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Test du Typhon de Dreadbox - Marathon en 100 mètres

8/10
Award Qualité / Prix 2021
2021
Qualité / Prix
Award

Premier synthé à mémoires signé Dreadbox, le Typhon propose une version simplifiée de la synthèse analogique à un tarif très serré. Voyons si le son est qualitatif et les arbitrages judicieux…

Test du Typhon de Dreadbox : Marathon en 100 mètres

Dread­box est une société athé­nienne fondée en 2012 par Yian­nis Diakou­ma­kos et Dimi­tra Manthou. Elle est spécia­li­sée dans les modules de synthèse et d’ef­fets analo­giques, sous diffé­rents formats : desk­top, Euro­rack, pédale, assem­blés ou en kit. Fière de conce­voir et produire ses instru­ments au pays de Vange­lis, elle fait appel aujour­d’hui à une bonne dizaine d’in­ter­ve­nants dans diffé­rents domaines, concep­tion, produc­tion, ventes, admi­nis­tra­tion… Si les circuits analo­giques n’ont plus de secrets pour elle, sa produc­tion se limi­tait jusqu’à présent à des produits sans mémoires. Fin 2020, le Typhon est venu casser ce plafond de verre, propo­sant un synthé mono­dique program­mable doté d’un séquen­ceur. Désor­mais fiabi­lisé et commer­cia­lisé dans le monde entier, nous avons réussi à nous procu­rer un exem­plaire équipé de l’OS V3.1.1 (un OS 4 beta est dispo­nible sur le site du construc­teur, mais il n’était pas stabi­lisé au moment du test, nous avons donc préféré ne pas l’ins­tal­ler). Main­te­nant que l’échauf­fe­ment est terminé, place à l’ac­tion…

   

Star­ting blocks

Typhon_2tof 01.JPGLe Typhon a été conçu pour aller vite sans se prendre la tête. On s’en rend compte dès le débal­lage, puisque le petit carton ne contient que le module et une prise USB. Pas d’ali­men­ta­tion, pas de mode d’em­ploi, juste une photo de la façade impri­mée au fond de la boite avec les prin­ci­pales fonc­tions… Il faudra donc connec­ter le module au PC, ou ajou­ter un bloc USB secteur adapté ou encore une banque de puis­sance, puis télé­char­ger le mode d’em­ploi (pas indis­pen­sable pour les gens pres­sés). Le construc­teur indique 60 heures d’au­to­no­mie avec une banque 20.000 mAh. Le Typhon est carrossé dans un solide boitier alu peint, compact (23 × 13 × 6 cm) et léger (1 kg). La séri­gra­phie bleu et jaune élec­trique sur fond noir est parfai­te­ment lisible. Les commandes, bien ancrées, sont consti­tuées de 8 poten­tio­mètres (synthèse), 5 curseurs linéaires (modi­fi­ca­tion des enve­loppes et édition contex­tuelle dans les menus), 6 petits pous­soirs lumi­neux (choix d’en­ve­loppe, trans­port du séquen­ceur, char­ge­ment / sauve­garde des programmes, mode séquen­ceur, Shift) et un enco­deur pous­soir un peu raide en rota­tion (sélec­tion des programmes, navi­ga­tion dans les menus, choix dans les listes dérou­lantes).

Un écran OLED 128×64 points permet d’af­fi­cher le nom des programmes et diffé­rentes pages de menu. On est donc en accès direct pour les para­mètres de synthèse essen­tiels et en navi­ga­tion dans les menus pour les assi­gna­tions de modu­la­tion, le séquen­ceur et les commandes globales. La prise en main de la partie synthèse est vrai­ment immé­diate, pari gagné de ce point. Les poten­tio­mètres et les curseurs peuvent être para­mé­trés indé­pen­dam­ment pour répondre en mode saut ou seuil. Il manque cepen­dant des fonc­tions fort utiles sur un synthé à mémoires, telles que Compare / Manual / Init. De même, on regrette que la mani­pu­la­tion des rota­tifs ne se reflète pas à l’écran, on se croi­rait sur un vintage à mémoires. Toute la connec­tique est située à l’ar­rière : sorties audio gauche/droite en jack 6,35, sortie caque stéréo en mini-jack, entrée audio mono vers le filtre en mini-jack, entrée + sortie Midi DIN (notes, commandes, CC de tous les para­mètres, avec sortie commu­table en Thru) et prise USB type B. Cette dernière sert à la fois d’ali­men­ta­tion et de trans­fert de données. L’OS V4 va ajou­ter la gestion du Midi et une inter­face audio bidi­rec­tion­nelle à 48 kHz via USB. Mais où est passé l’in­ter­rup­teur secteur ? A ben y’en a pas, on branche l’USB et ça part direct !

A vos marques…

Typhon_2tof 10.JPGLe Typhon offre une mémoire réins­crip­tible de 256 programmes, dont 224 sont préchar­gés d’usine, créés par la maison et diffé­rents utili­sa­teurs. Pour aider à la gestion des programmes, Dread­box met à dispo­si­tion un petit biblio­thé­caire PC/Mac, permet­tant de mélan­ger, sauve­gar­der et restau­rer les programmes très faci­le­ment, merci. En mode Load, il est possible de pré-écou­ter les programmes par banque sans les char­ger pour édition, avec l’en­co­deur pous­soir. Si le séquen­ceur tourne déjà, la nouvelle séquence est immé­dia­te­ment lancée avec le nouveau programme.

Les niveaux sonores sont bons, nous n’avons pas remarqué de pollu­tion USB avec notre confi­gu­ra­tion, que ce soit avec un bloc secteur pour smart­phone ou notre PC portable, le Typhon entrant dans une table de mixage analo­gique envoyée à la carte son. Mais suivant l’ins­tal­la­tion, l’ali­men­ta­tion USB peut causer des pertur­ba­tions sonores ; il faut donc essayer de sépa­rer les flux, ou alors passer en audio over USB lorsque l’OS V4 sera fina­lisé (les plus coura­geux peuvent d’ores et déjà télé­char­ger une version beta non fiabi­li­sée sur le site du construc­teur, comme déjà évoqué). Le Typhon est tout de suite cali­bré et ne néces­site pas de reca­li­bra­tion, ses VCO sont très stables à l’usage.

Typhon_2tof 08.JPGNous avons en revanche noté du souffle audible dans les aigus, en sortie ligne ou casque, comme un bruit blanc pas filtré (cf. extrait n°10). Evidem­ment, abais­ser la fréquence de coupure du LPF ne l’éli­mine pas, seul le HPF situé dans la première section effets peut en venir à bout, rabo­tant au passage des fréquences graves inté­res­santes. Cela condamne d’em­blée les sons étouf­fés joués dans les aigus, pas une utili­sa­tion des plus courantes mais nous voulions tout de même le signa­ler.

Nous avons été agréa­ble­ment surpris par la diver­sité sonore, compte tenu du peu de para­mètres de synthèse en façade, cela cache quelque chose dans les menus, comme des possi­bi­li­tés de modu­la­tion inté­res­san­tes… nous y revien­drons. Point fort, les basses en tout genre, énormes, pesantes, claquantes, qu’elles soient ouvertes, fermées ou réso­nantes. La réso­nance du filtre passe-bas n’écrase pas les graves, ce qui permet de garder une présence incroyable dans le bas du spectre. Le Typhon est aussi à l’aise dans les émula­tions de TB-303 ou autres EDMe­ries, avec cette réso­nance pincée, un peu de distor­sion et une séquence bien tour­née. On trouve aussi des pads planants en mono, gorgés de réver­bé­ra­tion longue, au passage très réus­sie. La biblio­thèque four­nie ne manque pas d’ef­fets spéciaux, beau­coup plus variés et chao­tiques que le petit nombre de commandes en façade ne pour­raient le lais­ser présa­ger, là encore. Bref, pas mal de bonnes surprises à première écoute.

Typhon_1audio 01 Gior­gio Bass
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  • Typhon_1audio 01 Gior­gio Bass00:56
  • Typhon_1audio 02 Orion Echoes00:44
  • Typhon_1audio 03 Uranus Weight00:38
  • Typhon_1audio 04 Titan Voice00:25
  • Typhon_1audio 05 Tee Bee01:00
  • Typhon_1audio 06 Hoover00:59
  • Typhon_1audio 07 Dread FM00:48
  • Typhon_1audio 08 Ulysses Reverb01:04
  • Typhon_1audio 09 Bass FX01:17
  • Typhon_1audio 10 Audio Noise00:22

 

Prêêêêêts…

Typhon_2tof Synoptique.JPGLe Typhon et un synthé analo­gique mono­dique, doté de 2 VCO, un VCF et un VCA. S’y ajoutent un LFO et trois enve­loppes numé­riques pour les modu­la­tions. Le choix du construc­teur est d’of­frir des commandes directes en nombre restreint, pour aller droit au but. De ce point de vue, c’est même plutôt simpliste. Ainsi, on ne peut pas accor­der les VCO sépa­ré­ment. On n’a qu’un poten­tio­mètre pour désac­cor­der le VCO2 du VCO1, jusqu’à 2 octaves. Fort bien pensée, la courbe de réponse est globa­le­ment chro­ma­tique, mais devient conti­nue quand on approche des octaves (0, 1, 2), ce qui permet le désac­cor­dage fin lorsque c’est néces­saire.

De même, on ne peut pas choi­sir indé­pen­dam­ment les formes d’ondes des deux VCO. On n’a qu’un poten­tio­mètre Wave pour aller en quasi continu d’un mélange d’ondes à un autre, en passant par deux dents de scie, une dent de scie sur le VCO2 seul, un carré sur le VCO1 + une dent de scie sur le VCO2, un carré à largeur d’im­pul­sion variable sur le VCO1 seul, un carré sur le VCO1 + un triangle sur le VCO2, un triangle sur le VCO2 seul et un carré sur le VCO1 modulé en fréquence par le triangle du VCO2. Le poten­tio­mètre Wave peut être modulé par diffé­rentes sources, nous le verrons. C’est un choix origi­nal pour aller vite, mais pas forcé­ment judi­cieux pour aller loin… Autres éléments cruciaux aux abon­nés absents : une synchro des VCO, une véri­table balance entre les VCO et un géné­ra­teur de bruit…

Partez !

Typhon_2tof 06.JPGLe VCF reçoit les deux VCO en direct, ainsi qu’un éven­tuel signal externe via l’en­trée audio. Il s’agit d’un filtre passe-bas 4 pôles très réso­nant. Comme déjà mentionné, il n’y a pas d’af­fai­blis­se­ment des graves quand on pousse la réso­nance, le filtrage est sans doute compensé, ce qui permet des basses réso­nantes très puis­santes. La réponse du poten­tio­mètre de fréquence de coupure est parfai­te­ment lisse, même à réso­nance élevée, même en le tour­nant tout douce­ment, très appré­ciable. La réso­nance pousse le filtre en auto-oscil­la­tion, ça peut trans­per­cer les membranes. Nous appré­cions la couleur sonore et le compor­te­ment de ce filtre, qui change des filtres en échelle type Moog, tout en gardant beau­coup de rondeur quand on le souhaite, et une certaine agres­si­vité lorsque c’est néces­saire. La fréquence de coupure peut être modu­lée direc­te­ment par une enve­loppe ADSR hélas exclu­sive (modu­la­tion, hélas, unique­ment posi­tive) dont on peut régler direc­te­ment le facteur de temps global.

Le son passe ensuite dans un VCA, qui est direc­te­ment modulé par une deuxième enve­loppe ADSR là aussi exclu­sive (c’est-à-dire pas réuti­li­sable pour modu­ler autre chose), dont on peut tout aussi direc­te­ment régler le facteur de temps global. C’est origi­nal de mettre des réglages directs pour les facteurs de temps plutôt que pour des para­mètres de VCO ou VCF, mais c’est à l’usage très effi­cace pour passer rapi­de­ment d’une enve­loppe très punchy à une enve­loppe trèèèèèèèèèèès lente… Quelques para­mètres de synthèse addi­tion­nels sont acces­sibles via une page du menu : temps de porta­mento, volume des deux VCO (mais pas de balance !), suivi de clavier du VCF (ouf !), modu­la­tion de fréquence du VCF par l’onde triangle du VCFO2 (super !) et volume du programme (bien vu !). On les règle direc­te­ment avec les 5 curseurs verti­caux ; le switch Shift permet quant à lui d’en­clen­cher le legato (LGT) dans cette même page, donc on ne perd pas beau­coup de temps dans les menus pour la partie synthèse, tant mieux !

Grandes foulées

Typhon_2tof 07.JPGCôté modu­la­tions, on a déjà parlé des deux enve­loppes exclu­sives du VCF et du VCA. Passons à la matrice de modu­la­tion à trois cordons. Ce sont de gros cordons : pour chacun, on peut assi­gner une source (parmi 4) à 13 desti­na­tions simul­ta­nées (parmi 32), avec quan­ti­tés de modu­la­tion bipo­laires pour chaque desti­na­tion. Tout se passe dans les menus, mais l’édi­tion est rapide avec les 5 curseurs. Pour les sources, on a le choix entre un LFO, une troi­sième enve­loppe, un géné­ra­teur aléa­toire et un séquen­ceur à pas. Le LFO peut géné­rer plusieurs types d’ondes : triangle, carré, impul­sion à 25%, trapèze et dent de scie à ampli­tude aléa­toire. On peut régler la vitesse d’os­cil­la­tion (synchro­ni­sable au tempo) et le fondu d’en­trée ou sortie. L’en­ve­loppe est de type ADSR, avec D et R communs. Le géné­ra­teur aléa­toire produit diffé­rentes modu­la­tions à une fréquence donnée (synchro­ni­sable au tempo), dont le temps de glis­se­ment et la proba­bi­lité sont ajus­tables. Enfin, le séquen­ceur à 32 pas génère une modu­la­tion bipo­laire ajus­table pour chaque pas, en synchro avec le séquen­ceur de note (voir plus bas).

Parmi la liste des desti­na­tions, dix sont préas­si­gnées pour chaque cordon : pitch, fréquence du VCO1, fréquence du VCO2, mélange d’ondes des VCO, coupure du VCF, FM du VCF, niveau du VCA, mix de chaque effet. Trois desti­na­tions sont assi­gnables parmi 32 : aux 10 déjà citées s’ajoutent le volume des VCO (global, dommage), la réso­nance du VCF, la coupure du HPF numé­rique (cf. section effets), les temps des enve­loppes de VCF et de VCA, le niveau de l’en­ve­loppe de VCF, des modu­la­tions de modu­la­tions, les para­mètres d’ef­fets, la divi­sion tempo­relle du séquen­ceur et le tempo. Assez origi­nal comme ergo­no­mie et bigre­ment puis­sant. Via le menu, on peut aussi régler les quan­ti­tés de modu­la­tion bipo­laires des contrô­leurs physiques externes (molette de modu­la­tion, vélo­cité, pres­sion, suivi de clavier, CC n°2), pour chacune des desti­na­tions décrites précé­dem­ment, énorme !

Triath­lète

Typhon_2tof 05.JPGAprès le VCA, le signal peut aller direc­te­ment vers les sorties physiques ou passer par un proces­seur d’ef­fets numé­riques 32 bits / 96 kHz signé Sine­vibes. Il est consti­tué de trois effets placés en série : inser­tion, modu­la­tion et ensemble. Les effets d’in­ser­tion cumulent un filtre passe-haut réso­nant non auto-oscil­lant (réglages de la coupure et de la réso­nance) suivi d’une distor­sion (5 types de satu­ra­tions plus ou moins agres­sives et un réduc­teur de bits). On peut régler le gain, le volume et la balance du signal sec/mouillé (à zéro, un signal analo­gique pur est conservé). Pour leur part, les effets de modu­la­tion regroupent, en 5 algo­rithmes distincts, chorus, ensemble, flan­ger, phaser de type Bode et Pitch Shif­ter. On dispose de 5 para­mètres par effet, dont là encore la balance du signal sec/mouillé.

Enfin, on trouve 5 types d’ef­fets d’en­semble : délai stéréo, délai ping­pong, réverbe copieuse, réverbe discrète et réverbe granu­laire. On doit donc choi­sir entre délai et réverbe, choix toujours corné­lien. Là encore, 5 para­mètres sont dispo­nibles, suivant le type d’ef­fet, dont la balance du signal sec/mouillé. Tous les para­mètres d’ef­fets sont modu­lables en temps réel via la matrice et les contrô­leurs physiques, bravo ! La qualité des effets est excel­lente, que ce soit les satu­ra­tions, les ensembles ou les réverbes, vrai­ment belles et souples. Tout sauf un gadget !

Dernier tour

Typhon_2tof 09.JPGEn plus du séquen­ceur de modu­la­tion, le Typhon intègre un séquen­ceur de notes à 32 pas jouables sur 6 octaves, auquel on peut synchro­ni­ser tout ce qui bouge ou presque dans la machine. On active le séquen­ceur avec le bouton de trans­port et on édite avec le bouton homo­nyme, tous deux situés sous l’écran. Les curseurs permettent de régler 9 valeurs, 5 liées au pas (en direct) et 4 globales (en conjonc­tion avec la touche Shift). Pour les valeurs liées au pas, il s’agit du numéro de pas, de l’oc­tave, de la note, du temps de Gate (du silence à la liai­son) et de la vélo­cité (penser à lui assi­gner une ou plusieurs desti­na­tions via le menu) ; pour les valeurs globales, il s’agit du nombre total de pas, de la divi­sion tempo­relle, de la proba­bi­lité de déclen­che­ment du pas et du swing. L’en­re­gis­tre­ment se fait par entrée directe de notes avec un clavier (écra­se­ment ou ajout) ou copie / édition de pas (pour ceux qui sont réfrac­taires aux claviers. On peut ensuite éditer les valeurs de chaque pas, même lorsque le séquen­ceur tourne.

Ce qui nous manque en fait, c’est un peu d’exo­tisme dans ce séquen­ceur assez clas­sique, comme des Glides entre les pas, des Ratchets (quitte à regrou­per les réglages d’oc­tave et de note sur un seul curseur, certes moins précis) ou des modes de lecture alter­na­tifs (arrière, pendu­laire, aléa­toi­re…). En lecture, on peut trans­po­ser la séquence en temps réel via un clavier Midi externe lorsqu’elle est lancée au préa­lable via la touche de lecture ou une commande Midi (il manque le déclen­che­ment auto­ma­tique au clavier). Les notes séquen­cées sont trans­mises en Midi, ce qui est une très bonne chose. Les séquences sont mémo­ri­sées dans chaque programme, elles font donc partie inté­grante du son, tout comme les effets.

Ligne d’ar­ri­vée

Typhon_2tof 02.JPGLe Typhon est un synthé origi­nal, avec très peu de para­mètres de synthèse à dispo­si­tion mais beau­coup de possi­bi­li­tés pour les modu­ler, via des modu­la­tions calcu­lées ou des contrô­leurs physiques. Cela impose des arbi­trages diffi­ciles : il manque en effet des contrôles sépa­rés pour les fréquences et les ondes des VCO, de la synchro et une balance ; il manque aussi un géné­ra­teur de bruit ; il manque enfin l’af­fi­chage des valeurs éditées via les rota­tifs et quelques fonc­tions d’er­go­no­mie clas­siques sur les synthés à mémoires. Ceci posé, nous saluons les possi­bi­li­tés de modu­la­tion, le séquen­ceur à pas, les mémoires confor­tables, les effets inté­grés et surtout, la person­na­lité sonore du Typhon. Un module qui permet fina­le­ment d’at­teindre de nombreux terri­toires en quelques mouve­ments de poten­tio­mètres, puis d’af­fi­ner leur modu­la­tion, tout cela à un tarif très abor­dable compte tenu de la qualité propo­sée et des évolu­tions inscrites dans la V4 en déve­lop­pe­ment. Une sympa­thique décou­verte, fina­le­ment bien adap­tée pour pas mal de musi­ciens, les débu­tants, les impa­tients ou ceux à la recherche de nouvelles couleurs sonores sans passer par toutes les cases de la synthè­se… Allez hop, Award Audio­fan­zine qualité / prix !

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Notre avis : 8/10

Award Qualité / Prix 2021
2021
Qualité / Prix
Award
  • Gros son analo, mais pas que !
  • Deux VCO à ondes variables
  • VCF de caractère à résonance compensée
  • Modulations cossues
  • Séquenceurs à pas
  • Effets numériques de qualité
  • Mémoires confortables
  • Prise en main rapide
  • Emission / réception de Sysex
  • Entrée audio
  • Audio et Midi via USB (OS>V4)
  • Compact, léger et bien construit
  • Tarif très abordable
  • Section synthèse trop simplifiée
  • Pas de synchro des VCO
  • Valeurs des rotatifs pas affichées
  • Bruit blanc audible dans les aigus
  • Pas de sens de lecture alternatifs des séquences
  • Alimentation externe USB non fournie

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