Voici donc venu le temps d’apposer un point final à cette série d’articles consacrée à l’art du mixage. Dans cet épisode inévitablement pas comme les autres, je vous propose un bref coup d’œil dans les coulisses suivi de près par un « Best of » très personnel. Mais d’abord, que diriez-vous d’un petit interlude musical ?
Behind the Doors…
Lorsque j’ai atterri par hasard sur Audiofanzine à l’aube du 21e siècle, je n’étais qu’un jeune musicien qui souhaitait en savoir un peu plus sur la MAO afin de pouvoir produire mes premiers morceaux tout seul comme un grand. Si l’on m’avait dit à cette époque qu’un jour je rédigerais des articles sur le sujet pour ce site web qui m’a mis le pied à l’étrier, je ne l’aurais certainement pas cru. Et durant l’été 2014, alors que je préparais le plan de ce guide sur le mixage, je n’aurais également jamais parié que la publication de ce que je décrivais dès le premier article comme un « voyage au long cours » s’étalerait sur trois années. 147 épisodes, plus de 94 000 mots, soit près de 300 pages de texte brut… Bien que critiqué par certains à maintes reprises, je vous assure que le rythme hebdomadaire de cette série est sans nul doute ce qui m’a permis d’accoucher de cette « petite encyclopédie du mix », sans parler de l’intérêt pédagogique qu’il y a à diluer toutes ces notions dans le temps histoire de mieux « transmettre aux altruistes » comme dirait le seigneur Perceval. J’avoue que je ne suis pas peu fier du résultat dans son ensemble. Et comme vous devez vous en douter, toute cette aventure n’aurait pas pu voir le jour sans l’intervention et le soutien de nombreuses personnes que je m’en vais remercier de ce pas !
Pour commencer, je tiens à saluer chaleureusement toute l’équipe d’Audiofanzine, de l’équipe de dév’ au département marketing, en passant par l’administration, les divers managements, les traducteurs, et bien sûr Philippe Raynaud, alias Psycom, le papa d’AF. Sans votre travail quotidien, rien de tout cela n’aurait été possible, tout simplement.
Évidemment, je remercie plus particulièrement l’équipe éditoriale, avec une mention spéciale pour notre rédacteur en chef, Grégoire Nachbauer — aka Red Led. J’ai eu l’occasion de travailler pour plusieurs rédactions durant ces douze dernières années et jamais on ne m’a accordé autant de liberté et de soutien. Mille mercis pour ta confiance Grégoire, j’espère que nous aurons l’occasion de travailler ensemble encore longtemps !
Même s’ils ne liront certainement jamais ces quelques lignes tant ils sont éloignés du monde de la MAO, je souhaite souligner l’importance que mes proches ont pu avoir dans toute cette histoire. Math, Nana, Baptistou, Garance et tous les autres, merci d’être là et de croire en moi jour après jour.
Quant à ma moitié, mon tout, ma Doudou, comment vous dire ? C’est elle qui me poussait à écrire les jours où la volonté me faisait défaut. C’est encore elle qui relisait les premiers jets lorsque je n’avais plus le temps ou même la force de le faire moi-même. Et bien sûr, c’est toujours elle qui me recentrait et m’aidait à relativiser lorsque, sur les forums, un commentaire un poil virulent venait taquiner le mauvais sang qui sommeille en moi. Ma reconnaissance éternelle me paraît bien peu de chose en comparaison de tout cela. Ma Demoiselle, merci d’être le phare de ma tempête.
Enfin, je tiens naturellement à remercier tous les AFiens m’ayant fait l’insigne honneur de me lire semaine après semaine. Toute cette folle entreprise n’aurait non seulement pas pu exister sans vous, mais vos encouragements, vos remarques constructives et même négatives dans les forums sont tout autant responsables de la qualité de ce guide que mon travail ne l’est. J’ose espérer vous avoir apporté quelques conseils utiles au détour d’un ou deux épisodes. Sachez que j’ai pris un immense plaisir à rédiger tout cela, même lorsque ce n’était pas facile, et que j’ai également beaucoup appris en lisant certains de vos commentaires. Pour ça et pour le reste, un grand merci !
Voilà, je crois que j’ai à peu près fait le tour de la question. Toutes mes excuses aux rares personnes que j’aurais pu oublier. Je saurais me faire pardonner, soyez-en sûr !
Allez, trêve de sensiblerie, il est temps de conclure pour de bon…
The end
Diantre, qu’il est difficile de fermer la porte ! J’ai l’impression qu’il reste tant à écrire tout en ayant pourtant conscience que nous avons somme toute bien fait le tour du sujet… Peut-être est-ce parce qu’à l’instar de toute discipline artistique, il y a toujours quelque chose de nouveau à apprendre, et donc à créer ? En tout cas, je ne vous cache pas que ça me fait tout drôle. Mais comme il faut bien conclure, je me dis qu’un petit florilège de mes épisodes favoris est une façon pas plus bête qu’une autre de dire au revoir. Si j’ai choisi ces passages en particulier, c’est qu’ils traitent de sujets qui m’ont réellement fait avancer à titre personnel. Peut-être en sera-t-il de même pour vous, qui sait ?
En premier lieu, il y a toute la première partie qui va du premier article jusqu’à l’épisode 13. Chez moi, cette section relativement abstraite se nomme « Philosomix ». Il y a dans ces lignes beaucoup de notions que j’aurais aimé connaître à mes débuts tant elles ont littéralement révolutionné mon approche du mixage lorsque je les ai découvertes.
Ensuite, c’est encore une fois les épisodes plus « théoriques » qui trouvent grâce à mes yeux : les épisodes 14 & 15 sur l’égalisation, le 26 sur la compression, et enfin, les réflexions des épisodes 76 et 77. L’ensemble du chapitre traitant de l’automation (ép. 102 à120) me semble également particulièrement important, d’autant plus qu’il s’agit là d’un aspect du mixage souvent ignoré par le néophyte. Le chapitre suivant consacré à l’écoute critique de votre mix (ép. 121 à 131) est tout aussi capital selon moi. Enfin, les trois épisodes dédiés à l’apprentissage (ép. 140 à 142) ne pourront pas vous faire de mal, bien au contraire.
Permettez-moi de citer également mon petit chouchou, l’article n° 4. Le thème qu’il traite n’est certainement pas d’une importance primordiale (encore que…) mais c’est sans aucun doute l’épisode que j’ai pris le plus de plaisir à écrire.
Sur ce, n’oubliez jamais que tout cela n’est qu’un jeu. Alors jouons !