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Test du Novation Bass Station II - Le bon petit gras

9/10
Award Qualité/Prix 2013
2013
Qualité/Prix
Award

Présenté à Francfort au printemps, le Bass Station II marque le grand retour de Novation dans la marmite analogique. Voyons si la marque a su conserver sa patte…

Il y a 20 ans, une marque anglaise presque incon­nue présente un petit clavier analo­gique, un peu à contre-courant du marché, baigné par les works­ta­tions. Flanqué d’un look un poil gadget, le Bass Station cache bien son jeu, avec un son bien trempé et effi­cace. Il sera ensuite décliné en racks 1U plus sophis­tiqués. Puis en 1998, sous la houlette de Chris Huggett à la direc­tion tech­nique (EDP Wasp, OSC Oscar…), Nova­tion prend le virage du numé­rique avec le magni­fique Super­nova, qui devien­dra une réfé­rence en matière de synthé VA ; c’est d’ailleurs le premier synthé qui conserve les réglages d’ef­fets et arpèges des programmes sur chacune des parties en mode multi­tim­bral. La gamme sera large­ment décli­née sous tous les formats pendant une bonne dizaine d’an­nées, avant que Nova­tion ne soit rache­tée par Focus­rite en 2004. La marque s’oriente alors vers les inter­faces audio et surfaces de commande.

On pensait d’ailleurs la page synthés défi­ni­ti­ve­ment tour­née, mais fin 2010, contre toute attente, l’Ulra­nova fait son appa­ri­tion ; il s’agit d’un synthé acces­sible, mono­tim­bral, à synthèse VA revi­ta­mi­née. Il sera à son tour décliné en format mini-touches. Début 2012, dans un revi­val analo­gique gran­dis­sant, le Mini­Brute d’Ar­tu­ria crée incon­tes­ta­ble­ment l’océan bleu que personne n’avait vu venir. Enfin un synthé analo abor­dable, compact, origi­nal et même capable d’ou­vrir l’es­prit aux accros de l’écran et de la souris… Artu­ria prend tout le monde de cours, Moog et Korg en premier… Après le Sub Phatty et le MS20 mini, c’est main­te­nant au tour de Nova­tion, avant Waldorf, de replon­ger dans le bain analo­gique, avec la descen­dance musclée de son tout premier synthé. Alors, quelles sont les chances du Bass Station II face à une concur­rence bien armée ?

Black and blue

Novation Bass Station II

Le Bass Station II emprunte à son ancêtre le format clavier 2 octaves, les couleurs bleu et noir ainsi que la construc­tion en plas­tique. La coque est cette fois bien ferme, sans défor­ma­tion ; l’en­semble paraît solide. Les potards sont bien ancrés et offrent une parfaite résis­tance. Rien à redire côté boutons et curseurs d’en­ve­loppe ; les inver­seurs ont un peu de jeu au niveau de la tige, mais la partie inter­rup­teur est ferme. On se rassure donc tout de suite quant à la qualité de construc­tion du Bass Station II.

La petite façade est couverte de commandes, tant mieux ! En haut à gauche, on commence par la section numé­rique avec écran 3 diodes – 7 carac­tères affi­chant numéro de programme, valeurs, trans­po­si­tion… c’est là qu’on peut choi­sir et sauve­gar­der les sons. Le potard de volume est aussi là, il n’a donc pas été oublié. Les commandes de synthèse sont logique­ment répar­ties sur 2 rangées : l’au­dio en partie supé­rieure et les modu­la­tions en partie infé­rieure. On passe ainsi par les oscil­la­teurs, le mixeur et le filtre ; puis l’ar­pé­gia­teur, le LFO et les enve­loppes. Seules excep­tions, les deux potards de distor­sion et modu­la­tion du filtre finissent tout en bas à droite. En tout, ce ne sont pas moins de 24 potards (dont un énorme pour la coupure du filtre), 11 sélec­teurs, 13 boutons de toutes formes et 35 diodes qui nous faci­litent la vie. À gauche du clavier, les 2 molettes de pitch (à ressort mou) et de modu­la­tion (libre) sont rétro-éclai­rées en bleu élec­trique du plus bel effet ! Les 25 touches du clavier sont sensibles à la vélo­cité et à la pres­sion, très agréables au toucher, chapeau ! 

Novation Bass Station II

Le panneau arrière reprend l’en­semble de la connec­tique, à savoir : sortie audio mono, sortie casque, entrée audio mono (gain réglable en interne de –10 à 60 dB) et connec­teur pour pédale de main­tien (type inter­rup­teur à détec­tion de pola­rité auto­ma­tique à l’al­lu­mage). Tout ce beau monde est au format jack 6,35 TS sauf la prise casque, logique­ment en TRS. Le son est toute­fois mono. Il y a aussi un duo d’en­trée / sortie MIDI (notes, CC / NRPN, dumps) et une prise USB 1.1 vers hôte pour le MIDI (en natif, sans pilote) et l’ali­men­ta­tion (5V / 0,5A mini). Cette dernière peut égale­ment se faire via la tradi­tion­nelle borne pour transfo hélas externe DC 9V / 500 mA, de type bloc mural avec un cordon un peu court ; la bascule entre les sources de courant se fait à l’aide d’un sélec­teur à 3 posi­tions (off / transfo / USB). La prise USB ne fait toute­fois pas du Bass Station II une inter­face Midi / USB vers le monde exté­rieur. Enfin, une attache anti­vol Kensing­ton est prévue, mais pas la moindre prise CV / Gate en vue, seule omis­sion à notre sens dans un monde analo­gique parfait.

Ergo­no­mie miti­gée

Novation Bass Station II

Vu le nombre de commandes direc­te­ment acces­sibles en façade, frise­rait-on la perfec­tion ? Presque… premier reproche d’er­go­no­mie, des fonc­tions se partagent certaines commandes au sein des diffé­rentes sections : c’est le cas des deux oscil­la­teurs, acces­sibles alter­na­ti­ve­ment via un inver­seur ; pour les LFO, délai et vitesse ont les mêmes potards ; pour les enve­loppes, on n’a que 4 curseurs parta­gés : petite conso­la­tion, on peut les éditer sépa­ré­ment ou ensemble grâce à un sélec­teur. Tout ceci ne faci­lite pas les réglages en live. Les sauts de valeurs sont garan­tis, d’au­tant que les commandes ne répondent que dans ce mode (pas de mode seuil ou rela­tif). Second reproche d’er­go­no­mie, des commandes addi­tion­nelles sont acces­sibles par main­tien de la touche Fonc­tion et appui sur une touche du clavier : c’est le cas pour le réglage des contrô­leurs physiques (molettes, vélo­cité, pres­sion) ou encore pour la synchro des oscil­la­teurs, une fonc­tion loin d’être secon­daire qui aurait pu large­ment trou­ver sa place dans la section oscil­la­teurs en faça­de…

Novation Bass Station II

Lorsqu’on édite un para­mètre « continu », la valeur est immé­dia­te­ment reflé­tée par l’af­fi­cheur ; 2 diodes indiquent la posi­tion de la valeur en cours par rapport à la valeur stockée, bien vu. Bien pratiques eux aussi, les deux boutons de trans­po­si­tion par octave (-5/+4) et celui de trans­po­si­tion directe par demi-ton. Pour appe­ler l’un des 128 programmes en Ram, on n’a droit qu’à deux boutons de défi­le­ment : c’est loin d’être idéal pour aller droit au but, même si le main­tien des boutons permet d’ac­cé­lé­rer la caden­ce… Pour sauve­gar­der un programme édité, on peut écou­ter le patch de desti­na­tion avant de l’écra­ser. On n’a toute­fois pas de bouton directs Edit / Compare / Recall, comme on trouve sur certains synthés à mémoires avec une façade plus géné­reuse. Lorsqu’on allume le Bass Station II, il se place systé­ma­tique­ment sur le programme n°1, quel que soit celui où l’on était avant extinc­tion. Pour termi­ner ce petit chapitre ergo­no­mie, signa­lons qu’un mode d’em­ploi en anglais d’une ving­taine de pages est livré avec la machine (en plus de l’ali­men­ta­tion externe et du cordon USB), mais la version française complète est télé­char­geable sur le site du construc­teur. Il y en a aussi une en alle­mand, pour ceux que ça amuse…

Basse tabasse

Novation Bass Station II

Lors de la démo privée qui nous avait été faite à Franc­fort, nous avions retenu un synthé au son saturé, distordu, compressé, agres­sif… idem pour les premières démos sur la toile. Que ceux qui aiment ce type de son se rassurent, le Bass Station II sait parfai­te­ment les faire, notam­ment grâce à diffé­rentes satu­ra­tions / distor­sions et un limi­teur en sortie. Mais que ceux qui aiment les timbres plus ronds, plus chauds et plus gras se rassurent aussi : le Bass Station II est capable de sono­ri­tés dans un style plus vintage, comme les analo­giques savent si bien le faire. Nous avons insisté sur ce type de son dans nos exemples audio, pour chan­ger un peu par rapport à ce que l’on trou­vait sur la toile ; tous les exemples proviennent des 70 sons d’usine plus ou moins retouillés… repré­ci­sons ici que les 128 mémoires sont toutes réins­crip­tibles.

Par rapport à un synthé vintage à VCO, nous avons beau­coup plus de stabi­lité, sauf si le para­mètre Error est activé (ajout de l’OS 2.5), car le Bass Station II, tout comme ses ancêtres, utilise des DCO parfai­te­ment cali­brés. Les basses sont le domaine de prédi­lec­tion du petit Nova­tion, on s’en serait douté : grasses, rondes, sourdes, agres­sives, acidu­lées, pêchues, il sait à peu près tout faire. La vélo­cité et la pres­sion permettent une expres­si­vité accrue. On sent la puis­sance du filtre multi­mode, la réso­nance déchi­rante du mode stan­dard, la colo­ra­tion du mode Acid, la satu­ra­tion des niveaux préfil­trage, la rapi­dité des enve­lop­pes… Sur les leads, le Bass Station II ne déçoit pas : tantôt fin, tantôt inci­sif, tantôt lourd, il est aussi agile dans ce registre. Quelques sons de percus­sions nous ont égale­ment bien plu dans cette pano­plie tout à fait complète.

Bass Station II 1audio Bass 1
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  • Bass Station II 1audio Bass 2 00:22
  • Bass Station II 1audio Bass 3 00:20
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  • Bass Station II 1audio Bass 6 01:18
  • Bass Station II 1audio Percus 3 pistes 00:18

Hybri­da­tion sonore

Novation Bass Station II

Le Bass Station II génère un signal audio 100% analo­gique (oscil­la­teurs – filtre – ampli) sous contrôle numé­rique (accor­dage, modu­la­tions). Tout commence au sein des oscil­la­teurs. On dispose de 2 DCO et 1 Sub (lié au DCO1) pour bien commen­cer dans la vie. Chaque DCO a une tessi­ture de 2 à 16 pieds, avec un accor­dage sur plus ou moins une octave (au dixième de ton) et un accor­dage fin sur plus ou moins un demi-ton (au centième). Nouveauté de l’OS 2.5, un para­mètre Error permet de simu­ler les fluc­tua­tions des VCO vintage, sur 8 valeurs, sympa ! On trouve 4 formes d’ondes non cumu­lables par DCO : sinus, triangle, dent de scie et impul­sion à largeur variable. Cette dernière peut être réglée en mode manuel (5 à 95% de cycle), ou modu­lée par le LFO2 ou l’en­ve­loppe de modu­la­tion. Le pitch est quant à lui modu­lable par le LFO1 et l’en­ve­loppe de modu­la­tion (donc en même temps si on veut). Toutes les modu­la­tions sont bipo­laires, certaines avec une réso­lu­tion de 256 valeurs quand cela est néces­saire. Les 2 DCO peuvent être synchro­ni­sés et se modu­ler en anneau. Depuis l’OS 2.5, on trouve un mode para­pho­nique dans lequel chaque DCO peut jouer une note diffé­rente, excellent ! Un porta­mento à temps variable est aussi dispo­nible.

Un Sub DCO s’est donc invité à la partie. Il travaille 1 ou 2 octaves sous le DCO1 et offre les ondes sinus, carrée ou impul­sion fixe (25% envi­ron). Il y a aussi un géné­ra­teur de bruit blanc pour faire la fête et l’éven­tuel signal audio connecté à l’en­trée idoine. Tout ce beau monde peut être mélangé avec préci­sion grâce à un mélan­geur 6–1 : DCO1, DCO2, Sub, Ring Mod, Bruit et signal externe. Dans la section mélan­geur, les sources prin­ci­pales ont leur potard dédié, les sources secon­daires doivent parta­ger un sélec­teur à 3 posi­tions et un seul potard. 

Filtrage multiple

En sortie du mélan­geur, le signal tout entier attaque un filtre multi­mode à pente variable. En fait, il y a deux filtres diffé­rents qui ne peuvent hélas fonc­tion­ner en même temps : le filtre Clas­sic est le plus souple, puisqu’il travaille en modes passe-bas / passe-bande / passe-haut sur 2 ou 4 pôles. Le filtrage est brillant et la réso­nance très pronon­cée, bien trash, pas vrai­ment stable, allant jusqu’à l’auto-oscil­la­tion. Le design du filtre Acid s’ins­pire quant à lui d’un circuit des 80’s passe-bas 4 pôles en échelle de diodes, appa­rem­ment celui de la TB-303. La réponse en fréquence est plus mate et la réso­nance plus limpide, limi­tée sous l’auto-oscil­la­tion. Pas si acide que cela, mais plutôt musi­cal et bien maîtrisé, du moins tant qu’on ne le sature pas en entrée…

Novation Bass Station II

Là où certains affichent un Brute Factor où un Multi­drive, le Bass Station II propose une satu­ra­tion préfil­trage (over­drive) et une distor­sion post-filtrage. En conjonc­tion avec le mode Acid, la satu­ra­tion apporte des réso­nances supplé­men­taires : sur une onde dent de scie, on fait émer­ger une sorte d’onde carrée « par-dessus », idéale pour les basses acidu­lées, nous y sommes enfin ! La fréquence de coupure peut être modu­lée par l’en­ve­loppe de modu­la­tion, le LFO2 (modu­la­tions bipo­laires) et le DCO2 (origi­nal !). Depuis l’OS 2.5, le suivi de clavier est para­mé­trable sur 8 valeurs ; 5 ans après la sortie, merci pour cette évolu­tion ! Un bon point : les valeurs conti­nues « critiques » disposent d’une réso­lu­tion accrue pour éviter les effets de pas. Pour la fréquence de coupure, on tourne par exemple sur 256 valeurs, c’est presque parfait. En sortie de filtre, le signal attaque le VCA ; il y fera connais­sance d’une distor­sion compen­sée en niveau, histoire de se salir un peu juste avant de sortir, ainsi que d’un limi­teur simple, pour évider de casser les gamelles lorsque le filtre super saturé hyper réso­nant entre en oscil­la­tion…

Modu­la­tions astu­cieuses

Novation Bass Station II

Pour faire bouger le son, le Bass Station II propose 2 LFO et 2 enve­loppes. Les LFO sont iden­tiques et assi­gnés dans le dur aux modu­la­tions. Les para­mètres direc­te­ment acces­sibles sont clas­siques : forme d’onde (triangle, dent de scie, carrée, Sample & Hold), vitesse (0 à 190 Hz, c’est-à-dire jusqu’au niveau audio, cool !) et délai. Pour chaque LFO, il y a d’autres para­mètres acces­sibles via la touche Fonc­tion : synchro du tempo à une horloge interne / MIDI, cycle libre ou déclen­ché, ou encore effet lissant sur la forme d’onde (parce qu’elle le vaut bien !). Le LFO1 peut ainsi modu­ler le pitch de chaque DCO avec quan­ti­tés indé­pen­dantes ; la quan­tité de modu­la­tion globale peut elle-même être contrô­lée par la molette ou la pres­sion. Le LFO2 est assi­gné à la modu­la­tion de largeur d’im­pul­sion de chaque DCO (quan­tité indé­pen­dante) et à la fréquence du filtre ; là aussi, on peut comman­der la quan­tité de modu­la­tion du LFO2 vers le filtre via la molette.

Novation Bass Station II

Un peu moins spéci­fiées que les LFO, les 2 enve­loppes sont de type ADSR, suffi­sam­ment rapides pour fabriquer des sons de percus­sions à tran­si­toires. L’at­taque peut varier de 0 à 5 secondes alors que le relâ­che­ment va jusqu’à 10 secondes. Trois modes permettent de régir la manière dont chaque enve­loppe et le porta­mento sont déclen­chés : simple, multiple ou auto. Depuis l’OS 2.5, les enve­loppes peuvent aussi être redé­clen­chées. Enfin, il reste des possi­bi­li­tés de modu­la­tion acces­sibles via le mode Fonc­tion : la molette peut agir sur la coupure de filtre et sur le pitch du DCO2 (bien vu pour les synchros et aussi pour contrô­ler la modu­la­tion du filtre par le DCO2) ; la pres­sion peut comman­der la coupure du filtre et la vitesse du LFO2 ; la vélo­cité peut agir sur chaque enve­loppe et donc, par asso­cia­tion, sur le pitch, le filtre ou le volume, parfait ! 

Arpèges et séquences

Le Bass Station II ne serait pas un Nova­tion sans son arpé­gia­teur program­mable. Il s’agir d’un module bien fourni, synchro­ni­sable à une horloge interne ou MIDI, avec son potard de tempo dédié. Il y a 32 motifs d’ar­pèges direc­te­ment acces­sibles, repre­nant diverses signa­tures ryth­miques plus ou moins complexes. L’ar­pé­gia­teur peut agir sur 1 à 4 octaves, suivant 6 modes de jeu : haut, bas, alter­nés (x2), comme joué ou aléa­toire. On peut même ajou­ter une certaine quan­tité de swing. 

Mieux, il existe un mode séquen­ceur (jusqu’à) 32 notes, program­mable en pas à pas. 4 séquences utili­sa­teurs peuvent ainsi être mémo­ri­sées et rappe­lées avec n’im­porte quel programme ; elles restent en mémoire après extinc­tion des feux, merci ! Chaque pas peut conte­nir une note ou un silence ; les notes consé­cu­tives peuvent être liées ou jouées legato. Les séquences peuvent être déclen­chées et trans­po­sées à la volée via le clavier. Le sélec­teur de motifs d’ar­pèges permet 32 varia­tions de signa­ture tempo­relle, astu­cieux. Ah si seule­ment Nova­tion avait prévu quelques pistes supplé­men­taires pour les modu­la­tions…

Bass Station II 1audio Old lead 1
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  • Bass Station II 1audio Old lead 2 00:17
  • Bass Station II 1audio Old lead 3 00:18
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  • Bass Station II 1audio Sync 2 00:22
  • Bass Station II 1audio Voice 00:22

Conclu­sion

Le Bass Station II est une réus­site incon­tes­table. Il a presque tout pour plaire : abor­dable finan­ciè­re­ment, facile à mani­pu­ler, agréable à écou­ter et diver­si­fié au plan sonore. On appré­cie tout parti­cu­liè­re­ment les oscil­la­teurs large­ment modu­lables, le filtre multi­mode, les diffé­rentes satu­ra­tions, les modu­la­tions astu­cieuses et l’ar­pé­gia­teur / séquen­ceur bien­venu. On regrette toute­fois quelques limi­ta­tions liées à sa taille : commandes regrou­pées, tout petit clavier, même s’il est sensible à la vélo­cité et à la pres­sion, ainsi que le manque de prises CV / Gate. Quoi qu’il en soit, le Bass Station II est une solu­tion de tout premier choix pour qui recherche un synthé analo­gique mono­pho­nique pas cher, compact, avec du carac­tère et un tas d’as­tuces. Nous lui décer­nons l’Award Qualité-Prix 2013.

 Télé­char­gez les fichiers sonores (format WAV)

 

Notre avis : 9/10

Award Qualité/Prix 2013
2013
Qualité/Prix
Award
  • Le grain indéniablement analogique
  • Le territoire sonore très étendu
  • Les commandes nombreuses
  • Le clavier sensible à la vélocité et à la pression
  • La présence d’un sub-oscillateur
  • Les modulations au sein des oscillateurs
  • Mode paraphonique (depuis l'OS 2.5)
  • Le filtre multimode résonant
  • La saturation pré- et la distorsion post-filtrage
  • Les possibilités de modulation
  • L’arpégiateur avec séquenceur
  • Les mémoires de programmes
  • L’automation et les dumps via MIDI / USB
  • Le tarif très compact
  • Certaines commandes partagées
  • Les fonctions secondaires
  • Le clavier limité à deux octaves
  • L’absence de prises CV / Gate

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