Et de cinq pour Studio One qui, comme Logic récemment, part lui aussi dans la surprenante direction du Live. Mais pas celui d’Ableton : le vrai, celui de la scène… Entre beaucoup d’autres choses…
Inutile de dire qu’une nouvelle version de Studio One a toujours de quoi faire dresser le sourcil des aficionados de la MAO, et même de ceux dont ce n’est pas la STAN de prédilection, car au cours des quatre précédentes versions du logiciel, Presonus a toujours su surprendre son monde avec de bonnes idées, tant du point de vue fonctionnel que du point de vue ergonomique. C’est donc plein de curiosité que l’on se tourne vers cinquième mouture qui regorge de nouveautés…
Moi je veux une STAN sur scèèèèneeeuuux…
L’interface du logiciel ne connaît quasiment aucun changement d’un point de vue graphique. Ceci étant dit, la première grosse fonctionnalité qui nous saute aux yeux dès l’écran d’accueil, c’est qu’en vis-à-vis d’un nouveau morceau et d’un nouveau projet, vous pouvez désormais créer… un nouveau Show !
Comme son nom l’indique, ce dernier est pensé pour que vous puissiez emmener Studio One sur scène où il vous servira à la fois d’hôte pour vos instruments logiciels ou réels comme de lecteur de playback, sachant que vous pourrez définir tout cela pour chaque morceau de votre Setlist. Sitôt la configuration réalisée, un clic sur le bouton Spectacle vous permet d’accéder à une interface simplifiée que vous pourrez utiliser pendant votre performance. Il n’y a pas grand-chose à dire sur tout cela, sachant qu’on peut réaliser des templates plus ou moins complexes avec une assez grande facilité et que l’outil est de ce point de vue bien conçu.
Tout juste regrettera-t-on qu’il soit pensé pour passer du studio à la scène et non l’inverse : on ne peut pas enregistrer la performance par ce biais, ce qui sera sans doute le rôle de Capture pour peu que vous utilisiez une table Studiolive… Passé la bonne surprise de la nouvelle corde à l’arc, on pourra enfin s’interroger sur la pertinence de ce module orienté Live dans un logiciel qui depuis ses débuts se destine à la production en studio comme son nom l’indique. Autant le module de mastering faisait sens en vis-à-vis du reste du séquenceur, autant le fait de retrouver un Mainstage à l’intérieur de Logic est clairement moins évident ; on verra bien comment les utilisateurs s’empareront ou non de cette possibilité nouvelle, sachant que cette version 5 a bien des choses encore à offrir en plus du mode Show. Et cela commence par un outil intéressant pour ceux qui travaillent au quotidien avec des instruments samplés…
Switch, switch, fanta diallo
Nombre d’instruments samplés reposent en effet sur un système de keyswitches pour appeler les différentes articulations (les différentes techniques de jeu) lors de la programmation. Jusqu’ici dans Studio One, il fallait gérer ces notes fonctionnelles comme des notes lambdas mais avec cette version 5, on dispose enfin d’un éditeur de keyswitches qui vous permettra de dire quelle note du clavier correspond à quelle articulation, ce qui vous permettra ensuite un gain de temps non négligeable lors de la programmation de vos séquences : dans la nouvelle zone « Touche de commutation » accessible depuis le piano roll aux côtés des autres éditeurs de contrôleurs MIDI, vous pourrez ainsi d’un simple clic passer d’une articulation à l’autre sachant que les notes fonctionnelles apparaîtront en grisé sur la grille, ce qui vous donnera un aperçu parfaitement clair de ce que vous programmez.
Il n’y a pas grand-chose à dire de ce module qu’on espérait depuis longtemps dans Studio One, si ce n’est qu’en l’absence de mappings prêts à l’emploi (du moins sur la beta que je teste), il vous faudra vous cogner l’assignation à la main via l’éditeur fourni : ça n’a rien de très compliqué, mais peut s’avérer assez long, et on espère que le Presonus Cloud permettra assez vite de disposer du travail de la communauté pour gagner du temps sur ce point. On verra cela dans les semaines qui suivent sachant qu’un autre sympathique surprise attend les compositeurs dans cette version 5.
En score et en score
Pendant presque logique de l’apparition du gestionnaire de Keyswitches qui ravira ceux qui utilisent des gros instruments virtuels orchestraux, un éditeur de partition se voit enfin intégré à Studio One et se trouve à un clic du piano roll classique. On en est d’autant plus content que c’était un vrai manque pour une STAN orientée vers la production musicale. Utilisant le moteur de Notion, l’éditeur de partitions autonome de Presonus, le Score Edit de Studio One remplit parfaitement son office en offrant des transcriptions relativement propres, même lorsque les notes ne sont pas tout à fait sur les temps, et qui faciliteront l’écriture d’harmonie entre plusieurs pistes : il suffit de sélectionner ces dernières pour que la partition s’allonge, sachant que l’on peut saisir des trilles, des tremolos, des staccatos des accents, des arpeggios et des glissandi depuis l’interface.
Seul bémol pour l’heure : bien que Presonus ait intégré un système de gestion de Keyswitches qui banalise une zone fonctionnelle dans le piano roll, l’éditeur de partitions réplique pour l’heure les keyswitches sur la partition, ce qui est un peu ballot, mais devrait être prochainement corrigé. Gageons toutefois que ce module devrait en satisfaire plus d’un vu qu’il est réclamé par certains depuis la première version du soft. Tout comme un certain nombre de fonctionnalités audio que nous allons à présent évoquer…
Sur le front de l’audio
Nouveauté pas complètement neuve dans la mesure où l’on pouvait déjà effectuer des fondus et ajuster le volume des clips audio en deux clics, le Clip Gain à la Pro Tools fait sont apparition dans Studio One : cela consiste en une courbe de Béziers que vous pourrez utiliser pour réaliser une automation de volume pour chaque clip, sachant que chaque occurrence de ce dernier sera mise à jour en fonctions de vos modifications. Voilà qui s’avère pratique pour gérer les problèmes de dynamiques autrement que par un compresseur boudin ou une fastidieuse automation, même si les outils de base et le cutter suffisait le plus souvent à se débrouiller de ce côté pour s’assurer de l’intelligibilité d’une syllabe murmurée ou d’une note un peu étouffée.
Dans le genre « vieilles fonctionnalités » qui manquait, on accueillera aussi avec bienveillance un nouveau mode de Timestretch nommé Tape-Resample qui, comme son nom l’indique, réplique le comportement des bandes : plus on accélère une bande, plus le Pitch monte, et inversement. La chose manquait dans la mesure où le ralentissement de bandes et leur accélération sont une astuce utilisée depuis des lustres pour épaissir un son de batterie (When the levee breaks de Led Zep) ou faire grimper une chanteuse dans un registre qui n’est pas le sien (Holiday de Madonna).
Et tant qu’on est rayon Timestretch, profitons-en pour dire que Studio One qui fut le premier à intégrer la plateforme ARA de Celemony, tire désormais pleinement partie des nouvelles possibilités de Melodyne 5 : il peut ainsi récupérer les accords détectés par ce dernier tout comme exporter les accords que lui détecte, ce qui revêt un moindre intérêt dans la mesure où l’algorithme de Celemony est autrement plus performant. En marge de cela, on regrettera toutefois qu’aucune fonction d’arrangement n’ait encore fait son apparition sur ce registre, comme on en trouve dans Cubase : on adorerait pouvoir se servir de Melodyne pour générer des tierces ou des quintes à la volée, par exemple… Qu’importe : cela viendra probablement, sachant qu’en marge de cela, Presonus s’est également attelé à compléter la partie mixage de sa STAN.
Le mix à son max
Côté table de mixage, la nouveauté la plus évidente tient ainsi dans l’apparition d’un bus de monitoring indépendant du bus Master, comme c’est le cas depuis belle lurette dans Cubase : voici une vraie bonne avancée pour tous ceux qui utilisent des logiciels de correction d’acoustique ou de simulation de rendu HP au casque puisqu’ils pourront utiliser la correction de leurs plug-ins Sonarworks ou IK Multimedia sans que cette dernière ne soit prise en compte au moment d’effectuer le rendu du morceau. Sachant qu’avec Smaart utilisé pour ses enceintes de Sono, Presonus dispose de technologies de calibration, on aurait adoré que l’éditeur se fende d’une solution de correction d’enceintes maison, mais ce ne sera pas hélas pour cette fois…
On se consolera en considérant les autres apports à la table de mixage proposés par cette V5, et notamment l’apparition d’Extended Mixer Scenes qui permet, à l’instar de ce qu’on voit dans un Reaper, d’effectuer des sauvegardes et des rappels de toute ou partie des réglages de la table de mixage, tranche par tranche et élément par élément (Volume, Pan, Mute, Inserts, Sends, etc.). Voilà qui permet de gagner un temps considérable lorsqu’il s’agit de comparer plusieurs mixes ou encore de répliquer des réglages d’un morceau à l’autre pour assurer la cohérence d’un album.
On finira ce tour de console avec une nouveauté qui devrait intéresser les utilisateurs de configuration hybrides. Avec le retour en force des synthés hardware et la démocratisation du modulaire, Presonus se devait en effet de simplifier le dialogue de Studio One avec le monde matériel, et c’est chose faite avec l’apparition de l’Aux Channel, qui vous permettra de gérer vos instruments MIDI externes comme s’il s’agissait d’instruments virtuels, par un simple cliqué-glissé. Plus besoin de créer une piste MIDI pour piloter l’instrument et une piste audio pour en récupérer le signal, Studio One s’occupe de ça pour vous. Voilà qui est très bien vu, sachant que si aucune autre avancée n’est à consigner parmi les instruments, Presonus a effectué un beau travail sur les effets fournis avec son produit.
Des idées dans la Suite…
L’éditeur a effectivement profité de cette mise à jour majeure pour passer un bon coup de plumeau sur les plug-ins qu’il intègre et qui, pour certains, n’avait pas connu de mise à jour depuis la première version du séquenceur. Cela commence bien sûr par une refonte graphique des interfaces qui, suivant les plug-ins, va donner dans un look austère, mais fonctionnel évoquant un peu le design des plug-ins Flux, ou dans quelque chose de plus fantaisiste pour ce qui est des effets vintage.
Mais c’est surtout du côté fonctionnel qu’on aura des raisons de se réjouir puisqu’on dispose désormais sur tous les modules où la dynamique revêt un intérêt d’une entrée latérale avec filtre (sidechain) tandis que l’éditeur a également ajouté un étage de saturation utilisant sa technologie State Space Modeled à Analog Delay, Rotor, Tricomp et Autofilter. Bien d’autres nouveautés apparaissent çà et là comme une gestion du champ stéréo sur le phaser ou encore de nouvelles courbes et de nouveaux mode d’attaque pour le limiteur.
Last but not least, le ProEQ devient ProEQ2 et se dote de plusieurs nouveaux filtres coupe-bas à phase linéaire et d’un visualiseur plus évolué, de sorte qu’on peut plus que jamais l’utiliser comme « go-to » EQ sans se sentir limité. Force est de constater en tout cas que cette suite est vraiment pertinente sur le plan du son et relativement exhaustive (on recommandera notamment le FatChannel XT et ses modules optionnels et l’ampli virtuel Ampire XT, tous deux très convaincants), même si l’on regrettera que ce ravalement n’apporte pas grand-chose aux réverbes qui ne sont toujours pas stéréo, tandis qu’on ne dispose toujours pas d’un vrai déesseur évolué en marge du compresseur multibande, d’un processeur de transitoires ou d’un EQ dynamique, ni même de multieffets créatifs comme on en trouve dans Cubase ou Logic.
Bref, il reste une marge de progression sur ce point précis, tout comme sur celui des instruments virtuels qui se résument toujours à deux synthés à modélisation analogique (pas de FM ni de table d’ondes ou de granulaire) et aux samplers maison. Pas de modélisation d’orgues, pas de batterie, de basse ou de guitare virtuelle : pour tout cela, l’éditeur nous renvoie vers Impact et Présence XT, qui ne sont certes pas inintéressants, mais souffrent un peu de la comparaison avec ce qu’on peut trouver dans un Logic, un Cubase ou un Reason…
Pour quelques octets de plus…
Évoquons enfin les avancées plus techniques du moteur audio/MIDI du logiciel qui en raviront certains, mais laisseront les autres de marbre en fonction de leur usage. Mentionnons en premier lieu la gestion du protocole MPE et de la polyphonie du côté du MIDI via un nouvel onglet Contrôleur de notes dans l’éditeur de contrôleurs continus du piano roll. Voilà qui devrait plaire aux utilisateurs de claviers Roli, tandis que ceux qui travaillent sur de la vidéo ou des machines externes accueilleront avec bonheur la possibilité nouvelle d’utiliser Studio One en mode esclave via la synchro MIDI Timecode (MTC) et MIDI Machine Control (MMC). Côté audio, on précisera que le logiciel peut désormais enregistrer et lire en format WAV 64 bits… Bref, voilà des avancées qui ne concerneront pas tout le monde, mais qui n’en demeurent pas moins bienvenues : on prend ! Tout comme on prend le nouvel Inspecteur de marqueurs de piste qui vous permet désormais de naviguer d’un marqueur à l’autre dans votre morceau et s’avère complémentaire du navigateur d’arrangement…
Pour finir, on saluera la belle évolution de Studio One 5 Artist qui propose enfin le support des plug-ins VST2/VST3/AU et du Rewire, ainsi que la compatibilité avec l’application iPad Studio One Remote. Disons qu’à moins de 100 euros, sachant que l’éditeur fait souvent des promos qui font encore baisser le prix, cela devient un très bon plan pour qui n’a pas besoin des fonctions évoluées de la version Pro tout en accédant à un environnement très complet et très bien foutu dont on pourra combler la plupart des manques par quelques bons freeware.
Bref, on ne peut pas dire que Presonus se soit montré radin sur cette nouvelle mise à jour qui, en dehors de la partie Show, exauce nombre de souhaits remontés par les utilisateurs dans les forums de l’éditeur : un système assez bien conçu permet en effet de proposer de nouvelles fonctionnalités et de voter pour les idées proposées par les autres utilisateurs, de sorte qu’on peut assez facilement se faire une idée de la roadmap de développement du logiciel, à quelques surprises près… Or, c’est peut-être au sujet des surprises que l’on aura moyen de ralôcher gentiment sur cette V5.
Si seulement…
En effet, en dehors de la fonction Show qu’on n’attendait pas et dont on peut discuter l’intégration dans un logiciel qui, comme son nom l’indique, est avant tout tourné vers le studio et non la scène, force est de constater que cette mise à jour majeure n’offre rien de formidablement innovant, se contentant souvent de se mettre à niveau fonctionnellement par rapport à la concurrence, en suivant les réclamations légitimes des utilisateurs…
Éditeur de partition, gestionnaire d’articulation, clip gain, Extended Mixer Scenes, Tape-Resample, bus de monitoring : tout cela manquait et on est ravi de l’avoir, mais on ne peut pas dire qu’il y ait là-dedans quoi que ce soit qui innove grandement, du moins pas au niveau de ce qu’on pu nous proposer les précédentes versions. Ce n’est pas là un bien grand reproche dans la mesure ou la plupart des concurrents de Presonus font exactement la même chose, mais on a connu les allemands plus inspirés alors qu’il y aurait tant de choses à créer pour faire avancer le Schmilblick, non pas en se penchant sur les concurrents directs, mais plus souvent sur les innovations des développeurs de plug-ins… Comme dit plus haut, on aurait adoré que Studio One soit la première STAN à proposer un module de calibration d’écoutes façon Sonarworks. On adorerait aussi le voir capable d’automatiser le Gain Staging comme le fait Klangfreund, ou qu’il s’inspire des fonctions Audio/MIDI d’un Toontrack EZbass et de la préécoute d’un Native Instruments Komplete Control pour simplifier la séquence et la recherche de contenus : sans même parler d’instruments, de boucles ou de samples, quand on dispose de plusieurs centaines de projets sur son disque, disons qu’un petit moteur de recherche flanqué d’un aperçu audio serait un énorme gain de temps au quotidien. On voudrait encore qu’il offre la visualisation du spectrogrammes de plusieurs pistes en simultané comme on le voit dans les plug-ins Blue Cat, qu’il sache synchroniser l’audio comme Revoice ou qu’il soit le premier à offrir une réelle intégration d’Izotope RX.
Et évidemment, on voudrait aussi qu’il pioche d’autres bonnes idées dans les autres STAN : les fonctions d’arrangement d’un Cubase, l’édition spectrographique d’un Reaper, les générateurs modulaires d’un Bitwig, la gestion des envois dans les objets audio d’un Samplitude, la matrice de Pad d’un Ableton comme vient de le faire Logic, et c’est sans parler des plug-ins et surtout des instruments virtuels où l’on est encore loin de l’exhaustivité de bien des concurrents, Cubase et Logic en tête, comme nous l’avons dit plus haut.
Ces reproches effectués, il convient toutefois de considérer les énormes avantages de Studio One sur ses rivaux. Outre le fait de disposer d’une gamme de contrôleurs dédiés (Faderport, Atom, appli iPad), ce qui n’est pas le cas de tout le monde, il offre des fonctions rares (MixFX, Sketch Pads, partie Mastering, macros, musicloops et désormais mode Show) et surtout une ergonomie exemplaire sur bien des points, permettant de faire bien des choses en un minimum de clics, ce qui fait que l’outil offre une moindre résistance à l’élan créatif. Rien que pour cela, mais aussi pour tous les progrès significatifs apportés par cette version, on le recommandera plus que chaudement à tous les musiciens, sachant qu’il est pour l’heure frappé de certaines limitations qui empêcheront son usage pour le broadcast (pas de surround).
Conclusion
Répondant à quantité de demandes effectuées par les utilisateurs sur les forums de Presonus, ce Studio One 5 tient évidemment ses promesses et s’avère plus puissant et efficient que jamais. Que ce soit au niveau de la séquence, de l’édition ou du mixage, on dispose ainsi de quantités de nouvelles possibilités qui simplifieront grandement la vie au quotidien, tandis que l’apparition du mode Show propulse le logiciel dans une toute nouvelle dimension, Studio One tentant le mariage entre un Logic et un Mainstage pour le plus grand bonheur de ceux qui utilisent des softs sur scène.
Bien évidemment, il manque encore quantité de choses aperçues chez la concurrence ou chez des éditeurs de tierce partie pour tenir le séquenceur parfait, mais il faut admettre que tout ce qui est ajouté de version en version est fait de telle sorte que l’ergonomie globale de Studio One ne souffre pas de lourdeur et qu’il demeure toujours aussi plaisant à utiliser… Bref : faut-il mettre à jour ? Oui, indubitablement car quel que soit votre profil, il y a fort à parier que tout ou partie des nouveautés de cette V5 vous profitent. Faut-il quitter son séquenceur pour lui ou en faire sa première STAN ? L’idée n’a rien de saugrenu pour peu que vous ayez essayé la démo pour voir si son ergonomie vous convient, et si rien ne vous manque du côté fonctionnel… Personne en tout cas ne pourra dire que Presonus n’a pas fait son boulot avec cette mise à jour qui mérite amplement sa note…