Cette semaine, je vous propose un épisode peut-être un peu moins passionnant que les autres mais qui m'a été expressément demandé par certains AFiens. Il s'agira d'une liste bête et méchante de micros et DI que je recommande pour l'enregistrement de la basse électrique.
Bien entendu, j’espère que tout le monde se rend bien compte que, par essence, ce catalogue ne peut être que le reflet de mes goûts et/ou connaissances en la matière. Bref, c’est subjectif et non exhaustif. Néanmoins, cela pourra peut-être servir de point de départ pour les moins expérimentés d’entre vous et je compte bien sur les autres pour étoffer cette liste via la section des commentaires de cet article !
The Usual Suspects
Commençons par les micros pour la reprise d’amplis basse. Comme nous l’avons vu, les micros dynamiques sont un « must » grâce à leur capacité à encaisser de forts niveaux de pression acoustique. Le Shure sm57 que j’ai utilisé pour les exemples sonores fait la blague mais lorsque j’ai la chance d’avoir un Electro-Voice RE20 sous la main, je n’hésite pas une seule seconde. À défaut, le Shure sm7 est également un micro que j’affectionne tout particulièrement pour cette tâche. Toujours chez Shure, le modèle Beta 52A est un outil de choix.
Du côté de chez AKG, les vieux D 12 et les D 112 sont des classiques du genre. Chez Sennheiser, les MD 421 ou MD 441 donnent également de bons résultats. Et pour en finir avec les dynamiques, j’ai eu l’occasion d’utiliser avec bonheur le M 88 de Beyerdynamic ou bien encore l’Audix D6.
Du côté des micros statiques, l’AKG C414 utilisé pour les extraits de ce chapitre est un classique. Moins courant que l’AKG, l’AT4047 d’Audio-Technica n’en demeure pas moins un outil de choix pour repiquer un ampli basse. Enfin, chez Neumann, le TLM 103 m’a déjà rendu de fiers services, mais si votre portefeuille vous le permet, je ne saurais trop vous recommander l’U 47 Fet.
Lady DI
Passons à présent au boîtier de direct. Au rayon rapport qualité/prix imbattable, j’apprécie tout particulièrement la sortie DI de la pédale Le Bass signée Two Notes Engineering ainsi que la pédale SansAmp Bass Driver DI de Tech 21.
Un cran au-dessus, l’Avalon U5 est une valeur sûre. Moins commune, mais tout aussi intéressante, la Nice DI de Phoenix Audio m’a laissé d’excellents souvenirs lorsque j’ai pu la croiser. Mais pour moi, la Rolls de l’enregistrement de basse électrique en direct n’est autre que celle du préampli à transistors API 512c ! Incisive et ronde à la fois, je ne compte plus les lignes de basse que j’ai captées uniquement avec ce 512c. Je l’aime tellement que j’ai d’ailleurs récemment fait l’acquisition d’un Channel Strip de la marque pour mon usage personnel, c’est dire !
Pour finir, je tiens à citer la tranche de console 6176 d’Universal Audio. Je n’ai malheureusement jamais eu la chance de poser mes mimines sur cette dernière mais de nombreux collègues ingénieurs du son dont j’admire le travail au plus haut point me l’ont souvent citée comme étant un outil de choix pour la basse, il doit bien y avoir une raison à cela !
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Cet épisode signe d’ailleurs également la fin de notre chapitre consacré à l’enregistrement de la basse électrique en home studio. Rendez-vous donc la semaine prochaine pour de nouvelles aventures !