[SONDAGE] Rationnaliser son home Studio
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- 1 less is best (99 - 38%)
- 2 besoin de place (81 - 31%)
- 3 besoin de gagner du temps (65 - 25%)
- 4 Trop de matos (62 - 24%)
- 5 besoin d'argent (26 - 10%)
- 6 atteint la limite d'une collection (9 - 3%)
IPM
étant dans cette démarche, vos conseils sont les bienvenus... je mettrai des sondages dans le thread cela permettra d'avoir une vision globale
IPM
J’arrive à un bout, une sorte d’aboutissement mais qui au final n’est pas instinctif...ou même avec un mixer analogique Roland 48 voies et 5 départs d’effets par voies cela devient une véritable usine à gaz... comme coyote la partie câblage me gonfle de plus en plus... j’ai beau avoir des patchbay, retrouver le bon jack TRS dans cette araignée de multipaire commence à me saouler
Je suis en train de me demander si un petit set up sur un grand bureau avec un synth desktop numérique une bar et une petite ssl six et un sequenceur hardware ne suffirait pas à tout cela...
j’enregistre actuellement sur des Dr8 mais j’avoue que depuis mon passage à Luna, je retrouve une certaine facilité de compo et d’enregistrement , sans tomber dans l’usine à gaz des listes de plugs in interminables...
Une sorte de mix entre la partir avant enregistrement en hard et un e sorte de magnéto multipiste en soft.
alex.d.
Je ne me reconnais pas du tout dans cette démarche, d'autant plus que, moi qui ait la réputation d'être rationnel, justement, je ne fonctionne pas du tout comme ça. Tous mes achats sont mûrement réfléchis (parfois un an d'étude de marché avant d'acheter), je garde mes instruments longtemps (10-15 ans), j'achète peu et à chaque fois avec une bonne raison. J'achète un instrument pour le rôle qu'il va jouer : j'ai la workstation pour les sons généralistes, le gros analo qui va en général faire ma voix principale et clavier de commande, celui dédié à la basse, le préposé aux séquences, la boîte à rythme analo, etc. Chacun a sa case. Si la case est remplie par un instrument qui donne satisfaction, pourquoi en acheter un autre ? Mais à l'inverse, je ne comprends pas ceux qui disent qu'il suffit d'avoir un seul gros mono et pas plusieurs : si on veut pouvoir jouer lead, basse, et séquences en même temps (et pas en re-re, moi je veux pouvoir entendre tout ensemble sinon ça casse le processus créatif), il faut bien plusieurs instruments.
De mon point de vue, ça ne sert à rien d'en avoir le plus possible, mais pas non plus le moins possible. Il faut que chaque besoin soit satisfait en fonction du style de musique que l'on joue. Et donc justement, quand on est rationnel depuis le début, c'est amusant de voir tout ce monde qui veut "rationaliser".
IPM
on avait des épandeur de 32 canaux multitimbrales, mais dont la qualité n'avaient rien a voir avec la définition d'aujourd'hui. il y avait vraiment un son Roland, Korg ému ensoniq... les effets numériques hors de portée et l'analogique lorsque l'on habite pas paris, inaccessible.
j'ai du acheté au fur et à musure, ce qui s'offrait aussi a moi et sans aucun moyen de tester et surtout comparer. tout ceci peut paraitre préhistorique, mais internet n'existait pas, les seules petites annonces étaient celles dans Keyboard magazine ou éventuellement dans quelques magasins d'occasion dans le 9eme, quand on pouvait y aller une fois par an.
donc non, il ne s'agit pas de collectionnite aigue. d'ailleurs, il y a l'interview de Nicolas Godin de AIR qui explique très bien tout cela. donc attention, avoir bcp de matos, ce n'est pas forcement être un musicien shooté au nouveau matos.
aujourd'hui, la qualité de son est top, en hardware et numérique. on peut d'ailleurs objectif tout faire in the box. après il y a le plaisir de jouer instinctivement, le rapport à un front panel, la jouer de glisser un fader de console analogique, le poids d'un Setup a trimballer en concert, et le compromis à trouver entre qualité et ce dont on aime utiliser mais le plus fréquemment possible
linn134
Et donc justement, quand on est rationnel depuis le début, c'est amusant de voir tout ce monde qui veut "rationaliser".
Tu peux rationnaliser plus efficacement quand tu as déjà une certaine culture du matériel et des habitudes de production. Je ne dis pas que ceux qui accumulent le matos sont incultes, ça n'est pas le propos. Ce que je suggère est plutôt qu'avec le temps, la pratique et la possibilité d'avoir joué beaucoup de machines on finit par savoir ce dont on a besoin. Certains parviennent à tout faire avec deux ou trois machines, d'autres ont besoin d'une forme d'abondance pour sentir qu'ils ont le choix, d'autres encore finissent par conserver une boîte de production (arrangeur, ordi, workstation...) et une ou deux guitares et ça leur va.
On peut tout faire "in the box" mais ça n'est pas du goût de tous. J'étais un ardent défenseur du 100% hardware, puis j'ai intégré très rapidement un peu de soft au point de ne plus avoir que du soft pendant un moment. Et une machine est revenue. Puis une autre... A chaque nouvelle arrivée il me fallait revoir toute la logique pour lui faire une place alors que je faisais très bien sans. Aujourd'hui je sais que le hardware me fait perdre du temps, rend plus compliqué mes sauvegardes de projets, prend de la place et me fait perdre la rapidité de mise en oeuvre, mais je conserve quand même quelques boîtes parce que c'est aussi un plaisir d'avoir une sensation tactile différente. Elle me coûte à la fois en pognon, en place et en temps mais je m'arrange pour que ça soit rentabilisé en agrément et en apport d'idées.
Mon principal problème reste le rapport très asymétrique entre l'acquisition d'un matériel et son apport réel au quotidien. Je suis toujours content de récupérer un nouveau bidule, sauf qu'il est dès le départ envisagé qu'il ne restera pas. Et c'est très souvent ce qui se produit : une semaine dessus à le tester et il dégage la plupart du temps. Je le fais de moins en moins grâce au software, si j'en ai un usage limité tant pis : il n'occupe pas une étagère. Au contraire si j'en suis content j'en ai virtuellement dix. Et ça ne sonne pas moins bien quand c'est logiciel, les choses sont différentes aujourd'hui.
Bref, tout ça est très intéressant et on voit clairement qu'il y a autant de rationalisation que d'habitudes de production. Tout est une question d'équilibre, les minimalistes en veulent moins, les gourmands en veulent plus. Tout va bien si on n'impose pas à un minimaliste de faire de la musique chez un gourmand et vice-versa.
Instruments Kontakt gratuits / FLUIDSHELL Design
Démos Audio / Soundcloud BTS & La chaîne YouTube
"001001001111010010010010100010 !" Mireille DAC.
[ Dernière édition du message le 26/04/2021 à 13:32:08 ]
coldwave
c'est que j’aime bien ne garder que ce que je suis (suivre)....
j'ai fait "ne plus suivre" mais ça apparaît toujours... :-/
thanks
> misuk YouTube Matsuka Dub
[ Dernière édition du message le 26/04/2021 à 13:34:53 ]
Will Zégal
J'ai l'impression que pour tous les participants, vous achetez plein de matos dans tons les sens jusqu'à vous laisser déborder ou submerger, puis vous réduisez, et ici vous cherchez à coller une étiquette sur la raison qui a été le déclic pour réduire (puisqu'en filigrane, j'ai cru comprendre que "rationaliser" = réduire).
Je ne me reconnais pas du tout dans cette démarche, d'autant plus que, moi qui ait la réputation d'être rationnel, justement, je ne fonctionne pas du tout comme ça. Tous mes achats sont mûrement réfléchis (parfois un an d'étude de marché avant d'acheter), je garde mes instruments longtemps (10-15 ans), j'achète peu et à chaque fois avec une bonne raison
En ce qui me concerne, j'ai le même genre de démarche d'achats que toi. Il y a peu d'achats que j'ai faits sur des coups de coeur ou de tête. Un DX-7 pour avoir un grand clavier qui fait du son sans tout allumer et un peu par nostalgie à une époque (finalement, son flightcase m'a plus servi que le synthé) et quelques rares trucs.
Seulement, les besoins évoluent. La plupart des trucs surnuméraires que j'ai sont des trucs dont j'ai eu un réel besoin à une époque et dont je n'ai plus l'usage aujourd'hui.
J'ai aussi pas mal de trucs abandonnés par des copains. Du genre "je déménage, j'ai pas la place pour l'instant. Toi qui a la place, tu peux pas prendre mon clavier/console/drumpad ?", etc. Avant, je disais OK, mais maintenant, une bonne partie de ces trucs m'encombrent.
Push-Pull
(Mis à part le côté doublage de matos pour des impératifs de live, etc)
Electric boogie
sonicsnap
En fait, il faut savoir ce qu'on veut obtenir de son studio et en fonction de ça, avoir le matériel (hardware ou software) qui permettra d'être le plus à l'aise et le plus efficace. Pour certains, ça peut passer par de nouvelles acquisitions d'un matériel adapté.
Pour ma part, je ne me plains pas d'avoir pléthore de softwares (qu'au bout de dix ans je commence à apprivoiser
[ Dernière édition du message le 26/04/2021 à 17:08:01 ]
spiderjerusalem
Dans mon optique "gain de place", j'ai viré tout ce qui est console de mixage. En home studio, ça ne sert à rien, c'est moins bon au niveau son qu'une interface audio (sauf exception...), ça prend de la place et de la poussière.
C'est à dire sans faire marcher mes connaissances, sans utiliser l'intellect, la réflexion, mais en fonctionnant à l'instinct, avec le chemin le plus court possible entre mes tripes et la musique et le son.
Pour en revenir au cas très précis du la config live, j'ai longtemps souhaitez avoir une config assez chargé (tout est relatif, selon qui et quoi hein...). Faut dire aussi qu'avec mon groupe, on a longtemps eu notre propre local. Du coup, s'installer rapidement n'était pas un problème. Et on a fait des concerts où y avait une heure d'installation. Pour jouer 30 minutes c'est quand même con. Mais bon, à la rigueur c'est pas ce ratio qui est important.
Un moment on a du passer par la case local payant et forcément quand chaque minute compte, on commence aussi à revoir son set et à l'optimiser. J'ai commencé à vraiment réfléchir en amont un set simple et rapide. Etant surtout sur du synthé analo en desktop, j'ai essayé beaucoup de possibilités... et finalement, la petite révolution que j'ai eu ces dernières années c'est le Digitone. Un desktop simple et facile à trimballer, autonome si besoin (puisque clavier intégré mais bon, c'est naze mais c'est là), multitimbrale, polyphonique.... avec une patte bien à lui mais capable de fonctionner comme un VA si on passe un peu de temps dessus. Bref, c'est un ensemble de contrainte qui m'a fait arriver à cette config là qui aujourd'hui me satisfait pleinement.
Citation :J'ai l'impression que pour tous les participants, vous achetez plein de matos dans tons les sens jusqu'à vous laisser déborder ou submerger, puis vous réduisez, et ici vous cherchez à coller une étiquette sur la raison qui a été le déclic pour réduire (puisqu'en filigrane, j'ai cru comprendre que "rationaliser" = réduire).
Je ne me reconnais pas du tout dans cette démarche, d'autant plus que, moi qui ait la réputation d'être rationnel, justement, je ne fonctionne pas du tout comme ça. Tous mes achats sont mûrement réfléchis (parfois un an d'étude de marché avant d'acheter), je garde mes instruments longtemps (10-15 ans), j'achète peu et à chaque fois avec une bonne raison
En ce qui me concerne, j'ai le même genre de démarche d'achats que toi. Il y a peu d'achats que j'ai faits sur des coups de coeur ou de tête. Un DX-7 pour avoir un grand clavier qui fait du son sans tout allumer et un peu par nostalgie à une époque (finalement, son flightcase m'a plus servi que le synthé) et quelques rares trucs.
Oui, moi aussi, c'est ce que je disais plus haut. Pas d'achat coup de tête, pas d'achat sans besoin ou sans réel envie et passé du temps à réfléchir, écouter, vérifier.
Quant à la notion même de "rationaliser" c'est vrai qu'on pourrait y voir la volonté de réduire, mais l'idée est surtout, selon moi, d'avoir la config la plus logique et intelligente selon ses besoins (envies, ce qui manque, ce qu'il faut pour arriver à ça etc...) et ses réalités (finances, place, l'aspect raisonnable de ce qui peut s'apparenter à un caprice, doublon...).
c'est con que Farkey soit plus sur AF....
C'est casse-pieds de plonger dans l'avalanche de sous-menus de machines parfois plus polyvalentes. Et quand les options sont résumés dans un écran LED à coups de "DnP", "Sūt", "UEL", "r-S" et autres, bonjour la galère quand on oublie tout de semaine en semaine
de mon coté, j'ai commencé avec rien dans les années 90, à l'époque on avait du matériel, très polyvalent, mais qui en terme de qualité n'était pas exceptionnel.
on avait des épandeur de 32 canaux multitimbrales, mais dont la qualité n'avaient rien a voir avec la définition d'aujourd'hui. il y avait vraiment un son Roland, Korg ému ensoniq... les effets numériques hors de portée et l'analogique lorsque l'on habite pas paris, inaccessible.
j'ai du acheté au fur et à musure, ce qui s'offrait aussi a moi et sans aucun moyen de tester et surtout comparer. tout ceci peut paraitre préhistorique, mais internet n'existait pas, les seules petites annonces étaient celles dans Keyboard magazine ou éventuellement dans quelques magasins d'occasion dans le 9eme, quand on pouvait y aller une fois par an.
Oui, j'ai commencé à m'intéresser au matos en 98 et y avait pas le même choix (en terme de type) qu'aujourd'hui. Et j'ai aussi eu cette période ou je cherchais surtout des specs et des possibilités les plus larges possibles au moment de chercher un nouvel achat. "pour 600 balles, je veux de la polyphonie dans tous les sens, mais aussi qu'il puisse refaire le placo et le café".
En 2008 j'ai eu un déclic : j'ai commencé uniquement à chercher des bécanes dont le son me plaisait. Ça change pas mal la donne.
https://brblth.bandcamp.com/ -> Primal, nouvel album en DL.
[ Dernière édition du message le 26/04/2021 à 17:48:31 ]
Analog_Keys

IPM
[ Dernière édition du message le 26/04/2021 à 18:06:56 ]
midiphil30
Il nous renvoie aussi à une réalité... aujourd'hui "l'audio pro" et la "lutherie" , de la guitare au synthé, est devenu un bien de consommation de masse comme un autre qu'on le veuille ou non... et les Amazon, Behringer, Apple,etc. par exemple ne s'y sont pas trompés et s'y sont engouffrés allégrement! Que tout le monde puisse faire de la musique dans notre société de consommation basée sur le loisir est à vrai dire une idée louable... et aussi très intéressante financièrement pour ces grosses sociétés.
De plus, nous les humains, comme le ferait un passionné de bagnole, nous nous laissons bercer par tous ces rêves de technologies et de progrès...! ... par toute cette beauté matérialiste... (moi le premier, trop souvent à mon gout d'ailleurs...)!
Le revers de la médaille, c'est justement de se laisser déborder par la technologie et le matériel et ne plus faire de musique par exemple ou d'avoir tellement de choix à portée de mains que nous ne savons plus quoi choisir justement...! une sorte de burn-out créatif... et c'est le vide finalement qui guette (et qui gagne).
Le plus gros problème aujourd'hui, c'est que cette industrie participe à la destruction de notre planète (matériau, fabrication, énergie,transport, etc.)
Le deuxième soucis, c'est que ça nous fait croire qu'il suffirait d'avoir plein de technologie pour faire de la musique. (j'en ai déjà parlé).
La troisième erreur est cette soi-disant démocratisation que procurerait toute cette profusion de matos, pour les jeunes par exemple. De mon point de vue, cela engendre surtout la production de produits à bas cout, de mauvaise qualité, où le plaisir immédiat (comme une sorte de jouet) est favorisé au détriment d'un travail de longue haleine, d'un approfondissement (ce que demande quand même la production d'une "œuvre musicale" quand même... enfin, il me semble...non?).
Bon je me suis un peu écarté du sujet principal... ou pas. Finalement, si l'auteur du tread a posé ce sondage , c'est certainement que toutes ces problématiques l'intéressent...
Rationaliser, c'est peut-être devenir un peu plus raisonnable...un peu plus sobre...un peu plus musicien finalement.
Qui dort, din.
[ Dernière édition du message le 26/04/2021 à 18:13:14 ]
Ema
Un exemple typique de rationalisation à l’extrême.
J'ai longtemps fait ça (plus de 10 ans), y compris dans le TGV entre Paris et Lyon ou Paris en Nantes, mais sans disque dur externe (2 disques dans mon mac + sauvegarde sur carte SD (lecteur SD intégré au Mac)), sans carte son (la sortie casque du mac suffit), sans souris et un mini clavier Behringer à 50 euros (2 octaves; je n'aime pas les mini touches). J'ai maquetté plusieurs albums et sessions live comme ça (parties clavier, finger drumming, etc.). Par contre, il faut reprendre tout le mix après en studio (surtout quand on bosse dans le train). J'avais un 15", puis plus tard un 13" (downsizing lié à cet usage) sur la tablette rabattable du train et le clavier sur les genoux...
ça a longtemps été mon usage principal des instruments VST (qui était tous remplacés ensuite par des instruments hardware sur les prises définitives).
Globalement, c'est quand même pas optimum, mais quand on ne peut pas faire autrement...
[ Dernière édition du message le 26/04/2021 à 18:35:26 ]
slave1802
sonicsnap
redcarp
Rhingo
Je m'éloigne un peu du sujet, mais je trouve de plus en plus difficile à pardonner le fait que dans les reviews AF (ou de tout site/chaine qui fait des review de matos de musique/electronique), le cout ecologique et energetique du produit ne rentre pas en compte dans la note finale. Comme si pour un synthé pas cher, qui sonne terrible, avec une ergonomie parfaite et une construction robuste, le fait qu'il soit produit dans des conditions humaines ignobles et ait une empreinte carbonne gigantesque n'était pas un défaut aussi prévalant que n'importe quel autre aspect.
Et rationaliser = prendre son temps. D'une part dans la création : même si les contraintes de temps et les deadlines ont leur importance dans le processus créatif, dans notre milieu, la pression sous-jascente et recurrente de toujours proposer de nouvelles choses est de plus en plus toxique à mes yeux (et c'est un phénomène qui est encore accentué avec les réseaux sociaux et l'idée que chacun est désormais créateur, performateur et public à la fois). Et aussi dans la consommation : prendre le temps de choisir son instrument (je suis complètement coupable de commander des instruments sur thomann et de profiter des 30 jours de retour pour les essayer, ce qui en empreinte carbone se pose quand même là), de trouver ou l'acheter, etc....
C'est d'ailleurs pour ça que je me reconnais aussi dans ce que Sonic dit sur la contrainte de temps.
sonicsnap
Le plus gros problème aujourd'hui, c'est que cette industrie participe à la destruction de notre planète (matériau, fabrication, énergie,transport, etc.)
Dans ce cas, est-ce que la "softwarisation" de la musique ne serait pas plus écologique que les instruments hardware? Pas de matériau ni de transport. Remplacer tous les instruments par un unique ordinateur et à la rigueur un clavier maître..
alex.d.
spiderjerusalem
@Sonicsnap : c'est compliqué car tout ça représente de la data et ça bouffe pas mal d'énergie. C'est ce que je disais plus haut : c'est pertinent, tout ça, si tu fais en sorte d'être "sobre", avec le moins d'écran possible, le moins souvent renouvelé, le plus petit possible... et faut éviter tout ce qui est en streaming et sur le cloud. Là la réflexion devient pertinente j'imagine.
https://brblth.bandcamp.com/ -> Primal, nouvel album en DL.
THOMAS charette
*Seed*
A Marseille par exemple à part un sub37 et une tb3 je n ai jamais trouvé un synthe à essayer .
Et audio solution qui n'est pas très loin de marseille ils n'ont pas de showroom ou d'exemplaire en test?
car c'est une excélente boutique en ligne, je pensais que la boutique irl était le reflet de la boutique web
Sysex and sun
Will Zégal
Il nous renvoie aussi à une réalité... aujourd'hui "l'audio pro" et la "lutherie" , de la guitare au synthé, est devenu un bien de consommation de masse comme un autre qu'on le veuille ou non...
Je suis réservé. Behringer a beau être devenu un gros ogre dans son secteur, ça reste un nain à côté des fabricants de produits de consommation de masse, les Sony, Samsung, Apple, LG...
Le marché musical s'est peut-être étendu (quoi que), mais ça reste un marché de niche. Native Instruments, c'est quelques centaines de salariés. Arturia, 60. Apple, 137 000, Renault, 177 000 personnes.
De plus, nous les humains, comme le ferait un passionné de bagnole, nous nous laissons bercer par tous ces rêves de technologies et de progrès...!
C'est le système du capitalisme et de la société de consommation : on paye très cher des gens pour nous convaincre qu'il faut absolument qu'on achète des produits fabriqués par des gens payés pas cher, puis pour nous convaincre quelques temps pour tard qu'il faut racheter un produit similaire à ce qu'on a déjà, mais que le nouveau il est si tant tellement plus mieux.
Je m'éloigne un peu du sujet, mais je trouve de plus en plus difficile à pardonner le fait que dans les reviews AF (ou de tout site/chaine qui fait des review de matos de musique/electronique), le cout ecologique et energetique du produit ne rentre pas en compte dans la note finale. Comme si pour un synthé pas cher, qui sonne terrible, avec une ergonomie parfaite et une construction robuste, le fait qu'il soit produit dans des conditions humaines ignobles et ait une empreinte carbonne gigantesque n'était pas un défaut aussi prévalant que n'importe quel autre aspect.
C'est que c'est extrêmement difficile à évaluer. Cela demande des cabinets d'experts entiers.
Dans ce cas, est-ce que la "softwarisation" de la musique ne serait pas plus écologique que les instruments hardware? Pas de matériau ni de transport. Remplacer tous les instruments par un unique ordinateur et à la rigueur un clavier maître..
Mais des serveurs, des réseaux... c'est 10% de la consommation électrique mondiale, laquelle est encore très carbonée.
Je ne crois pas qu'on puisse faire de généralité.
mais vous ferez tous les efforts que vous voudrez ça ne compensera toujours pas l usine AZF près de chez vous . Faire gaffe c est bien , mais c est toute la magie du libéralisme de faire porter la responsabilité sur l individu
Absolument, mais ça n'empêche pas d'être vertueux. Et ça a des conséquences. Par exemple, la grande distribution est un véritable fléau. Cesser d'acheter dans la grande distribution pour aller chez les producteurs locaux au marché, ça n'est pas qu'une question de bilan carbone personnel. C'est affaiblir tout un système délétère.
Après, on fonctionne tous à l'intérieur d'un système avec les contraintes qu'ils nous impose et les trucs sur lesquels il nous laisse peu de choix. Agissons là où on a le choix, mais n'oublions pas aussi d'agir pour changer le système général.
En tous cas, je trouve assez sain que les questionnements écologiques et consuméristes se retrouvent dans un tel sujet. Pas sur que ça aurait été le cas il y a 10 ans. Ou pas sans moulte protestations.
[ Dernière édition du message le 26/04/2021 à 22:24:13 ]
linn134
Instruments Kontakt gratuits / FLUIDSHELL Design
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"001001001111010010010010100010 !" Mireille DAC.
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