo".
pas de fascination de ma part, juste des retours d'expérience qui me font rejoindre un peu Will, et me dire que beaucoup d'incompréhensions et de jugements sont fait par un manque d'écoute, d'empathie envers un interlocuteur qui n'a pas du tout le même contexte de travail.
Et finalement c'est ça qui rend le "métier" compliqué, trouver ce juste équilibre, que tu sois orga ou artiste, entre être réglo, conciliant, respecter l'autre, te respecter toi-même, trouver la juste limite de l'acceptable, penser au public, prendre en compte sa propre fatigue/humeur/stress et celle des autres, etc, etc ....
Jamais simple. On doit être un peu masos quand même
Avocat du diable et de sa musique et expert en vacuité dispendieuse.
chacal549
Ça tourne un peu en rond cette discussion sur les riders, non?
c'est ce qui arrive aux riders qui ont le guidon voilé
Avocat du diable et de sa musique et expert en vacuité dispendieuse.
melski44
- le bassiste qui commence Seven Nation Army en la, alors que le morceau est en mi
- le clavier qui part sur le B d'un morceau alors que, surprise, on est répète encore le A (contrairement au premier couplet)
- la chanteuse qui fait signe "modulation", j'augmente d'un demi-ton, mais pas le bassiste ni le clavier qui n'ont pas vu son geste. C'était un grand moment de polytonalité :p
- mon médiator qui me tombe des mains, et part se cacher sous mon pedalboard (c'est rien, mais ça surprend sur le coup !)
- mais surtout, j'ai oublié après le "dernier" morceau où j'étais en drop D de me remettre en mi. Forcément, il y a eu un rappel, et me voilà à chercher mes notes sur mon manche sans comprendre pourquoi j'ai plus mes repères et que ça fait un Fa quand je joue un Sol ^^ J'ai donc allègrement massacré September, déso Earth Wind and Fire (bon en même temps, on est encore au mois d'août !)
Au final, pour un concert qui s'annonçait sport, ça s'est très bien passé ! J'espère que j'aurais d'autres anecdotes de ce genre à vous raconter sur mes prochains plans
Mes compositions (y compris les compos collectives et inspirées d'AF !)
Mes démos de matos : Soundcloud - Youtube
Mon groupe Montoya
BBmiX
J'ai donc allègrement massacré September, déso Earth Wind and Fire
Tu as donc joué October ...
(-; Be Funky ;-)
Hit !
Des COS en cascade, telles qu'on en raffole ici lorsque ça se passe bien
Oh que oui ! : on attend la prochaine date, surtout si elle doit se dérouler dans des circonstances similaires à celle-ci !
- - - - - - -
Le coup du médiator, je ne me rappelle pas que ça me soit arrivé.
Effectivement : ça doit surprendre !
Ceci écrit, à mes débuts sur scène il y avait dans mon tour-de-chant le moment d'une chanson où je passais de "folk énervé" (au médiator) à du ternaire calme (aux doigts) pour surprendre, à la coda.
Et l'effet fonctionnait plutôt bien.
N'ayant toutefois pas le temps matériel pour le glisser dans une de mes poches (ce qui aurait coupé ma chanson à un moment inopportun) j'avais l'habitude de lâcher expressément mon médiator. Qui tombait donc sur la scène et que je ramassais à la fin du tour en revenant saluer.
Je me souviens rétrospectivement de ce moment bien particulier de la chanson où je suivais discrètement du regard l'endroit où il retombait, aux fins d'éviter que quelqu'un ensuite ne vienne à glisser dessus...
Oui mais...
... Ce qui est valable pour une scène surélevée n'est absolument pas "transposable" en cabaret de quartier, où vous avez le + souvent du bon vieux carrelage au sol. Ceux avec les chaises en bois qui grincent bien dessus pendant que ça dîne
Aussi, au moment-même où je lâchais ledit plectre, il y en avait toujours une (jamais un homme) pour se précipiter à le ramasser et me le tendre, se plantant alors littéralement devant moi et me masquant donc du public -vu que j'avais évidemment les mains occupées sur l'instrument... et ruinait ainsi tout mon effet en dépit de la fort louable intention.
Ça aussi, ça surprend !
Et jamais, jamais-jamais, ça ne manquait !
C'est arrivé 3, 4 ou peut-être 5 fois : à telle enseigne que je dus à regret retirer ce titre de mon répertoire en cabaret. Lequel titre quittera aussi progressivement ma liste, par la suite.
Ce qui m'a marqué de cette époque de mes 18-20 piges, c'est à quel point filles, adolescentes ou femmes sont bien + attentives et réactives que nous ne le sommes.
Tout ça, grâce à un simple médiator.
Push-Pull
Hit !
- - - - - - -
Mais ah que quel rehausseur, ce Push-Pull
JohnnyG
Du coup je " cours " derrière lui.
Dans la répartition des rôles, je fais un mélange de basse et de guitare avec une 7 cordes tandis que lui fait du pianos/clavier et du Push pour des samples de percu et d'ambiance...
Hit !
will_bru
Ca m'a longtemps cassé les ponpons. Du coup, j'ai cherché et aujourd'hui je joue surtout avec ça :

On peut même jouer aux doigts avec ça à la place du pouce. Ca demande un petit temps d'adaptation, mais une fois qu'on s'y est fait, dur de revenir en arrière !
In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...
kosmix
Sinon quand il m'arrivait d'abandonner le mediator pour jouer au doigts en cours de morceau je le mettais dans ma bouche, je pouvais ainsi le reprendre rapidement.
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
[ Dernière édition du message le 27/08/2023 à 16:17:02 ]
will_bru
In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...
- < Liste des sujets
- Charte

