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Pédago
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Comment lire une tablature pour guitare ? Les bases pour déchiffrer une tablature pour guitare

Si la voie royale pour écrire de la musique occidentale reste le solfège, les tablatures permettent aux guitaristes de jouer sans savoir « lire la musique ». Ce langage requérant malgré tout quelques notions, nous allons faire le tour des fondamentaux nécessaires à sa compréhension.

Comment lire une tablature pour guitare ? : Les bases pour déchiffrer une tablature pour guitare
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L’ac­cor­dage 

Avant même de vous jeter sur les chiffres, pensez à véri­fier un point essen­tiel : l’ac­cor­dage utilisé est parfois omis ou simple­ment nommé « stan­dard tuning », mais de nombreux riffs de guitare utilisent des accor­dages alter­na­tifs comme le Drop D (Ré) ou l’Open G (Sol). Vous serez alors contraint de chan­ger l’ac­cor­dage de votre instru­ment en fonc­tion de ce qui est écrit à ce sujet sur la tabla­ture.

Dans cet exemple, l’ac­cor­dage en open de sol néces­site de bais­ser la 1re, la 5e et la 6e corde d’un ton chacune, on passe alors de EADGBE (Mi-La-Ré-Sol-Si-Mi) à DGDGBD (Ré-Sol-Ré-Sol-Si-Ré).

 

Des chiffres et des lettres 

Une fois cette véri­fi­ca­tion effec­tuée, passons à lecture propre­ment dite.

La corde la plus grave est située en bas (la corde la plus aigüe se trouve donc logique­ment en haut) et la lecture s’ef­fec­tue de gauche à droite puisqu’il s’agit d’une conven­tion occi­den­tale.

Les chiffres inscrits sur les lignes corres­pondent aux cases sur lesquelles vous devez appuyer pour obte­nir les notes voulues, la présence d’un 0 ou d’un O vous invi­tant à jouer la corde « à vide », c’est-à-dire sans appuyer dessus avec la main gauche (ou la main droite pour les gauchers). Lorsqu’un X se trouve à la place d’un chiffre, c’est qu’il faut étouf­fer la corde en ques­tion. 

Enfin, étant donné que le temps se déroule de gauche à droite, lorsque plusieurs chiffres sont inscrits les uns au-dessus des autres cela signi­fie que vous avez affaire à un accord ; les notes doivent alors être jouées ensemble (puisqu’elles sont d’ac­cord).

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Le rythme

C’est la véri­table faiblesse des tabla­tures vis-à-vis des parti­tions : le rythme n’y est que succinc­te­ment évoqué tandis que les unités de temps (noire, croche…) sont préci­sé­ment décrites pour chaque note quand on utilise le solfège. Vous ne pour­rez donc pas jouer un morceau que vous n’avez jamais entendu avec une simple tabla­ture, à moins que celle-ci soit surmon­tée d’une parti­tion en bonne et due forme. 

Tab trai­ning

Une solu­tion effi­cace et pérenne consiste à inves­tir dans un logi­ciel permet­tant d’édi­ter vos propres tabla­tures comme Guitar Pro ou TablE­dit. Avec ce genre de soft, vous pour­rez vous entraî­ner à l’aide des exemples inclus ou en récu­pé­rant des fichiers sur la toile, mais aussi écrire vous-mêmes vos propres exemples dont vous pour­rez véri­fier l’exac­ti­tude et la perti­nence en les faisant lire par le moteur audio inté­gré. Autre­ment dit, vous serez immé­dia­te­ment en mesure de savoir si ce que vous avez écrit corres­pond effec­ti­ve­ment à ce que vous avez voulu écrire. 

Les fiori­tures

S’il est néces­saire de jouer juste et en rythme, cela n’est parfois pas suffi­sant pour inter­pré­ter correc­te­ment un morceau, car ce sont les fiori­tures tech­niques comme le hammer on, le pull off, le palm mute, le slide et j’en passe, qui permettent de donner vie aux riffs de guitare les plus célèbres. Ainsi, n’hé­si­tez pas à poser des ques­tions dans les commen­taires si vous butez sur une abré­via­tion ou une tech­nique parti­cu­lière.

 

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Comment lire un diagramme d’accords ?

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