« La ballerina si chiama Bella Rosa »*. Ces quelques mots en italien introduisent « La Ballerina 12/24 », étrange petite pièce musicale tirée de l’album de Steve Vai « Passion And Warfare » sorti en 1990. Au dos de la pochette sont crédités pour ce morceau son compositeur, mais aussi, c’est plus original, le rack d’effets H3000 d’Eventide.
Un peu plus loin sur cette même galette, « Alien Water Kiss », véritable démonstration des capacités de l’engin, achevait à l’époque d’associer durablement l’image du maître à celle de la marque américaine dans l’inconscient collectif des guitaristes. Il faut dire que quelques années auparavant, celle-ci équipait déjà son influent ami et mentor Frank Zappa avec le tout premier harmonizer pour guitare baptisé H910. Près de trois décennies plus tard (l’année dernière pour être exact) sortait enfin le successeur de ces deux appareils, « best of » des stompboxes produites depuis par la firme du New Jersey (Space, ModFactor, TimeFactor, et PitchFactor), et dont le nom même sonne comme un retour aux sources : la pédale H9. Afin d’élargir le cercle de ses adeptes (non, il n’y a pas de sous-entendu graveleux), Eventide nous propose cette année une version CORE, avec le même boîtier et les mêmes fonctionnalités que la version originale, mais avec des effets « à la carte », qui devrait particulièrement intéresser les guitaristes au portefeuille serré et ceux dont les besoins sont plus ciblés.
Luxe, studio et volupté
Après avoir étudié son design général et examiné son physique, on peut se dire qu’il y a quelque chose de vraiment paradoxal dans ce processeur d’effets : s’il a été théoriquement conçu pour parer à toutes les situations, y compris le live comme nous le verrons dans le chapitre suivant, certains détails trahissent ses origines.
Eventide a en effet bâti sa réputation sur des racks de studio haut de gamme. Même en passant au vulgaire format pédale (133 × 118 × 50mm) beaucoup plus simple d’utilisation et transportable, notre Harmonizer garde un aspect classieux avec son sobre boîtier blanc brillant, apparemment solide et relativement léger (0,7 kg), dont l’esprit « Sci-Fi » est accentué par un anneau de LEDs qui entoure une grosse molette centrale. Les deux footswitchs sont quant à eux aussi discrets (au niveau du bruit) que le charme de la bourgeoisie. On s’en prend plein la vue et même l’écran de présentation des présets avec toutes ses couleurs (bleu pour indiquer la connexion Bluetooth, vert pour indiquer l’entrée du signal, rouge pour signifier qu’il est trop élevé) a un côté limite bling-bling. Pour enfoncer le clou, un sac en faux velours noir avec le logo de la marque nous est gracieusement offert pour le promener, ce qui ne manquera pas de rendre notre copine folle de jalousie avec son pov’ Louis Vuitton de clocharde. Très chic, vraiment.
Chic certes, mais vulnérable. La molette au centre, ô combien importante, est en plastique noir. Or le mot « stompbox » est finalement traduisible par « boite que l’on piétine ». En situation live, dans le feu de l’action, on les écrase littéralement. À vue de nez, ce bouton ne supportera pas une douzaine de gigs. On se dit qu’il aurait pu être protégé par une petite barre métallique.
De plus, sur la face haute du boîtier, les cinq connecteurs (deux entrées, deux sorties, stéréo donc, et une entrée pour connecter une pédale d’expression) sont serrés par des écrous en plastique avec des encoches qui se dévissent (trop) facilement aux doigts, l’espace entre les entrées étant trop restreint pour utiliser un outil. Mais qui aurait l’idée saugrenue de les desserrer ? En tournée, ce ne sont pas les œufs de Pâques que nous chercherons, mais les écrous. Enfin, l’alimentation 9V (secteur uniquement), dont nous sommes satisfaits de constater que le câble est assez long pour la scène, parait légère. Notre petite H9 Core est de la haute et semble encore trop tendre pour affronter d’impitoyables concerts. La sortir en live, ça serait un peu comme sortir une Rolls pour participer à un rallye automobile. Ou encore, ça serait prétendre faire du gangsta-rap alors qu’on vient de Boulogne-Billancourt. « Le Booba des multi-effets » si l’on veut. Chassez le naturel, il revient au galop et notre Harmonizer/multi-effets Eventide trouvera, selon nous, bien mieux sa place dans l’environnement cosy d’un studio.
Passées ces réserves, nous remarquerons encore une entrée et une sortie MIDI sur son côté gauche, et, sur la face haute, l’entrée de l’alimentation (sans interrupteur) ainsi qu’une prise mini-USB, pour la connecter à un ordinateur, dans le cas où nous n’aurions pas d’iDevice.
Ah parce qu’il y a besoin d’un iDevice ?
X, Y, Z
Pour tester l’ergonomie et l’intuitivité d’un produit, rien de mieux que son approche directe, sans passer par la notice ni outils tiers, appelée aussi « méthode IKEA » (quand on est trop pressé pour monter le meuble et qu’on rate la moitié des instructions). À l’allumage, le large écran LED nous annonce le numéro du préset sélectionné puis fait défiler son nom en prenant soin auparavant de nous informer sur l’algorithme, ou effet, utilisé. Pour l’activer, il suffit de presser sur le footswitch de gauche, une LED « Active » s’allume alors. Le footswitch droit permet de naviguer entre les sons sans pour autant les mettre en route (pour cela il faudra appuyer de nouveau sur celui de gauche). Pour activer sa fonction tap tempo, j’ai flairé qu’il fallait laisser le pied dessus. Bingo ! La LED « TAP » s’allume alors et l’écran nous indique le nombre de millisecondes ou de BPM. En appuyant sur le bouton « Presets » en haut à droite, la grosse molette noire nous permettra de faire défiler les présets, activés automatiquement quand on la tourne (avec un petit temps de latence). C’est une manière bien plus rapide d’avancer dans les 99 emplacements mis à notre disposition (sauf en live…). Pour les sauver, il suffira de garder « Presets » appuyé.
Les boutons du milieu, X, Y et Z (ça change d’A, B et C !), nous aideront à modifier à la volée certains réglages basiques que nous aurons définis au préalable (la molette, très précise, augmente ou diminue leur valeur). Pour un mode de réglage plus pointu dit « expert », il suffira de les presser plus longtemps.
Tout à fait à gauche j’ai trouvé un mystérieux bouton « Hotknob ». À partir de là, mes talents de devins étant limités, je dois avouer que j’ai fini par ouvrir la notice (en anglais, mais disponible en français ici). J’y ai appris que ce bouton paramétrable transforme le gros potard central en molette d’expression qui influera sur plusieurs réglages en même temps (par exemple pour fixer une nouvelle valeur de feedback et le tempo d’un delay simultanément). Programmé sur tous les présets d’usine, son utilité pose tout de même question. C’est un moindre mal quand on n’a pas de pédale d’expression, mais guitare en mains, on ne peut pas attaquer les cordes ET tourner la molette en même temps, ce qui parait logique, sauf peut-être pour un poulpe, mais je n’ai pas d’amis poulpes guitaristes.
Dans le guide de référence, j’ai aussi découvert tout un tas de fonctions que je n’aurais jamais trouvées instinctivement. Par exemple, pour activer l’accordeur (dont la fréquence de référence est paramétrable), il faut appuyer sur les deux footswitchs en même temps. Vous vous voyez faire cette manipulation en live vous ?
On peut aussi régler le niveau d’entrée pour les guitares dont les micros simples sont trop poussifs (préset activé, footswitch gauche longuement appuyé, puis tourner la molette) et le niveau de sortie quand certains effets de modulation provoquent des changements conséquents de volume (préset bypassé, footswitch gauche longuement appuyé, puis tourner la molette). Pas évident à trouver non plus…
La H9 CORE est très complète, voire complexe, énumérer toutes les options prendrait des mois. Presque tout est assignable et paramétrable, jusqu’au type de bypass ! (« DSP », la pédale peut marcher comme un buffer quand on a des câbles longs, « RELAY » plus communément appelé « true bypass », et enfin « DSP+FX » qui permet de garder la fin d’un effet, par exemple les répétitions d’un delay, quand on désactive le préset). On pourra même piloter ce choix par MIDI (!). À noter que le signal passe malgré tout si la pédale est malencontreusement débranchée, ce qui peut s’avérer très très rassurant en live.
C’est un multi-effets résolument professionnel, axé tweakers, qui trouvera une solution pour toutes les configurations, bien que parfois délicate à appliquer ou à paramétrer. Mais Eventide n’est pas resté bloqué dans les années 80. La marque s’est adaptée à un monde de plus en plus connecté et pour nous simplifier la vie, elle fournit avec la pédale une interface appelée H9 Control disponible sur PC, Mac, iPhone, iPod, iPad, iPid, iPudePed de presque toutes les générations. iOS only, tant pis pour les autres.
Padcore jusqu’à la mort
J’ai de la chance, je possède un iPad Air. Pour appairer les deux appareils, il nous sera demandé un Code PIN. J’avoue n’avoir pas bien compris sur le coup, j’ai rentré le numéro de série, j’ai tout tenté et au bout de dix bonnes minutes, après m’être finalement résolu à lire attentivement la notice (ça peut servir quand même), j’ai compris qu’il ne fallait entrer que les 4 derniers chiffres du numéro de série (noté sous le boîtier, mais de toute façon, c’est ainsi qu’il est dénommé et reconnu par votre iTruc). Ce code ne vous sera, Dieu merci, plus demandé par la suite. Quand les deux appareils sont connectés, les deux LEDs bleues du H9 s’allument. Pour se servir de l’application de contrôle, il faudra d’abord enregistrer le produit, choisir un pseudo, un mot de passe, donner son mail, recevoir un code, le rentrer dans l’appareil, etc. Si ce genre de choses est habituel pour les plug-ins de studio, quand il s’agit de pédale pour guitare, en toute franchise, ça me gave. D’autant qu’on ne peut pas vraiment sauter l’étape, si on choisit de le faire, nous n’aurons accès qu’à une version démo de l’application.
En revanche, une fois dedans, quel bonheur ! Voilà une interface claire et stylisée comme on aimerait en voir plus souvent. 6 onglets en bas : le premier, « Algoriths », nous présente ceux présents dans notre H9 Core. De base, nous n’aurons que le H910/H949 (sorte de pitch-shifter/arpégiateur issu de la PitchFactor), réplique fidèle du premier harmonizer évoqué dans l’introduction et de sa version améliorée sortie quelques années plus tard. Un seul algorithme, c’est bien léger, alors pour nous laisser le choix, car c’est le concept de la version Core, Eventide nous offre un coupon gratuit pour en obtenir un second à l’onglet « Store ». Ici les algos sont classés par pédales avec un petit descriptif pour chacun (un guide avec des explications est de toute façon fourni en format papier et en anglais). J’ai utilisé le mien pour acheter le très récent Resonator (dix bonnes minutes sont requises pour l’installation et la mise à jour via Bluetooth), sorti spécifiquement pour la H9. De nouveaux présets sont en outre fournis avec chaque achat. On peut les tester avant et les écouter avec quelques exemples audio. Je n’ai pas réussi à les lire et j’ai constaté quelques petits bugs comme le bouton « Buy » qui devient tout gris (voir photo). Chaque nouvel effet vous coûtera 17,99 € et si vous avez une idée très précise de ce dont vous avez besoin, vous pourrez vous en sortir avec un vrai multi-effets sur mesure pas excessivement cher. Pour ne pas refaire la liste des 43 autres algorithmes disponibles, je vous invite à regarder les captures d’écrans, ils y sont tous.
L’onglet « Preset » nous invite à paramétrer nos sons alors que l’onglet « Preset Lists » nous permet de les gérer et de les transférer de la pédale à l’iPad et inversement. L’onglet « Pedal » nous introduira aux réglages système (le MIDI, la fonction global tempo, l’accordeur, les niveaux d’entrée et de sortie, etc.). Pour finir l’onglet « Settings » nous permet de gérer toute sorte de choses périphériques comme notre compte Eventide ou l’exportation/importation de liste de presets. Par conscience professionnelle, j’ai testé l’application sous Mac. Elle marche de la même manière, mais présentée à la verticale (voir photos). J’ai essayé de me connecter par Bluetooth sous Mavericks, mais ce n’est apparemment pas possible. J’ai donc dû chercher un câble mini-USB, celui-ci n’étant pas fourni, dans mon foutoir.
Autant la pédale physique n’est pas incroyablement intuitive, autant nous tirons notre chapeau aux programmeurs américains pour le H9 Control qui est une vraie réussite.
J’aurais voulu être… une balleriiine
Passons aux choses sérieuses. Voici la chaîne utilisée pour l’enregistrement des exemples audio : Ibanez Jem Floral Pattern (une Steve Vai signature, obligé!) > Mesa Boogie Triaxis + 2:90 > Simulateur d’enceintes Two Notes Torpedo Live > Carte son Apogee Duet. La pédale est insérée dans la boucle d’effets du Triaxis, en mono.
Pour tous les extraits, je n’ai utilisé que des présets d’usine en gardant leur nom original. Ce sont souvent des effets sophistiqués et travaillés illustrant les possibilités de la pédale, nous trouverons ça et là des effets de base, mais c’est plus rare.
Pourquoi ne pas commencer par s’accorder ? L’anneau de LED et les boutons au-dessus nous aident à nous repérer. Le Tuner est hyper réactif et précis, il faut d’ailleurs s’habituer au déplacement rapide de toutes ces lumières, à déconseiller aux épileptiques.
L’unique algorithme préinstallé dans la pédale, le H910/H949, cache bien son jeu. C’est un harmonizer certes, nous pourrons fixer une ou plusieurs hauteurs de notes (ex. 2 avec des quintes et des octaves), mais c’est aussi un arpégiateur, ces notes pourront être décalées et répétées. Très puissant et polyvalent, nous lui trouverons une multitude d’applications. Ainsi, en réglant d’une certaine manière les hauteurs et les retards, nous pourrons obtenir un effet « Detune » semblable à un chorus (ex.3), un delay de type slapback (ex.4), un delay tout court (ici à la croche pointée avec l’ex. 5), un effet de nappe/reverb (ex. 6) et des effets assez barrés (ex. 7 et 8, je ne plaque qu’une seule note à chaque fois).
Pour commencer la présentation, je vais devant vous assouvir un fantasme de 20 ans (ce n’est pas sale). Ado, j’ai acheté la partition de « Passion And Warfare » et j’étais un peu frustré de ne pas pouvoir jouer certains morceaux comme « La Ballerina 12/24 », le H3000 étant à l’époque bien trop onéreux. Je bénis Eventide de nous proposer un deuxième préset « Ballerina » (d’ailleurs, si vous regardez bien la photo correspondante, vous remarquerez qu’ils ont oublié le mot « trou » avant…), où le H910/H949 joue son vrai rôle d’arpégiateur, les deux premières notes de l’exemple audio en témoignent. Voici un petit extrait du morceau et franchement, j’ai pris mon pied !
- 1 la ballerina 00:36
- 2 powerchord 00:22
- 3 949 chorus 00:23
- 4 countryslap 00:19
- 5 dlydotsweet 00:23
- 6 rising swim 00:30
- 7 photon beam 00:16
- 8 insanity build 00:52
Examinons maintenant l’algorithme Resonator acheté avec le coupon et l’UltraTap, les deux exclusivités du H9. Le premier (ex. 9) ravira les sound designers qui cherchaient de nouveaux sons pour leur musique de pub destinée aux hipsters. Le second marche comme un delay avec des répétitions dont la vitesse (paramétrable bien entendu) varie. L’exemple 10 en montre le principe alors que le 11 en montre l’application. Bienvenu dans le monde merveilleux des pads !
- 9 resonator spelunking 00:28
- 10 ultratap bouncing ball 00:17
- 11 ultratap ultraswell 00:37
Enfin, voici quelques autres algorithmes disponibles qui proviennent des stompboxes Eventide. Trois effets basiques d’abord, le Chorus (ex.12 avec un petit solo dans l’esprit 70’s), le TremoloPan (ex. 13, un tremolo très chaleureux), et le Vintage Delay (ex. 14, delay… vintage), puis deux effets moins courants, plus dans l’esprit nappes/sound design, le Crystals et la reverb Shimmer (ex 15 et 16, le dernier m’ayant empêché de dormir toute la nuit).
- 12 chorus 70s guitar chorus 00:36
- 13 tremolopan tumbleweed trem 00:31
- 14 vintage delay streets 00:30
- 16 shimmer hells gate 00:34
- 15 crystals voice on ice 00:46
Que doit-on retenir de tout ça ? Ses arguments sonores sont plus que persuasifs. J’ai été très impressionné par la transparence de la pédale qui n’altère jamais le signal, la qualité des sons et surtout leur chaleur (remarquable pour du numérique, vraiment). On est là dans le haut du panier concernant les effets pour guitare, surtout en format pédale. Et puis que dire de sa puissance ! Chaque algorithme regorge de possibilités et d’applications détournées. D’ailleurs, je rentre bientôt en studio avec mon groupe et je compte bien demander l’autorisation aux Américains de me la laisser un peu plus longtemps, elle m’a donné des idées et quand une pédale vous inspire dans la création, c’est quand même très très bon signe.
Je tiens encore à préciser un dernier détail, mais d’une importance capitale. Si vous pouvez obtenir un semblant de chorus et de delay en même temps, avec le H910/H949 par exemple, vous ne pourrez pas combiner deux algorithmes. Pour cela, il faudra acquérir une deuxième pédale H9 (à prix réduit) qui pourra charger les algos précédemment achetés, le nombre d’appareils enregistrés pour chaque iDevice étant limité à 4. À ce moment-là, autant se procurer directement les stompboxes. Manqueront juste le Resonator et l’UltraTap, ce qui est bien dommage.
COREclusion
Que ce soit dans la qualité des effets, le design ou la présentation, nous sommes clairement dans le haut de gamme. C’est une bombe sonore dans un tout petit format qui ravira les professionnels et les experts. Notre enthousiasme est cependant tempéré par quelques petits bémols. Son utilisation live d’une part, même si elle est prévue, nous parait déconseillée. De plus, le H9 Control, indispensable pour ne pas avoir de maux de tête lors de la programmation des présets, n’a pas été développé pour d’autres supports mobiles que ceux d’Apple. Enfin, au prix de 441 € la H9 CORE est à seulement 84 € de l’originale qui embarque pourtant 8 algorithmes de plus (à 18 € chacun, 8 × 18 = 144 €). L’idée générale, nous permettre de customiser un outil au départ moins cher, part d’une bonne intention, surtout en temps de crise. Mais la différence de prix n’est selon nous pas assez flagrante. Ne vous méprenez pas, le rapport qualité/prix reste très satisfaisant. On se dit seulement qu’avec une pédale financièrement plus accessible, Eventide aurait frappé un grand coup, enterré la concurrence, et surtout converti à sa cause de nombreux fans, des H9ardCORE fans même.
Téléchargez les fichiers sonores (format FLAC)
* « La danseuse s’appelle Belle Rose ». Voici l’explication tirée d’une interview de Steve Vai : « Une journaliste est venue pour faire une interview et elle a dit qu’elle parlait italien, alors je lui ai fait dire « La ballerina si chiama la bella rosa ». Ma grand-mère m’appelait comme ça, sa belle rose (NDLR : y a rien qui le choque…), et ça m’est toujours resté. » Guitar Player, Mai 1990