Le Quantum MK2 succède au Quantum de 2017 avec une puissance de synthèse et une présentation hors norme, fort d’un nouveau clavier à pression polyphonique, une mémoire accrue pour l’échantillonnage et un OS3 qui remet les pendules à l’heure… On se refait atomiser ?
À la Musikmesse 2017, nous avions assisté au grand retour de Waldorf sur la scène des synthés haut de gamme lors de la présentation du Quantum, un polyphonique hybride sans compromis, que ce soit au plan du design, du choix des matériaux, de l’interface utilisateur ou de la puissance de synthèse. Il avait ensuite fallu attendre une bonne année pour que les premiers modèles commerciaux voient le jour, l’industrialisation du fleuron de la gamme n’ayant pas été un long fleuve tranquille. Une fois sur le marché, la machine n’a cessé de progresser au plan logiciel, parfois de manière spectaculaire : nouveau moteur de synthèse à algorithmes pour les oscillateurs, doublement de la polyphonie par ajout de filtres modélisés en complément des filtres analogiques.
En 2023, flanqué du nouveau logo épuré de la marque en forme de vague, c’est au tour du Quantum MK2 de faire son apparition : nouvelle robe de couleur bleu pétrole rappelant le premier synthé de la marque (Microwave de 1989) et surtout nouveau clavier à pression polyphonique. Aurait-on le synthé ultime entre les mains ?
Objet d’exception
La connectique, vissée ou sertie avec précision sur le panneau arrière, est très complète : sortie casque (jack 6,35) avec son petit potentiomètre de volume, une paire de sorties audio stéréo principales (jacks 6,35 TS), une paire de sorties audio stéréo directes (non assignées au compresseur et volume final), une paire d’entrées audio stéréo (jacks 6,35 TS pour échantillonner un signal externe ou le traiter via le moteur granulaire, les filtres ou les effets), deux prises pour pédales (maintien et continue assignable), un duo USB vers ordinateur (Midi uniquement, hélas pas d’audio)/USB vers hôte (contrôleur), un lecteur SD (programmes, échantillons, oscillateurs, tables d’ondes, tables Midi, OS) à insérer tête-bêche, un trio Midi DIN In/Out/Thru et une borne IEC avec interrupteur pour cordon secteur (alimentation interne, merci !). La machine est compatible MPE (prises DIN et USB). Tout cela est très pro, mises à part les sorties asymétriques, comme c’est le cas sur d’autres synthés haut de gamme.
Territoires infinis
Les potentiomètres peuvent répondre en modes saut/seuil/relatif. La précision d’édition est diabolique, avec un lissage parfait des paramètres continus. Dans les menus, les paramètres des encodeurs contextuels s’ajustent avec trois niveaux de résolution : unité, centième, dix-millième (environ). Toutes les commandes en façade transmettent des CC Midi (idéal pour l’automation) et sont immédiatement assignables à une source de modulation en deux temps trois mouvements, nous y reviendrons. Dans les menus, chaque paramètre est assignable à un CC Midi ou une source de modulation ; pour ce faire, il suffit d’appuyer sur le nom du paramètre à l’écran, ce qui ouvre une boite de dialogue permettant l’assignation.
Générations hybrides
Chaque générateur dispose d’une section de commandes directes, le reste se faisant dans les menus en sélectionnant le module à éditer au-dessus de l’écran. On peut directement régler la fréquence (par demi-ton, par 0,2 centième de demi-ton ou par 0,02 centième) ; via le menu, on peut aussi régler le suivi de clavier sur le pitch (bipolaire), le volume (là encore trois niveaux de précision : normale, fine ou superfine), le panoramique, la destination de l’oscillateur (filtres, DF, VCA, balance filtres/DF par pas de 5 %), le volume des modulations en anneau (1 × 2 et 2 × 3), la quantité de pitchbend et la variation de pitch. Ce dernier paramètre permet de simuler les variations aléatoires des oscillateurs analogiques. Les autres paramètres (accessibles en direct ou via les menus) dépendent du moteur de synthèse, nous allons y revenir en détail pour chaque moteur. Au plan global, on peut choisir un tempérament parmi une longue liste de Presets ou programmer jusqu’à 8 tempéraments utilisateurs, sympa pour les adeptes des gammes microtonales.

- Quantum MK2_1audio 01 Big Duster00:44
- Quantum MK2_1audio 02 Bottle Bank01:04
- Quantum MK2_1audio 03 Marimbantum Arp01:35
- Quantum MK2_1audio 04 Running Man01:38
- Quantum MK2_1audio 05 Analog Split01:00
- Quantum MK2_1audio 06 Giorgio by Matt01:30
- Quantum MK2_1audio 07 YMO by Matt01:10
- Quantum_1audio Classic 01 PPG Choir00:57
- Quantum_1audio Classic 02 Bass & Strings00:23
- Quantum_1audio Classic 03 Bass & Poly00:43
- Quantum_1audio Classic 04 Bass & Phase01:05
- Quantum_1audio Classic 05 Sync Bass00:21
- Quantum_1audio Classic 06 Captain Paddock01:05
- Quantum_1audio Classic 07 Pad & Resonator01:11
- Quantum_1audio Classic 08 Arp & Solo01:20
- Quantum_1audio Classic 09 Glory Days00:24
- Quantum_1audio Classic 10 Brass Layer00:21

- Quantum_1audio Astrolab 001 STRATOS – AKUA01:36
- Quantum_1audio Astrolab 002 STRATOS – CHILDHOOD01:14
- Quantum_1audio Astrolab 003 STRATOS – DRAGAN01:26
- Quantum_1audio Astrolab 004 STRATOS – GYGER01:03
- Quantum_1audio Astrolab 005 STRATOS – MOROCO02:02
- Quantum_1audio Astrolab 006 STRATOS – NAKEDO01:35
- Quantum_1audio Astrolab 007 STRATOS – SOYL II01:15
- Quantum_1audio Astrolab 008 STRATOS – VINTO01:14
- Quantum_1audio Astrolab 009 STRATOS – VLOATING01:06
- Quantum_1audio Astrolab 010 STRATOS – ZONATOR01:04
- Quantum_1audio Astrolab 011 ISOLATED – VI01:25
- Quantum_1audio Astrolab 012 ISOLATED – VIII01:36
- Quantum_1audio Astrolab 013 ISOLATED – X01:26
- Quantum_1audio Astrolab 014 ISOLATED – XI01:09
- Quantum_1audio Astrolab 015 ISOLATED – XII02:21
- Quantum_1audio Astrolab 016 QX7 – II01:08
- Quantum_1audio Astrolab 017 QX7 – III00:57
- Quantum_1audio Astrolab 018 QX7 – VI00:39

- Quantum_1audio Tinhu 00100:45
- Quantum_1audio Tinhu 00200:41
- Quantum_1audio Tinhu 00300:36
- Quantum_1audio Tinhu 00400:59
- Quantum_1audio Tinhu 00501:03
- Quantum_1audio Tinhu 00600:29
- Quantum_1audio Tinhu 00700:44
- Quantum_1audio Tinhu 00800:35
- Quantum_1audio Tinhu 00900:32
- Quantum_1audio Tinhu 01000:42
- Quantum_1audio Tinhu 01100:55
- Quantum_1audio Tinhu 01200:39
- Quantum_1audio Tinhu 01300:57
- Quantum_1audio Tinhu 01401:30
- Quantum_1audio Tinhu 01501:10
- Quantum_1audio Tinhu 01601:27
Tables d’ondes
Pour éditer en détail via le menu, on commence par sélectionner sa table d’ondes (84 tables fournies de 64 à quasi 400 ondes, 16 tables Presets et une quantité indéfinie de tables programmables par l’utilisateur), la position initiale de lecture dans la table, la phase initiale, le contenu spectral (transposition du contenu harmonique), la brillance, le suivi de clavier sur le contenu spectral, le mode de déplacement cyclique dans la table (cycle par voix, cycle global, synchro au tempo, coup unique, pingpong par voix, pingpong global), la qualité (normale, Waldorf vintage, agressive ou avec aliasing), le type d’interpolation entre les ondes (avec ou sans fondu), le type de balayage (lisse ou granuleux), la saturation apportée à la table (drive, gain) et la vitesse de déplacement cyclique en lecture de la table (positive ou négative). L’écran représente en 3D le spectre de la table d’ondes, dans laquelle on peut se balader en changeant la position de lecture de départ. Bluffant !
Formes d’onde
Le rôle du paramètre Wrap dépend de l’onde sélectionnée : avec la dent de scie, on passe progressivement d’une double dent de scie à une simple, puis à une onde carrée ; avec le sinus, on passe d’une rampe en pente douce à un sinus, puis à une dent de scie adoucie ; avec le triangle, on passe d’une rampe à un triangle, puis à une dent de scie ; avec l’impulsion, on règle la largeur d’impulsion de quasi 0 à quasi 100 % ; avec les deux bruits, on passe d’un bruit filtré à un bruit non filtré, puis à un bruit pitché ; avec les impulsions courtes, on change le caractère sonore des ondes.
Echantillons & particules
En mode granulaire, les échantillons, multiéchantillons ou flux audio sont découpés en flux de grains. À partir du panneau avant, on peut éditer le nombre de flux de grains (1 à 8), la largeur de pitch (désaccordage des flux), le point de départ de lecture de l’échantillon, la longueur des grains (jusqu’à 250 ms) et la vitesse d’oscillation dans la lecture des grains (lecture en avant avec des valeurs positives, en arrière avec des valeurs négatives).
Résonateur modélisé
Via le menu (donc avec les 7 encodeurs situés autour de l’écran), on peut, en plus des paramètres directs, varier la quantité de partiels accentués (passer d’un son plutôt boisé à un son plutôt métallique), adoucir le signal (modifier le rapport entre les harmoniques basses et hautes), contrôler l’enveloppe de l’excitation (AD), régler l’accélération des répétitions (pour simuler par exemple une bille qui rebondit de plus en plus vite avant de s’immobiliser), définir la balance de filtrage des partiels, filtrer les hautes fréquences (entre l’excitation et la banque de filtres, pour calmer le premier au cas il s’excite trop dans les aigus), élargir la stéréo ou encore booster la fondamentale. On peut sélectionner un modèle de résonateur, avec là encore possibilité de charger, éditer, nommer et sauvegarder des Presets (13 préchargés pour ne pas partir de zéro, merci).
Noyaux en grappe
En entrant dans le mode Edit, on accède à l’arrangement des noyaux (algorithme), à l’assignation des 5 potentiomètres (jusqu’à 6 paramètres simultanés par potentiomètre – façon macro – avec pour chacun, choix du paramètre et quantité de modulation bipolaire), puis aux paramètres individuels des noyaux. Pour chaque noyau (1 à 6 combinables, rappelons-le), on précise s’il est actif et s’il est assigné à la sortie audio (dans ce cas, un bouton Solo permet d’isoler le noyau pour écouter instantanément sa contribution au son) ; on choisit ensuite quel(s) autre(s) noyau(x) le modulent dans le domaine audio (1 à 3 modulateurs par noyau), puis le type de modulation : Phase FM, True FM, Ring Mod, AM ou modulation de lecture de table d’ondes. En Phase FM et en AM, on peut définir le niveau de feedback pour chaque noyau. L’écran affiche, sous nos yeux émerveillés, l’algorithme en cours de construction, un peu comme sur un DX1, mais avec toutes les subtilités des triples modulations, de leur type, des routages multiples entre noyaux, de l’activation des noyaux et de leur assignation à la sortie audio. L’ingénieur qui a conçu cette partie du programme du Quantum MK2 est un vrai génie !
Algorithmes à 6 opérateurs, FM Phase, cela nous rappelle un air connu… En effet, le Quantum MK2 peut directement importer des banques de 32 programmes de DX7 par Sysex, pour les jouer tels quels ou s’en servir comme point de départ vers d’autres explorations sonores. En plus, ça marche bien, la qualité de conversion est bonne. Le plus impressionnant dans l’histoire, c’est qu’un seul générateur sonore (un oscillateur) se suffit à lui-même pour générer les 6 opérateurs, leur suivi de clavier et leurs enveloppes de niveau ; on peut bien évidemment utiliser tous les autres modules du Quantum MK2, avec une polyphonie de 8 à 16 voix suivant le mode d’utilisation des filtres analogiques et numériques.
VCF ou DCF ?
Dans tous les modes de filtrage hors Full Digital, les filtres sont de type passe-bas fonctionnant suivant 6 types de réponse : 2 pôles, 2 pôles saturé, 2 pôles sale, 4 pôles, 4 pôles saturé ou 4 pôles sale. Les modes saturé et sale sont obtenus par un étage de saturation avant filtrage, alors que les modes classiques utilisent un limiteur de signal. On peut combiner différentes pentes ou types de saturation. On peut combiner les 2 filtres suivant 8 modes : Single (un seul filtre), Boost (deux filtres à fréquences décalées, résonance commune), Twin Peaks (distance constante entre les deux fréquences de coupure, résonance), Escaping (comme précédemment, sauf que l’ordre des deux fréquences de coupure est inversé), Opposition (comme précédemment, sauf que l’écart des deux fréquences est réglé en opposition), Endless (un dérivé du précédent), Independent (réglages séparés des deux fréquences et des deux résonances), Linked (comme précédemment, sauf que la première fréquence contrôle aussi la deuxième). Les filtres sont mono, mais il existe un réglage permettant de créer un élargissement stéréo en sortie (3 valeurs). En mode Full Digital, on est en full stéréo. De plus, on accède à des modèles de filtres supplémentaires, équivalents à l’Iridium : variables d’état, pente variable suivant la résonance, Largo, Nave, PPG et Quantum. Suivant le modèle, il y a 6 à 18 modes de réponse, vraiment balaise !
Module de traitements numériques
Puis c’est le tour d’une série complète de filtres tirés des synthés de la marque, déclinés en modes passe-bas, passe-bande, passe-haut et réjection, en 2 ou 4 pôles : ceux du Nave (assurant ainsi la compatibilité avec cette machine) et ceux du Largo. On trouve aussi les filtres passe-bas 2 et 4 pôles du PPG Wave 3.V (modélisation des PPG Wave) et un filtre à variables d’état passe-bas/passe-bande/passe-haut 2 et 4 pôles. Pour tous les filtres, on peut contrôler, depuis la façade, la fréquence de coupure et la résonance ; via le menu, on accède à des paramètres supplémentaires (toujours avec une précision diabolique, que ce soit re-re-redit !), tels que la configuration filtres-DF et le routage des oscillateurs, comme dans le menu des filtres, puisque les deux modules de filtrage sont concernés. La qualité sonore de ces filtres est excellente, limpide, colorée et variée ; un excellent complément numérique à la section analogique, un ensemble qui constitue un gros point fort du Quantum MK2, décidément une machine bien à part.
Modulations abyssales
Plus fort, le modulateur complexe (Komplex Modulator dans la langue de Goethe) est une sorte de super LFO à deux formes d’ondes simultanées distinctes, source de modulation idéale pour les pads et les drones. On peut directement régler la fréquence, le mélange des deux courbes, la modulation des formes d’onde, la quantité de modulation, l’enveloppe de modulation et l’entropie (modulation aléatoire à chaque cycle) ; l’écran affiche la courbe obtenue. Là aussi, on peut synchroniser la modulation à l’horloge, synchroniser les voix, régler la phase, lisser la courbe et ajouter du délai. Les courbes de modulation peuvent être choisies parmi des Presets (et sauvegardées) ou éditées précisément sur 32 pas (à l’encodeur ou en tirer-déplacer à l’écran) : pour chaque pas, on définit le niveau et la courbe qui le lie au pas suivant (linéaire, saut discret, cosinus, dent de scie). Là encore, on accède à la définition des destinations de modulation via un bouton Target.
Matrice de modulation
Nous n’allons pas lister ici toutes les sources et destinations disponibles, mais les principales. Parmi les sources : les 6 LFO, les 6 enveloppes, le modulateur complexe, les différents contrôleurs physiques, les CC Midi 22 à 31, l’axe Y MPE, le numéro de note, la vélocité, la pression polyphonique (yeah !), le numéro de voix, le générateur aléatoire, une valeur constante, le pad virtuel sur l’écran (X/Y) et les 8 lignes de modulation du séquenceur. Parmi les destinations : le pitch global, le pitch de chaque oscillateur, le niveau de chaque oscillateur, les paramètres de synthèse de chaque table d’ondes/onde variable/grain/résonateur/noyau, les paramètres des filtres (y compris les niveaux et panoramiques), le volume, le panoramique, les segments de chaque enveloppe, la vitesse de chaque LFO, le gain de chaque LFO, les paramètres du modulateur complexe, le temps de Glide, certains paramètres d’effet (2 à 5 suivant le cas), certains paramètres de l’arpégiateur et les paramètres du séquenceur. Quand on disait abyssal !
Quintettes doubles
La plupart du temps, on a 10 paramètres programmables sous la main ; ces paramètres sont bien souvent des destinations de la matrice de modulation, bravo ! Pour ne pas partir de zéro, on peut charger et sauvegarder des Presets pour chaque type d’effet. Nous avons beaucoup apprécié le chorus, profond, ample, épaississant, ainsi que la réverbe, très clean, précise, généreuse sur les temps très longs. Le Phaser en version PPG est très sympa, un peu plus discret en version Nave. La saturation modélisée sur la Bif Muff gronde à merveille, bien crade comme on aime. En sortie, on peut router chacun des deux canaux vers les sorties de son choix (globale, directe ou les deux en même temps), avec leurs blocs d’effets indépendants. Sympa ! Uniquement sur la sortie principale, on trouve un compresseur global non mémorisable, utile pour renforcer les basses ou créer une forme de Ducking entre deux canaux séparés. Il n’a qu’un seul réglage : un potentiomètre d’action. Il ne faut pas en abuser toutefois, car il peut être très étouffant ou pompant ; autant utiliser un compresseur dans les blocs d’effets séparés pour être plus précis.
Arpèges et séquences
Toujours plus loin
De toute cette puissance alliée à cette facilité de programmation, on tire des résultats sonores originaux, très variés, allant parfois jusqu’à chatouiller les textures analogiques classiques, sans pour autant remplacer la chaleur et le punch d’un pur synthé analo. Mais c’est surtout dans les nappes, les atmosphères, les ambiances évolutives que le Quantum MK2 excelle. Que peut-on alors lui reprocher, à part une multitimbralité limitée à deux parties ? La section effets gagnerait à ne pas limiter l’utilisation d’un seul type d’effet dans un même bloc. Avec la polyphonie, le séquenceur à pas atteindrait la perfection. De même, un mode Compare parachèverait l’ergonomie par ailleurs excellente. Enfin, l’audio via USB aurait été la cerise sur le gâteau. De la même classe que le Wave, le Quantum MK2 est un concentré d’idées brillantes, tant au plan ergonomique que cosmétique, pour le plus grand plaisir des musiciens fortunés et exigeants. Pour les propriétaires de Mk1, il ne nous semble pas indispensable de passer au MK2. Le précédent Quantum était déjà un instrument exceptionnel, le Quantum MK2 apporte essentiellement un brin d’expressivité supplémentaire grâce à son nouveau clavier à pression polyphonique et une mémoire étendue pour traiter d’énormes multiéchantillons. Il repart logiquement avec un Award Valeur Sûre.