Après plus de 20 semaines d’attente, voici enfin l’ultime épisode de notre série d’articles consacrée au mastering fait maison. Au programme aujourd’hui, aucune révélation fracassante, juste une brève salve finale de conseils en guise de dernier verre pour la route.
Le mot de la fin
Tout au long de cette série, nous nous sommes efforcés tant bien que mal de vous présenter de la façon la plus compréhensible possible les principes fondamentaux qui sous-tendent le délicat virage du mastering. Cependant, à quelques exceptions près, comme par exemple le cas du dithering, ces « règles » sont à prendre à titre indicatif. Expérimentez ! Et surtout, pratiquez encore et encore. Après tout, votre principal avantage face à un mastering professionnel est le facteur temps. Personne ne viendra vous sonner les cloches si vous n’avez pas fini en fin de journée, alors profitez-en !
Pour conclure, nous tenons à vous remercier de nous avoir suivis dans cette longue aventure et nous espérons que cela vous aura été profitable d’une façon ou d’une autre. Mention spéciale à tous les membres d’Audiofanzine ayant participé activement dans les commentaires de ces articles, vos contributions sont une véritable mine d’or pour tous ceux désirant aller encore plus loin !
Sur ce, rendez-vous très bientôt pour de nouvelles séries qui devraient vous passionner tout autant !
Voici la liste récapitulant tous les articles de cette série :
1 — Introduction au mastering maison
Dans ce premier article, nous répondons à la question « Qu’est-ce que le mastering ? ». Avant de rentrer vraiment dans le vif du sujet, il convient de tordre le cou à quelques idées reçues : le but n’est pas forcément de sonner plus fort que son voisin !
2 — Premières recommandations pour le mastering
Pour commencer, voici quelques recommandations afin de vous faciliter le mastering : demander à un ami ou collègue de participer à cette étape, ou encore faire attention à ses conditions d’écoute, penser à se reposer…
3 — La méthodologie pour le mastering maison
Parlons un peu méthodologie : quels traitements utiliser, et à quelle place les mettre dans la chaîne d’effets ? La clé de la réussite étant de se fixer un but et de trouver les outils qui vous permettront d’y parvenir.
4 — L’égalisation au mastering : la théorie
Le premier outil que nous allons étudier est l’égaliseur. Il en existe des colorés ou des transparents, et il convient de choisir le bon suivant la tâche à effectuer. Il est aussi important de parler de la méthode : quels réglages sont les plus adaptés au mastering ?
5 — L’égalisation au mastering : la pratique
Après la théorie, voici la pratique ! Dans cet article sont données quelques recettes qui pourront vous aider : votre mix est trop sourd ou brouillon ? Trop nasillard ? Il manque d’air ? Voici quelques conseils.
6 — La compression au mastering
La compression est l’autre gros morceau du mastering. Vous connaissez le traitement, mais savez-vous vraiment bien l’utiliser ? Comment régler les paramètres d’attaque, relâchement ou encore le ratio ?
7 — La compression multibande au mastering
Le compresseur multibande est très utilisé lors du mastering et ses paramètres ressemblent beaucoup au compresseur classique. Néanmoins, il permet d’aller beaucoup plus loin grâce à ses différentes bandes de fréquences. Mais comment l’utiliser et pour quoi faire ?
8 — Utiliser les exciter et enhancer d’harmoniques en mastering
Il existe d’autres outils que l’on utilise souvent lors de l’étape du mastering : l’exciter et l’enhancer. Là où un égaliseur ne fait qu’augmenter les fréquences déjà existantes, un exciteur harmonique va réellement ajouter du nouveau contenu au signal en produisant de la distorsion harmonique. C’est bien, mais attention aux mauvaises surprises pour ceux qui ont la main lourde !
9 — Utiliser les élargisseurs de stéréo au mastering
Dans cet article, nous abordons le sujet ô combien délicat de l’élargisseur stéréo. Ce traitement permet en théorie de donner de l’ampleur, du punch à votre morceau. C’est génial, on a envie d’en mettre partout ! Sauf que parfois, le mieux est l’ennemi du bien…
10 — La réverbération au mastering
La réverbération est l’un des traitements les plus utilisés lors du mixage, et il a aussi son rôle à jouer lors du mastering ! Évidemment, son emploi et ses réglages peuvent être légèrement différents, comme expliqué dans cet article.
11 — Le Mid/side au mastering
On sort un peu des traitements purs et durs afin de parler du Mid/Side, qui permet de traiter différemment ce qui se trouve au centre du mix et ce qui se trouve sur les côtés gauche et droit. Le M/S peut-être utilisé lorsque l’on compresse, égalise, réverbère… Bref, quasiment tout le temps ! Mais comment tirer parti au mieux de cette technique ?
12 — L’automation au mastering
L’automation est très souvent employée lors du mixage, mais elle a aussi son utilité lors du mastering. À l’instar du M/S, l’automation peut être mise en oeuvre partout : pour les volumes évidemment, mais aussi les paramètres de certains traitements, comme la fréquence d’une bande d’un égaliseur, ou encore l’élargissement stéréo… Cela ouvre beaucoup de perspectives !
13 — L’utilisation du limiteur au mastering
Le moment que vous attendez tous : le limiteur ! S’il y a bien un traitement auquel tout le monde pense quand on parle de mastering, c’est bien celui-ci. Son rôle est de réduire drastiquement la dynamique de votre morceau en rabotant les crêtes. Comme tout traitement, il est de bon ton de savoir bien le régler, sans trop pousser les paramètres !
14 — Le dithering au mastering
Le dithering, tout le monde en a entendu parler, mais peu de personnes savent vraiment de quoi il s’agit. Cet article permet de lever le mystère sur ce bruit généré aléatoirement et de savoir enfin ce que vous faites !
15 — S’aider du casque pour le mastering
Pour le mastering, vous utiliserez vos enceintes de monitoring, mais il ne faut surtout pas oublier votre casque qui vous sera d’une grande utilité ! Souvent, il permet de gérer le bas du spectre plus fidèlement et surtout d’avoir une autre référence que vos enceintes. Et puis, les gens qui écouteront votre musique le feront majoritairement au casque !
16 — L’analyseur de spectre au mastering
Les oreilles c’est bien, mais si on peut aussi s’aider des yeux, c’est encore mieux. L’analyseur de spectre permet de voir des choses que l’on entend pas forcément sur ses écoutes et dans sa chambre dont l’acoustique peut laisser à désirer.
17 — L’image stéréo au mastering
On continue avec les analyseurs graphiques avec, dans cet article, celui pour l’image stéréo. Ce dernier vous permettra notamment de remédier aux problèmes liés à la phase entre vos canaux gauche et droit.
18 — La mesure des niveaux au mastering
Le mastering est malheureusement devenu une course au volume, et il est donc important de pouvoir mesurer et analyser le niveau de son morceau. Pour cela, il faut avoir les bons outils et savoir s’en servir.
19 — Les normes audio au mastering
K-System, EBU R128, ça vous parle ? Si la réponse est négative, vous pouvez jeter un coup d’œil à cet article qui vous donnera un aperçu des différentes normes présentes dans le monde de l’audio.
20 — L’oscilloscope au mastering
Le dernier outil que nous passons en revue est l’oscilloscope, ce qui ne manquera pas de vous rappeler les années Lycée. Si vos souvenirs sont bons, vous vous souviendrez que cet outil vous permet d’afficher la forme d’onde de votre signal en temps réel. Et en mastering, ça peut servir !
Ça y est, votre morceau est enfin terminé, il ne vous reste plus qu’à le graver sur CD, l’envoyer à l’usine de pressage de vinyle ou à le convertir en format compressé afin de l’envoyer à vos amis ou le téléverser sur une plateforme de téléchargement. Cela parait simple dit comme cela, mais il reste encore quelques astuces à vous donner…
Vous voulez le plus gros son de la planète, alors voici quelques astuces : plusieurs étages de compression, l’utilisation de limiteurs en série, entre autres… Bien sûr, il n’y a pas de recette magique et automatique, alors restez prudents !