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Test du Native Instruments Symphony Series - String Ensemble - Duo gagnant ?

9/10
Award Valeur sûre 2016
2016
Valeur sûre
Award

Continuant son exploration de l’orchestre virtuel, Native Instruments s’associe à Audiobro pour proposer le troisième volume de sa Symphony Series, String Ensemble.

Native Instruments String Ensemble
(1)
Native Instruments String Ensemble
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De la suite dans les idées. On se demande d’ailleurs comment Native fait, puisque les sorties sont multiples et quasi inces­santes au fil des années, avec une produc­tion parti­cu­liè­re­ment abon­dante et de tous types, que ce soit du maté­riel ou des logi­ciels. On ne refera pas l’his­to­rique de ces derniers temps, il suffit de se rendre sur la page News dédiée aux produits de l’édi­teur/fabri­cant pour se rendre compte de la somme de ressources, d’un point de vue déve­lop­pe­ment tout aussi bien qu’hu­maines, que cela peut repré­sen­ter.

Pendant des années, l’édi­teur a laissé à d’autres concep­teurs le soin de profi­ter de la plate­forme Kontakt pour déve­lop­per les banques orches­trales, résul­tant en ce qui est sûre­ment l’une des plus abon­dantes produc­tions dans le genre, à côté des produits East­West utili­sant Play, qui n’est pas tout le temps une siné­cure à utili­ser et surtout de la Vienna Sympho­nic Library qui, elle, dispose de ce qui peut être consi­déré comme l’un des meilleurs logi­ciels/lecteurs d’échan­tillons dédiés à l’or­chestre, Vienna Instru­ments Pro et d’un envi­ron­ne­ment de créa­tion d’es­paces acous­tiques tout aussi raffiné (MIR, dont le test de la version Pro24 est ici) ainsi qu’un hôte multi­ca­nal MIDI et audio, Vienna Ensemble Pro. Le nombre d’édi­teurs utili­sant Kontakt est en effet assez impor­tant, et les produits consa­crés à l’or­chestre utili­sant les tech­niques et scripts dispo­nibles dans le lecteur d’échan­tillons de Native sont plétho­riques : citons, sans volonté d’ex­haus­ti­vité, les biblio­thèques signées 8DIO (la série Adagio, par exemple), Soun­di­ron (on y revient), Spit­fire Audio (avec les Albion, ici ou , ou la BML), Sono­ki­ne­tic (avec Capric­cio, Da Capo, ou Vivace), Impact Sound­works (avec Bravura), Project SAM (Orches­tral Essen­tial, ou la série des Sympho­bia), Cine­samples, Orches­tral Tools (avec la superbe série Berlin, ou les String Runs, ou le tout récent Nocturne que l’on retrou­vera bien­tôt sur votre site préféré), Sample Logic (avec Morphes­tra) ou encore Audio­bro et ses excel­lents, même si parfois un peu touf­fus, LASS.

Ce qui est inté­res­sant, c’est que, malgré l’uti­li­sa­tion d’une plate­forme commune, aucune biblio­thèque ne ressemble à une autre, non seule­ment au niveau des échan­tillons (c’est la moindre des choses), mais aussi au niveau de l’in­ter­face utili­sa­teur, des scripts : pas grand-chose de commun en effet entre l’uti­li­sa­tion d’un Cappri­cio et d’une BML, par exemple. Native Instru­ments n’est d’ailleurs pas tombé dans la suren­chère lors du déve­lop­pe­ment des premiers produits mettant un pied dans l’or­chestre (ça fait du bruit…) : le concept à base de phrases de Action Strings ou de Emotive Strings, permet de les mettre dans une caté­go­rie à part, n’em­pié­tant pas sur le terrain des masto­dontes du genre. On peut aussi signa­ler Session Strings Pro, qui lui jouait plutôt dans la cour des biblio­thèques concur­rentes, et toujours suivant le prin­cipe d’as­so­cia­tion avec un éditeur tiers, ici e-instru­ments.

Pour­tant, l’édi­teur a, semble-t-il, décidé de fran­chir le cap de la biblio­thèque plus géné­ra­liste (enten­dez par là un instru­ment dédié à une section, permet­tant de jouer direc­te­ment de plusieurs arti­cu­la­tions via le prin­cipe de KeyS­witches et de divers scripts). À cet effet, Native a initié, fidèle à son habi­tude (ce qui permet de faire appel à des éditeurs ayant une habi­tude de la « niche » visée), une colla­bo­ra­tion avec Soun­dI­ron pour la réali­sa­tion des deux premiers volumes de la Symphony Series, Brass Ensemble et Brass Solo. On imagi­nait que l’es­sai ne reste­rait pas sans suite, et que le reste de l’or­chestre suivrait. C’est chose faite aujour­d’hui, avec String Ensemble, réalisé cette fois en asso­cia­tion avec Audio­bro, déjà mentionné plus haut.

Intro­du­cing Native Instru­ments Symphony Series – String Ensemble

Rien de changé dans la procé­dure d’ac­qui­si­tion et d’au­to­ri­sa­tion des biblio­thèques (et logi­ciels pesant un certain poids) chez Native : après achat sur le site (499 euros, ou 299 euros grâce à l’op­tion Tran­si­tion, pour les posses­seurs de Komplete 9 Ulti­mate par exemple), on télé­charge l’ins­tal­leur de la biblio­thèque, permet­tant de rapa­trier sur l’or­di­na­teur les 34 Go de conte­nus (équi­valent à 44 Go une fois décom­pres­sés depuis le format native de Nati­ve…), en plusieurs fois si néces­saire.

Il faudra dispo­ser de Kontakt version complète ou de Kontakt Player (gratuit) depuis la version 5.5, les spéci­fi­ca­tions sont donc celles de ces logi­ciels. On auto­ri­sera la biblio­thèque direc­te­ment via le Service Center ou via l’on­glet Libra­ries dans Kontakt, et le bouton Acti­vate. On est ensuite prêt à travailler.

Consti­tu­tion athlé­tique

Visi­ble­ment, Native a choisi de revoir les choses à la baisse dans la consti­tu­tion des pupitres, alors que Brass propo­sait un regrou­pe­ment par huit instru­men­tistes par section (37 instru­men­tistes répar­tis en quatre pupitres de huit joueurs plus cinq solistes). La présente biblio­thèque compte une forma­tion compre­nant 60 instru­men­tistes, 30 violo­nistes (16+14), 12 altistes, 10 violon­cel­listes et huit contre­bas­sistes (soit deux altos et une contre­basse de plus que Holly­wood Strings, pour ordre d’idée), ce qui corres­pond à une forma­tion assez tradi­tion­nelle de l’or­chestre sympho­nique. Tiens, première chose à remarquer, là où Brass propo­sait d’en­trée Brass Solo, une version avec solistes, String Ensemble vient seul… La suite au prochain épisode ?

Native Instruments String Ensemble : 01 Full

On peut dès le départ se poser la ques­tion de la cohé­rence sonore entre les deux parties de l’or­chestre, puisque les Brass ont été enre­gis­trés dans une église améri­caine (Saint Paul), alors que String Ensemble l’a été dans une salle (non préci­sée) de Buda­pest, fréquem­ment utili­sée par l’or­chestre sympho­nique de Buda­pest (sans que l’on soit sûr non plus que les musi­ciens soient ceux de l’or­chestre. On peut cepen­dant imagi­ner que le studio utilisé soit celui de Radio-Bartok, dont les dimen­sions pour­raient corres­pondre à celle indiquée par l’édi­teur (plafond à plus de neuf mètres). On revien­dra sur la ques­tion de l’en­vi­ron­ne­ment sonore.

L’or­ga­ni­sa­tion des programmes est très simple : cinq présets, Violins, Violas, Cellos, Bass et String Ensemble, et c’est tout. Pourquoi pas, mais on peut se deman­der pourquoi la Symphony Series ne présente pas les mêmes hiérar­chies sur son ensemble, puisque Brass offrait des dossiers compor­tant un programme global au nom de l’ins­tru­ment, puis des arti­cu­la­tions sépa­rées incluant elles-mêmes des varia­tions. Il peut être parfois préfé­rable de char­ger une seule arti­cu­la­tion (gestion du CPU, de la RAM, du strea­ming, etc.) plutôt qu’un programme les regrou­pant toutes.

On retrouve en revanche la même inter­face graphique, dont nous avions salué la réus­site, graphique et ergo­no­mique, ainsi que son orga­ni­sa­tion en onglets, au nombre de trois, Perfor­mance, Mixer et Setup A+B (ou Setup I+II pour Violins et String Ensemble). Perfor­mance reprend exac­te­ment les fonc­tions mises en place pour Brass, à savoir le gros rota­tif permet­tant de jouer sur la dyna­mique via la molette de modu­la­tion (ou autre contrô­leur continu), permet­tant de passer d’at­taques douces à petit volume, à plus marquées dans les réglages supé­rieurs. Quatre tirettes permettent ensuite de modi­fier l’ex­pres­sion (volume global par rapport à un réglage de dyna­mique, c’est la combi­nai­son des deux qui donnera le côté réaliste du jeu), l’en­ve­loppe dyna­mique de volume (Attack, Release) et le timbre des instru­ments (Bright­ness). Choix diffé­rents de Brass, donc.

Native Instruments String Ensemble : Browser

À l’iden­tique, on sélec­tionne les arti­cu­la­tions via KeyS­witches (ou via contrô­leur MIDI). Celles-ci sont au nombre de 11, entre Legato, Legato Vibr. Cntr. (sauf pour les Basses), Sordino Sus. Vib, Tremolo, Trills (sauf pour les Cellos et Basses), Harmo­nics, Stac­cato, Spic­cato, Pizzi­cato et Octave Run Up (sauf pour les Basses). Les Basses profitent, elles, de pizzi­ca­tos Bartok, et de Marcato. On peut donc program­mer son propre Set grâce à l’Ar­ti­cu­la­tion Slot Setup, en défi­nis­sant l’ordre des huit slots, ainsi que le pré-réglage des volumes via rota­tif indi­vi­duel, et la plage de réponse à la vélo­cité, puis sauve­gar­der le programme sous le nom désiré. Tout aussi réussi que dans Brass.

On para­mètre ensuite le seuil de passage entre les arti­cu­la­tions Porta­mento à Legato suivant la vélo­cité, ainsi que la vitesse d’exé­cu­tion du Porta­mento (Speed). L’édi­teur précise bien qu’il s’agit là d’ar­ti­cu­la­tions réel­le­ment enre­gis­trées, donc non simu­lées comme cela peut parfois être le cas.

Voici quelques exemples de ces arti­cu­la­tions qui utilisent l’Auto Divisi (une des grandes forces de cette biblio­thèque, abor­dée plus avant).

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Les arti­cu­la­tions Vibr. Ctrl. disposent d’un taux de vibrato réglable, hélas situé par défaut dans la page deux des contrô­leurs sur le clavier KKS ; mais comme on peut réas­si­gner à loisir les contrô­leurs dans le Komplete Kontrol, ceci pourra être aisé­ment modi­fié.

On enten­dra ici les Cellos et les Violas.

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Native Instruments String Ensemble : EQ

Les arti­cu­la­tions Harmo­nics disposent quant à elles d’un réglage de durée de relâ­che­ment supplé­men­taire.

Les arti­cu­la­tions courtes sont pour­vues de réglages diffé­rents, ce qui semble logique… Ainsi d’un Round Robin, pouvant être continu (l’un après l’autre dans l’ordre) ou pseudo-aléa­toire (entre deux et quatre échan­tillons suivant l’ins­tru­ment). Le bouton Slam applique une compres­sion plus ou moins forte pour un effet de son plus massif. Autre chan­ge­ment, la section Repe­ti­tion, dans laquelle on choi­sira une divi­sion ryth­mique (croche, trio­let de croches, et double-croche) et une figure ryth­mique, hélas non program­mable (pas d’ac­cent, Accent sur le 1, sur 1 et 3 et sur Strong Accent 1 + 3).

Quelques exemples de cette section, sur les diffé­rentes arti­cu­la­tions.

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On dispose dans Mixer, et pour chaque programme, d’un master Stereo, et de prises Close, Mid et Far, dont on peut choi­sir les sorties (en fonc­tion de celles réglées dans Kontakt ou Komplete Kontrol) et que l’on peut acti­ver, désac­ti­ver et mixer comme désiré.

Voici plusieurs exemples des trois pers­pec­tives sonores, puis du pré-mix Stereo.

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Native Instruments String Ensemble : Mixer

Dans cette même page, on trou­vera l’EQ trois bandes (deux semi, un para­mé­trique), la réverbe à convo­lu­tion dotée d’IR spéci­fiques (Cine­ma­tic, produite par Audio­bro, offrant quatre présets, Modern Film, Lush Film, Clas­sic Film et Lush Clas­sic, et utili­sant une IR nommée LA Verb, plus 100 IR signées Soun­di­ron, et présentes dans Brass, ce qui permet­tra d’es­sayer de mêler les deux biblio­thèques indé­pen­dam­ment de la signa­ture de leurs « pièces » d’en­re­gis­tre­ment diffé­rentes), deux filtres (HiPass, LoPass) et un compres­seur (le Solid Bus), EQ, réverbe et Comp pouvant être acti­vés/désac­ti­vés selon les besoins. On pourra aller sauve­gar­der les IR de la réverbe Cine­ma­tic dans les réglages User, en mode d’édi­tion, afin de les récu­pé­rer pour Symphony Series – Brass, pour assu­rer une autre cohé­sion sonore à l’en­semble.

Le gros morceau

Une des grandes forces de LASS réalisé par Audio­bro était l’in­té­gra­tion des divisi, indis­pen­sables si l’on ne veut pas se retrou­ver avec des orchestres de taille tota­le­ment irréa­liste. Prenons l’exemple de la _5e_ de Mahler : les violons I jouent quatre notes (les trémo­los, partie 18, _Klagend. Nicht Eilen._).

Native Instruments String Ensemble : SlotSetup

Si on veut repro­duire ce passage, ou écrire quelque chose dans le genre, il faut donc une biblio­thèque propo­sant premiers et seconds violons, ce qui n’est pas le cas de toutes. Et enfin, la possi­bi­lité de sépa­rer les sections pour attri­buer les voix néces­saires. Sinon, on se retrouve avec des monstres invrai­sem­blables, avec quarante instru­men­tistes, voire plus (une section complète de violons compo­sée de 20 instru­men­tistes, sans répar­ti­tion premiers/seconds ni divisi, avec un accord de quatre notes, se trans­forme en section de 80 instru­men­tistes !).

Avec String Ensemble, il suffit d’ac­ti­ver la partie Auto Divisi, pour que le logi­ciel divise et répar­tisse les voix auto­ma­tique­ment, grâce à l’en­re­gis­tre­ment réel de petites sections. Pour les violons, par exemple, on dispose du pupitre complet (30 instru­men­tistes), mais aussi de Violons I (16), Violons II (14), et la divi­sion de ces sections en deux parties distinctes (Violons IA et IB, huit instru­men­tistes chacune et Violons IIA et IIB, sept chacune).

Prenons un accord de quatre notes, sur l’en­semble du pupitre (30 violons) sans acti­ver l’Auto Divisi. On enten­dra donc… 120 instru­men­tistes !

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Main­te­nant acti­vons l’Auto Divisi, et jouons le même accord. Le résul­tat est bien plus natu­rel, se répar­tis­sant en 8+8+7+7. On enten­dra dans l’exemple l’ac­cord complet, puis l’égre­nage des notes permet­tant d’en­tendre au fur et à mesure la divi­sion se faire et la masse orches­trale chuter d’au­tant.

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Bien sûr, on ne pourra pas repro­duire tous les cas de figure, tel l’exemple de Mahler, qui résul­te­rait ici en une section de premiers violons de 32 instru­men­tistes (8+8+8+8). Pas tota­le­ment réaliste, mais déjà plus crédible que les 120 du départ…

Bilan

Ce qui faisait, entre autres, le succès des LASS était bien entendu la possi­bi­lité d’uti­li­ser des divisi. Leur inté­gra­tion ici s’ajoute à l’ex­cel­lente qualité sonore de la biblio­thèque, et à celle de la program­ma­tion (montage, édition, bouclages, cross­fades, keys­witches, etc.).

On rencontre peu d’ar­te­facts sonores, le passage entre les layers de réponse à la vélo­cité s’ef­fec­tue en douceur (jusqu’à quatre niveaux), seules les trop grandes modi­fi­ca­tions de tempo se feront entendre lors de l’uti­li­sa­tion des Runs, qui sont eux-mêmes un des bonus très inté­res­sants de la biblio­thèque (mineurs et majeurs ascen­dants). Mais comme on l’in­diquait dans le test de Brass, il vaut mieux effec­tuer un bounce à la vitesse d’ori­gine, puis utili­ser un logi­ciel perfor­mant pour viser le tempo de desti­na­tion. Autre chose à prendre en compte : en termes de jeu live, il faudra prendre l’ha­bi­tude de légè­re­ment jouer en avant, comme les instru­men­tistes le font, d’ailleurs. Et en cas de program­ma­tion dans le Piano Roll, ne surtout pas quan­ti­ser, et ne pas hési­ter à avan­cer les notes par rapport à la grille, sous peine de perdre le béné­fice du réalisme de la biblio­thèque.

On appré­cie aussi la très belle qualité sonore des prises Close, qui le sont réel­le­ment (Close…). Ce sera d’ailleurs un problème avec Brass, puisque l’on est obligé pour ceux-ci de couper sévè­re­ment le Release, les prises dites « Close » conte­nant beau­coup trop de pièce…

Bref, les deux éditeurs réunis ont réussi un très bon produit, qui pour­rait parfai­te­ment conve­nir en temps que premier achat, en offrant de plus les divisi, ce qui est main­te­nant indis­pen­sable à toute biblio­thèque digne de ce nom (il faut par exemple ache­ter les Holly­wood Diamond chez East West pour y avoir droit, et avec moins de souplesse et de faci­lité d’uti­li­sa­tion qu’ici. Sans comp­ter qu’ils coûtent 840 euros, plus les 200 euros de disque dur et clé iLok…).

Bref, Symphony Series – String Ensemble est une belle réus­site, méri­tant un Award Valeur Sûre, que je m’em­presse de lui accor­der. Et l’on attend de pied ferme les instru­ments solo.

Télé­char­gez les extraits sonores (format FLAC)

  • Native Instruments String Ensemble : 01 Full
  • Native Instruments String Ensemble : Browser
  • Native Instruments String Ensemble : Conv1
  • Native Instruments String Ensemble : Conv2
  • Native Instruments String Ensemble : Divisi
  • Native Instruments String Ensemble : EQ
  • Native Instruments String Ensemble : Groups
  • Native Instruments String Ensemble : Knobs
  • Native Instruments String Ensemble : Layers
  • Native Instruments String Ensemble : Mixer
  • Native Instruments String Ensemble : MixerFX
  • Native Instruments String Ensemble : Performance
  • Native Instruments String Ensemble : SectionSetup
  • Native Instruments String Ensemble : Slots
  • Native Instruments String Ensemble : SlotSetup
  • Native Instruments String Ensemble : Sorties

 

Notre avis : 9/10

Award Valeur sûre 2016
2016
Valeur sûre
Award

  • Conception
  • Réalisation
  • Auto Divisi, génial
  • Qualité de la programmation
  • Nombre d’articulations
  • Quatre Layers de réponse à la vélocité
  • Prises Close très réussies
  • Round Robin
  • 100 IR réalisées par Soundiron, déjà dispo dans Symphony Series - Brass
  • Quatre IR Cinematic supplémentaires
  • Runs, rarement fournis
  • Intégration avec les claviers Kontrol S-Series

  • Acoustique différente de celle de Symphony Series - Brass
  • Rythmes de Répétition non programmables
  • Répétition moins convaincante que le reste
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