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Les alimentations : principes et fonctionnement - L'électronique pour le musicien partie 20

L'alimentation, c'est le coeur du circuit : c'est elle qui fournit l'énergie nécessaire au fonctionnement de l'appareil. Elle constitue donc un élément crucial dans toutes nos pédales, amplis, interfaces... Cette semaine, nous nous penchons sur quelques unes de ses fonctions de bases.

L'électronique pour le musicien partie 20 : Les alimentations : principes et fonctionnement
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En préam­bule, je signale que dans ces articles nous évite­rons de parler des alimen­ta­tions à décou­page. Certes, on en trouve pour­tant couram­ment aujour­d’hui, en parti­cu­lier dans des appa­reils qui traitent des signaux numé­riques mais, aupa­ra­vant, elles étaient géné­ra­le­ment absentes des appa­reils analo­giques, appa­reils dont proviennent la majo­rité des exemples auxquels nous faisons appel dans cette série.

Trève de préam­bule : cette semaine, nous allons tenter te donner un aperçu rapide de ce que fait une alimen­ta­tion, ce que l’on attend d’elle, et des défauts qu’elle cherche à éviter ou à élimi­ner.

Prin­cipes de base

20220228_160851Dès qu’il y a fonc­tion­ne­ment élec­tro­nique, il y a la néces­sité d’une alimen­ta­tion. Si un appa­reil doit « four­nir » une éner­gie à sa sortie (sous la forme par exemple de la mise en mouve­ment d’un haut-parleur), il faut qu’il puise d’abord cette éner­gie quelque part. L’éner­gie, et donc la puis­sance, four­nie à la sortie de l’ap­pa­reil proviennent donc origi­nel­le­ment du « secteur », puis traverse l’ali­men­ta­tion, qui la condi­tionne et la redis­tri­bue dans la tota­lité du circuit de l’ap­pa­reil.

De ce fait, la première exigence pour tout circuit d’ali­men­ta­tion, c’est d’être dimen­sionné de manière à pouvoir four­nir cette éner­gie avec un mini­mum de pertes (dissi­pées prici­pa­le­ment sous forme de chaleur). Nous parlons à ce propos de rende­ment.

On peut défi­nir tout circuit d’ali­men­ta­tion selon trois objec­tif néces­saires :

  • L’objec­tif basique d’une alimen­ta­tion dans un appa­reil élec­tro­nique et en premier lieu de conver­tir la tension secteur en une ou plusieurs tensions adéquates pour le fonc­tion­ne­ment de l’ap­pa­reil. Ces tensions peuvent être aussi bien infé­rieures (ce qui est géné­ra­le­ment le cas dans les appa­reils à tran­sis­tor) que supé­rieures (comme souvent dans les appa­reils à tube) à la tension secteur.
  • En deuxième lieu, notre alimen­ta­tion a pour fonc­tion le redres­se­ment et le filtrage : c’est-à-dire de conver­tir une tension alter­na­tive (tension CA) en une tension conti­nue (tension CC).
  • En troi­sième lieu, une alimen­ta­tion bien conçue a pour fonc­tion de régu­ler les tensions et les courants qu’elle four­nit au reste du circuit. Cette régu­la­tion a pour but de limi­ter la repro­duc­tion des varia­tions du « secteur » dans l’ap­pa­reil.

Ce sont les trois fonc­tions de base d’une alimen­ta­tion. Il y a bien évidem­ment d’autres éléments que l’on exigera d’une alimen­ta­tion (bon rendem­ment, limi­ta­tion des rayon­ne­ments magné­tiques…) mais pour cette semaine, on se concen­trera sur les deux premiers points évoqués ci-dessus, en étudiant les solu­tions qui ont été trou­vées pour répondre à ces exigences.

Première étape : Trans­for­ma­tion

Comme le titre de cette partie l’in­dique, nous allons bien évidem­ment parler de trans­for­ma­teur. Je vous renvoie immé­dia­te­ment à la courte partie que nous lui avions consa­cré dans l’ar­ticle sur les induc­tances.

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Comme je l’avais alors expliqué, un trans­for­ma­teur fonc­tionne selon un prin­cipe de rapport : deux bobines se font face, leurs nombres de spires (d’en­rou­le­ments) ne sont pas égaux. Une tension est appliquée à l’en­rou­le­ment d’en­trée, que l’on nomme le primaire, et une seconde tension appa­rait aux bornes de l’en­rou­le­ment de sortie, que l’on nomme le secon­daire. Le rapport du nombre de spires entre le primaire et le secon­daire (par exemple 2 pour 1) se retrou­vera dans la trans­for­ma­tion de la tension : dans notre exemple une tension d’en­trée de 220 V nous donnera 110 V en sortie.

Comme précisé aupa­ra­vant, ce compor­te­ment est large­ment théo­rique, étant donné que dans la réalité les trans­for­ma­teurs sont sujets à de nombreuses pertes et inter­ac­tions, qui joue­ront sur leur effi­ca­cité réel.

Un trans­for­ma­teur a égale­ment pour inté­rêt de permettre l’iso­la­tion galva­nique entre le primaire et le secon­daire, et donc entre le secteur et le reste du circuit.

Image 1Une fois cette présen­ta­tion très basique faite, reste à préci­ser qu’un trans­for­ma­teur à plusieurs modes de connexion. En premier lieu, les trans­for­ma­teurs peuvent présen­ter plusieurs connexions au primaire. Comme on le voit bien sur la photo ci-contre, les primaires de ce trans­for­ma­teur permettent de s’adap­ter à plusieurs tensions secteur (chaque primaire propose 104, 110 ou 120 V), selon par exemple le pays où l’on utilise l’ap­pa­reil. comme il y a deux primaires, s’ils sont en plus montés en série, on obtient plus de combi­nai­sons : 110 + 120 = 230 V, 120 + 120 = 240 V… Ici, chaque primaire n’est alors consti­tué que d’un seul enrou­le­ment mais, comme on le voit repré­senté sur le dessin laté­ral, plusieurs déri­va­tions en partent. Pour la tension maxi­male, l’in­té­gra­lité de l’en­rou­le­ment sera utilisé, pour des tensions infé­rieures seule­ment une partie (chaque fois plus petite) de l’en­rou­le­ment.


Schema transfo center tap outputPour ce qui est du secon­daire, les mêmes montages sont possibles. On peut, par exemple, y trou­ver un point central de déri­va­tion : celui-ci, une fois relié à la masse, permet d’uti­li­ser un seul enrou­le­ment pour géné­rer une tension bipo­laire (en français on parle parfois d’ali­men­ta­tion frac­tionné). Le point central est à 0 V (masse) les deux bornes exté­rieures de l’en­rou­le­ment présentent deux tensions alter­na­tives (ici, j’ai mis arbi­trai­re­ment 40 V), mesu­rée chacune par rapport à cette masse, et en oppo­si­tion de phase.

On peut égale­ment trou­ver, dans de nombreux appa­reils, des trans­for­ma­teurs avec plusieurs secon­daires. Ci-dessous l’exemple d’un vieux trans­for­ma­teur venu d’un ampli à tubes Geloso, sur lequel sont clai­re­ment indiquées (entou­rées en vert) diffé­rentes tensions primaires (ainsi que leurs cosses de raccor­de­ment), puis diffé­rents secon­daires (en rouge), four­nis­sant diffé­rentes tensions, et servant à alimen­ter diffé­rentes parties du circuit. Dans l’exemple ci-dessous, la tension la plus élevée (317 V) servira à alimen­ter les anodes des tubes, tandis que la tension 6,2 volts, servira seule­ment à alimen­ter leurs fila­ments (la partie que vous voyez briller dans les tubes de vos amplis).

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Deuxième étape : Redres­se­ment

Le redres­se­ment (recti­fying en anglais) consiste en la trans­for­ma­tion du signal CA à la sortie du transfo en une pulsa­tion conti­nue.

Redressement

Ce redres­se­ment s’ef­fec­tue grâce à des diodes, qui peuvent été implé­men­tées selon trois formes prin­ci­pales : le redres­se­ment simple alter­nance, le redres­se­ment double alter­nance, et le redres­se­ment double par pont de Graetz.

Type de redressement

Le redres­se­ment simple alter­nance est rare­ment utilisé dans les appa­reils audio, à l’ex­cep­tion notable des ampli­fi­ca­teurs à tube, dans lesquels on l’uti­lise pour une fonc­tion : le redres­se­ment de la tension de pola­ri­sa­tion grille des tubes de puis­sance, plus connue sous le nom de tension de biasing.

Nous nous concen­tre­rons donc, dans cette partie, sur le redres­se­ment double alter­nance, implé­menté soit à l’aide de deux diodes, soit à l’aide d’un pont de quatre diodes (Pont de Graetz).

Comment ça marche ?

AlternanceOn peut conce­voir le phéno­mène d’un signal alter­na­tif, à la sortie d’un trans­for­ma­teur, comme l’al­ter­nance de ses pôles vers le posi­tif et le néga­tif (voir image ci-contre). Quand le pôle 1 devient posi­tif, le pôle 2 devient néga­tif, et inver­se­ment, encore et encore. Vous remarque­rez que pour commen­cer, j’ai pris un trans­for­ma­teur avec une déri­va­tion centrale (center tap)

Cette déri­va­tion va être reliée à la masse, et sera donc main­te­nue à 0V. C’est par elle que le courant aura un point de retour : autre­ment dit, elle ferme véri­ta­ble­ment le circuit : on peut partir de n’im­por­ter qu’elle borne et faire une boucle à travers la résis­tance, qui repré­sente la charge alimen­tée. Grâce aux deux diodes, chacune instal­lée en série avec une des bornes du secon­daire, on va pouvoir tirer parti de cette alter­nance posi­tif-néga­tif : chaque fois qu’une diode verra une tension posi­tive à ses bornes, elle lais­sera passer le courant, tandis que l’autre verra une tension néga­tive, et bloquera le courant. Lorsque le sens du courant alter­nera, les rôles de diode conduc­trice et bloquante s’in­ver­se­ront.


Alternance redresséeAinsi à la sortie de notre circuit, la charge (symbo­li­sée ici par une résis­tance, mais qui en réalité sera consti­tuée de tous les éléments du circuit raccor­dés à l’alim) sera traver­sée par un courant qui n’al­ter­nera pas, qui ira toujours dans le même sens avec un même retour à travers la déri­va­tion centrale : un courant continu, mais qui pren­dra la forme d’une série de pulsa­tions posi­tives.

Dans le cas d’un trans­for­ma­teur sans déri­va­tion centrale, on utili­sera un pont de 4 diodes. Le prin­cipe de l’al­ter­nance posi­tive/néga­tive à la sortie du trans­for­ma­teur reste simi­laire.


Pont de GraetzLorsque la borne du haut devient posi­tive les diodes D1 et D3 deviennent conduc­trices, les diodes D2 et D4 bloquent le passage du courant. Lorsque la pola­rité à la sortie du trans­for­ma­teur s’in­verse, le passage du courant s’in­verse égale­ment : ce sont désor­mais les diodes D2 et D4 qui le laisse passer. À la sortie de ce circuit le phéno­mène est le même que précé­dem­ment : le courant à travers la charge (R1) ira toujours dans le même sens quelles que soient l’al­ter­nance aux bornes du secon­daire. J’ajoute ici le lien vers ce gif, sorti tout droit de Wiki­pé­dia, et qui reste à mon avis une des meilleures simu­la­tions visuelles du phéno­mène.

Un pont de diode, dans la réalité, peut être créé en raccor­dant quatre diodes, ou en utili­sant direc­te­ment un compo­sant qui les contient : 

20220228_152019

Et main­te­nant que faire de ce courant pulsé ?

Troi­sième étape : Filtrage

Le signal pulsée que nous obte­nons peut-être compris comme rassem­blant une compo­sante conti­nue avec un carac­tère venu du courant alter­na­tif : le courant ne présente plus de chan­ge­ment de sens, mais garde une varia­tion dans le temps. Pour obte­nir à partir de ce courant pulsée, une vraie alimen­ta­tion conti­nue, il va être néces­saire de filtrer (c’est-à-dire d’éli­mi­ner) le carac­tère alter­na­tif. Comment réalise-t-on cela ?

Le premier élément sur lequel nous pouvons comp­ter pour ce filtrage est le conden­sa­teur. Comme nous l’avons déjà vu dans ces colonnes, un conden­sa­teur n’a pas le même compor­te­ment avec un courant CC ou CA, et il peut servir à bloquer l’un, ou à élimi­ner l’autre. Dans notre cas, on va instal­ler un conden­sa­teur en mode shunt, c’est-à-dire en paral­lèle avec la sortie du pont de diodes, entre le signal et la masse.

Capture d’écran 2022-02-28 à 15.21.36

Dans cette confi­gu­ra­tion, le conden­sa­teur va se char­ger durant la montée de la pulsa­tion, atteindre sa charge maxi­male au moment de la crête de la pulsa­tion, puis se déchar­ger lorsque la pulsa­tion dimi­nuera. Ainsi lorsque la tension retourne à zéro, le conden­sa­teur délivre sa charge, et une tension presque équi­va­lente à la tension crête appa­raît alors à ses bornes. On peut simpli­fier cela en disant que le conden­sa­teur « prend le relais » de la pulsa­tion, et permet de main­te­nir une tension plus ou moins constante. C’est pour cela que l’on dit souvent qu’un conden­sa­teur a pour parti­cu­la­rité de s’op­po­ser aux chan­ge­ments rapides de tension (nous avions vu cette notion dans notre article sur l’im­pé­dance).

Alim filtréeComme on le voit sur l’image ci-contre, on obtient aux bornes du conden­sa­teur un signal qui n’a pas tout à fait la forme d’une tension CC, car elle présente une ondu­la­tion (ripple en anglais). Pour amélio­rer le résul­tat, il va falloir augmen­ter soit la capa­cité du conden­sa­teur, soit le nombre de conden­sa­teurs (ce qui revient à peu près au même). Toute­fois, en faisant cela, on crée un problème : à la mise en marche de l’ali­men­ta­tion, cette grande capa­cité va créer un impor­tant appel de courant, qui risque de dépas­ser le courant admis­sible des diode de redres­se­ment. Il est donc néces­saire de limi­ter le courant dans ce circuit.

Pour se faire, deux solu­tions existent :

La meilleure consiste à utili­ser une induc­tance en série. Comme nous l’avions vu précé­dem­ment, une auto-induc­tance (choke en anglais) aura un effet simi­laire à celui du conden­sa­teur, mais sur l’in­ten­sité du courant : elle s’op­pose à ses varia­tions rapides. Ainsi, dans notre circuit, l’auto-induc­tance limi­tera le pic de courant, en plus de four­nir un lissage supplé­men­taire de l’on­du­la­tion. Cette solu­tion est parti­cu­liè­re­ment pratique lorsque l’on doit limi­ter la taille des conden­sa­teurs (par exemple, dans un ampli dont le redres­se­ment se fait par tube). L’auto-induc­tance a toute­fois deux défauts : son coût (les induc­tances sont chères) et sa place (elles sont grosses).

Une solu­tion moins coûteuse et plus discrète consiste à utili­ser des résis­tances en série, pour limi­ter le courant dans le circuit. Le défaut prin­ci­pal de ce montage est que les résis­tances, en s’op­po­sant au passage du courant, vont dissi­per, sous forme de chaleur, une partie de la puis­sance déli­vrée par le circuit : elles occa­sionnent donc des pertes plus impor­tantes que les induc­tances.

Resistance et inductance

Quelle que soit la solu­tion choi­sie, on pourra faire s’en­chaî­ner les induc­tance ou les résis­tances en série, ou les deux (c’est souvent la meilleure solu­tion), et ainsi on obtien­dra des divi­seurs de tension : comme on le voit sur le schéma ci-dessus, l’en­chaî­ne­ment des résis­tances (ou des induc­tances) crée un divi­seur : le point central entre les résis­tance four­nira une tension parti­cu­lière, le point entre la senconde résis­tance série, et la résis­tance de charge, une autre tension (plus basse). Ainsi, notre alimen­ta­tion déli­vrera diffé­rentes tensions, pour diffé­rentes parties du circuit…

La semaine prochaine nous abor­de­rons la régu­la­tion de tension et de courant, et nous commençons à jeter un oeil aux alimen­ta­tion bipo­laires.
 

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  • Beatless 13701 posts au compteur
    Beatless
    Drogué·e à l’AFéine
    Posté le 10/03/2022 à 22:05:02
    Citation :
    En préambule, je signale que dans ces articles nous éviterons de parler des alimentations à découpage. Certes, on en trouve pourtant couramment aujourd’hui

    Très courantes aujourd'hui, ce serait bien de nous expliquer le fonctionnement de celles-ci. Merci.
  • ZIXCAL 212 posts au compteur
    ZIXCAL
    Posteur·euse AFfiné·e
    Posté le 11/03/2022 à 05:43:57
    Citation :
    nous éviterons de parler des alimentations à découpage.


    C'est dommage...
    Pourraient-elles faire l'objet d'un article séparé ?
    Merci ! : )
  • Pr. Soudure de La Feuille 282 posts au compteur
    Pr. Soudure de La Feuille
    Rédacteur·trice
    Posté le 11/03/2022 à 10:50:47
    Carrément, oui ! Le but, pour les articles suivants, c'est déjà de voir comment, dans une alimentation linéaire, on arrive à générer une tension régulée. Puis, à partir de cela, à essayer de simuler une alim, les tensions et le courant qu'on peut y mesurer (ou calculer). Ça sera assez basique, pour commencer, par exemple on ne parlera pas de réjection de bruit, de suppression EMI... ça viendra plus tard, probablement.

    Mais les alims à découpage, oui carrément, on y viendra !
  • Profgra 6 posts au compteur
    Profgra
    Nouvel·le AFfilié·e
    Posté le 13/03/2022 à 09:55:37
    Bonjour et merci pour cet article!
    J’aurais trois suggestions orthographiques (pour lesquelles je suis à peu près sûr de moi):
    1) L’énergie, et donc la puissance, fournie -> ies
    2) sur leur efficacité réel. -> réelle
    3) Pour se faire -> pour ce faire
    https://www.lalanguefrancaise.com/orthographe/pour-ce-faire-ou-pour-se-faire-orthographe

    Un morceau de phrase que je ne comprends pas bien:
    «qui ira toujours dans le même sens avec un même retour à travers la dérivation centrale»

    Et d’autres suggestions plus techniques, et là je ne suis pas sûr.
    1) en une pulsation continue. -> en une pulsation positive
    2) la dérivation centrale : un courant continu, -> un courant positif

    Bon voilà, merci encore!

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