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Test du Minilogue de Korg - Tous analo !

9/10
Award Qualité/Prix 2016
2016
Qualité/Prix
Award

Présenté par Korg au NAMM 2016, le Minilogue entend bien mettre le synthé analogique polyphonique à la portée de toutes les bourses. Allez, on se mouille avant tout le monde !

Ces dernières années, deux tendances se sont dura­ble­ment instal­lées dans l’uni­vers des instru­ments de musique élec­tro­niques : l’ana­lo­gique et la minia­tu­ri­sa­tion. Certains construc­teurs ont ainsi fait renaitre de grands stan­dards (Korg ARP Odys­sey), d’autres des synthèses qui ont fait leur succès (Yamaha Reface) et d’autres enfin, des modé­li­sa­tions d’ins­tru­ments mythiques de leur propres gamme (Roland Boutique). Le point commun de ces machines, c’est la concen­tra­tion de tech­no­lo­gie, la réduc­tion de taille et le resser­rage du prix. Le segment de marché d’en­trée de gamme est ainsi de plus en plus convoité, stig­ma­ti­sant l’offre élitiste (works­ta­tions ou synthés analo­giques poly­pho­niques) pour le plus grand plai­sir des bourses presque vides, c’est-à-dire celles de la plupart des musi­ciens. Lorsque Korg a démo­cra­tisé l’ana­lo­gique avec le Mono­tron il y a quelques années, nous étions certains que le construc­teur n’en reste­rait pas là dans l’ou­ver­ture de cette tech­no­lo­gie au plus grand nombre, face à l’en­vo­lée des prix du vintage. Au fil du temps, le petit objet rigolo a cédé la place à de véri­tables instru­ments, inté­grant plus de fonc­tion­na­li­tés, plus de puis­sance et un son toujours meilleur. Aujour­d’hui, Korg jette un nouveau pavé dans la marre, démon­trant qu’ana­lo­gique et poly­pho­nique riment enfin avec démo­cra­tique : avec le Mini­logue, jamais l’écart de prix entre les synthés analo­giques d’hier et d’aujour­d’hui ne s’est autant creu­sé…

Alu et bois

Une fois n’est pas coutume, nous allons commen­cer par parler gros sous. Pourquoi ? Parce qu’ici, nous sommes sous la barre des 600 euros, pour un synthé analo­gique poly­pho­nique complet avec des touches, des boutons, des mémoires et des séquences.

Korg Minilogue : 03.JPG

On pour­rait alors imagi­ner un truc bran­lant en plas­tique tout pourri. Que nenni : le Mini­logue arbore une façade en alu satiné au profil légè­re­ment galbé et un panneau arrière en véri­table bois d’arbre. Seul le dessous est en plas­tique moulé, afin de main­te­nir un prix et un poids allé­gés : 2,8 kg. Les commandes sont géné­reuses : pas moins de 28 poten­tio­mètres, 1 enco­deur cranté, 14 inver­seurs (à cran ou à ressort, selon le cas) et 16 boutons pous­soirs. La qualité de construc­tion est soignée : axes métal­liques bien fermes pour tout ce qui tourne, réponse franche pour les boutons… il y a même un mini-écran OLED 10 × 20 mm visible sous tous les angles.

Le pitch bend, origi­nal, prend la forme d’un petit bâton métal­lique à ressort. Au-delà du pitch, il peut pilo­ter une tren­taine de para­mètres de synthèse, contour­nant ainsi l’ab­sence de second contrô­leur pour la modu­la­tion. Le clavier est iden­tique à ceux du MS20 mini et de l’ARP Odys­sey : 37 touches réduites à 86 % de la taille stan­dard, permet­tant de concen­trer les dimen­sions de la machine (500 × 300 mm). Bien plus jouable que les mini-touches de la concur­rence, il est sensible à la vélo­cité, pilo­tant le filtre et le volume. Compte tenu de la poly­pho­nie, on regrette la limi­ta­tion à trois octaves (quatre aurait été parfait), en dépit du sélec­teur de trans­po­si­tion directe sur plus ou moins deux octaves. Mais la compa­cité est ainsi préser­vée ; d’ailleurs à ce sujet, on remarque que les commandes rentrent parfai­te­ment dans un rack 19 pouces 3 U, sans avoir à retou­cher quoi que ce soit…

Korg Minilogue : 15.JPG

À l’ar­rière, cernée de bois, toute la connec­tique est rassem­blée : pour l’au­dio, on trouve une prise casque, une sortie mono­pho­nique (pas de géné­ra­tion sonore stéréo dans la machine) et une entrée mono pour injec­ter des sources externes en amont du filtre (toutes au format jack 6,35). Viennent ensuite deux prises mini-jack pour la synchro (entrée/sortie par impul­sion), puis un duo d’en­trée/sortie MIDI, une prise USB type B (pour le MIDI) et la partie secteur (pous­soir marche/arrêt avec tempo­ri­sa­tion, borne pour alimen­ta­tion externe 9V avec bloc à l’ex­tré­mité et petit passant pour bloquer le cordon d’ali­men­ta­tion). Il n’y a pas de prises pour pédales (main­tien/modu­la­tion), bien domma­ge…

Un mot rapide sur la prise en main, abso­lu­ment immé­diate, pour plusieurs raisons : plus d’une quaran­taine de commandes directes logique­ment répar­ties pour pilo­ter quasi­ment tous les para­mètres de synthèse (avec réponse en modes saut/seuil/rela­tif), une fonc­tion permet­tant de faire corres­pondre le son à la posi­tion des commandes (Load Panel), des mémoires internes, des dumps MIDI, un affi­cheur très malin (nom et numéro des programmes, valeur de tout ou partie des para­mètres lors de l’édi­tion, repré­sen­ta­tion graphique en temps réel du son de type oscil­lo­sco­pe…)… Il manque juste une fonc­tion Compare, peut-être dans une future mise à jour d’OS ?

On trouve quelques menus faci­le­ment acces­sibles via la rangée de huit boutons à droite (par pres­sions succes­sives) et l’en­co­deur, pour les réglages globaux (accor­dage, trans­po­si­tion, mode de réponse des commandes, courbe de vélo­cité, divi­sion tempo­relle/pola­rité de synchro en entrée/sortie, canaux/filtres MIDI, routage MIDI/USB, brillance OLED, dump global…), le séquen­ceur (nous y revien­drons en détail) et les para­mètres de programmes addi­tion­nels (nom du patch, desti­na­tion du pitch bend, synchro du LFO, porta­mento, réponse en vélo­cité du VCA, ajus­te­ment du volume programme, initia­li­sa­tion programme, dump programme).

Bande de sons

Le Mini­logue renferme 200 programmes dont 100 pré-sélec­tions d’usine, que l’on peut modi­fier et réini­tia­li­ser. On les sélec­tionne avec l’en­co­deur et la touche Shift pour accé­lé­rer le mouve­ment. À la carte, des nappes, des cuivres, des strings, des basses, des leads, des effets, des percus­sions… bref, tout ce qu’on attend d’un synthé analo­gique poly­pho­nique et bien plus encore.

Korg Minilogue : 09.JPG

Sur les basses, on appré­cie la couleur du filtre et la rapi­dité des enve­loppes : des basses rondes aux sons acidu­lés réso­nants, tout semble faisable. Avec les diffé­rents modes de voix (dont nous repar­le­rons), on peut empi­ler les voix par deux ou par quatre, ou encore ajou­ter des sous-oscil­la­teurs en mono pour écra­ser le mix. Ces modes de voix sont tout aussi utiles sur les leads, pour renfor­cer la présence sonore : du solo claquant au cuivre flûté en passant par la synchro bien crade, le Mini­logue répond là encore présent… surtout quand on met un petit coup de délai inté­gré qui n’est pas sans rappe­ler les échos à bande.

Mais ne l’ou­blions pas, la machine est poly­pho­nique, donc ne nous privons pas d’ac­cords, joués avec plusieurs de nos doigts ou pré-program­més (grâce au mode de voix idoine). Nous avons parti­cu­liè­re­ment appré­cié la pano­plie de nappes réali­sables grâce aux formes d’onde variables et aux possi­bi­li­tés de modu­la­tion.

Korg Minilogue : 10.JPG

Les effets spéciaux et percus­sions démontrent la souplesse de la section VCO (inter­ac­tions), la souplesse du filtre (très) réso­nant et la rapi­dité des enve­lop­pes… des quali­tés appré­ciables sur un synthé. Certains programmes tirent parti de l’ar­pé­gia­teur et / ou du step-séquen­ceur, nous en repar­le­rons plus tard…

Gros point de satis­fac­tion, la flui­dité de réponse des commandes, qui fait souvent défaut sur les machines sous contrôle numé­rique, même les plus chères. Ici, Korg offre une réso­lu­tion de 1024 valeurs (10 bits), ce qui suffit large­ment à obte­nir des réglages fins et fluides, en parti­cu­lier sur le filtre qui ne souffre d’au­cun effet d’es­ca­lier.

Le Mini­logue émet et reçoit des CC pour tous ses para­mètres via MIDI/USB, l’au­to­ma­tion est donc possible (sur 128 valeurs maxi­mum, cette fois). Un mot sur le grain, qui a son carac­tère, tantôt un peu vintage avec des petites fluc­tua­tions audibles entre les voix alter­nées (VCO et VCF), tantôt moderne et agres­sif, suivant le choix des formes d’onde variables, leurs inter­ac­tions et les modes de filtrage.

Bass Acid
00:0000:23
  • Bass Acid 00:23
  • Bass Dirty Bass 00:33
  • Bass House 00:34
  • Bass Octa­Bass 00:20
  • Bass QueBass 00:21
  • Bass Sync 00:19
  • FX Magic Spells 00:41
  • Lead Solo 00:27
  • Lead Sync Hard 00:26
  • Lead Tech 00:20
  • Pad PWM Echo 1 00:18
  • Pad PWM Echo 2 00:31
  • Pad Soft 00:30
  • Poly Ducking 00:23
  • Poly Logue 00:43
  • Poly Seq and Arp 00:32
  • Poly Soft Brass 00:21
  • Poly Wah Clav 00:09
  • Strings 1 00:23
  • Strings 2 00:21
  • Strings 3 00:18
  • ZPercu Beat 00:29
  • ZPercu Ultra Low 00:15

Quatuor à Korg

À l’al­lu­mage, le Mini­logue s’auto-accorde pendant une dizaine de secondes, en bon synthé analo­gique poly­pho­nique qu’il est. Une fonc­tion d’Au­to­Tune manuel est égale­ment dispo­nible au cas où, comme au bon vieux temps…

Korg Minilogue : 11.JPG

La machine offre 4 voix tota­le­ment indé­pen­dantes (poly­pho­nie véri­table, ce n’est pas une para­pho­nie comme le Mono/Poly), compo­sées chacune de deux VCO, un géné­ra­teur de bruit blanc, un mélan­geur, un filtre passe-bas, deux enve­loppes et un LFO. Les VCO sont accor­dables sur 4 octaves et par accord fin. Ils disposent chacun de trois ondes (dent-de-scie, triangle et impul­sion) conti­nuel­le­ment variables grâce au para­mètre Shape. Ils peuvent inter­agir de diffé­rentes manières en simul­tané : synchro­ni­sa­tion (inter­rup­teur), modu­la­tion en anneau (inter­rup­teur) et cross modu­la­tion (modu­la­tion de fréquence entre les VCO, dosable par un poten­tio­mètre dédié). Cela permet une grande variété sonore au sein même des oscil­la­teurs, d’au­tant que le pitch du VCO2 est modu­lable par une enve­loppe, avec dosage program­mable bipo­laire (mais pas le VCO1, dommage). Les 2 VCO (ou le VCO1 et la modu­la­tion en anneau des 2 VCO), le géné­ra­teur de bruit et l’en­trée audio externe sont fine­ment mélan­gés avant d’at­ter­rir dans le filtre passe-bas.

Celui-ci offre les modes 2/4 pôles et est capable d’auto-oscil­ler (on le rappelle, même sans signal audio, le filtre se met à géné­rer une onde sinus quand on pousse la réso­nance au-delà d’un certain niveau, onde que l’on peut accor­der avec la fréquence de coupure et qui suit le clavier en fonc­tion du para­mètre éponyme). Ici, on obtient d’abord une belle sinu­soï­dale bien stable, puis si on conti­nue à pous­ser la réso­nance, le filtre se désta­bi­lise et se met à gargouiller en sifflant (ou le contraire). La fréquence de coupure est modu­lable par une enve­loppe ADSR (quan­tité bipo­laire), le suivi de clavier (0–50–100%) et la vélo­cité (0–50–100%).

Le signal passe ensuite dans le VCA, qui dispose de son enve­loppe ADSR dédiée et d’une modu­la­tion par la vélo­cité, fine­ment dosable. Côté modu­la­tions, on trouve donc deux enve­loppes et un LFO. Si l’une des enve­loppes n’af­fecte que le VCA, l’autre est routable vers diffé­rentes desti­na­tions : le VCF (quan­tité bipo­laire, nous l’avons dit) et le VCO2 (quan­tité bipo­laire). Elle peut aussi pilo­ter la fréquence ou l’in­ten­sité du LFO, une excel­lente idée pour créer des sons évolu­tifs. Ce dernier offre trois formes d’onde basiques : dent-de-scie, triangle et carré (mais pas de Sample & Hold, dommage). Il peut affec­ter diffé­rentes desti­na­tions, de manière hélas exclu­sive : le pitch des 2 VCO, le para­mètre Shape des ondes des 2 VCO ou le VCF. Des réglages addi­tion­nels, acces­sibles via le menu, permettent de défi­nir s’il est libre d’os­cil­ler ou redé­clen­ché à chaque note, indé­pen­dant pour chaque voix ou unique pour toutes les voix, synchro­nisé à l’hor­loge BPM (de 4 temps à 1/64 de temps) ou à fréquence réglable par l’uti­li­sa­teur. Dans ce dernier cas, la fréquence peut atteindre les niveaux audio (bas du spectre). 

Modes de voix

Le Mini­logue est capable de gérer ses voix suivant huit modes distincts très astu­cieux : poly­pho­nique, duo, unis­son, mono, accord, délai, arpège ou side­chain. Il n’y a en revanche pas de mode split ou multi­tim­bral. Chaque mode dispose de varia­tions acces­sibles via un poten­tio­mètre dédié. En mode poly­pho­nique, la machine joue 4 voix indé­pen­dantes (à partir du même son, nous l’avons dit) ; le poten­tio­mètre crée divers renver­se­ments d’ac­cords quand on joue en poly­pho­nie, c’est assez amusant. En mode duo, deux voix sont empi­lées (la poly­pho­nie est donc réduite à deux) ; le poten­tio­mètre désac­corde les voix pour épais­sir le son. En mode unis­son, on tombe à une note jouant quatre voix empi­lées avec désac­cor­dage program­mable, pour un son énorme.

En mode mono, une seule voix est jouée lorsque le poten­tio­mètre est à gauche ; quand on le tourne vers la droite, on intro­duit progres­si­ve­ment une deuxième voix à l’oc­tave infé­rieure, puis une troi­sième doublée, enfin une quatrième deux octaves en dessous, gros son assuré. Le mode accord permet de jouer des accords de 2 à 4 notes à un doigt, le poten­tio­mètre alter­nant entre 14 types de plus en plus complexes (quinte, Sus2, mineur, majeur, Sus4, min7, 7, 7Sus4, Maj7, augmenté, dimi­nué, m7b5, mMaj7, Maj7b5). Dans le mode délai, les voix sont jouées en mono avec un délai à trois répé­ti­tions, program­mable via le désor­mais fameux poten­tio­mètre (diffé­rentes divi­sions tempo­relles de l’hor­loge globale). Le mode arpège permet de jouer… des arpèges ; le poten­tio­mètre alterne entre 13 motifs mono­diques, poly­pho­niques ou aléa­toires ; les notes arpé­gées ne sont pas trans­mises en MIDI, seules les notes jouées le sont. Enfin dans le mode Side­chain, les nouvelles voix jouées compressent les précé­dentes, suivant le réglage du poten­tio­mètre (effet Ducking). Origi­nal et utile !

Séquen­ceur à pas

Le Mini­logue est doté d’un séquen­ceur à 16 pas qui peut fonc­tion­ner quel que soit le mode de voix (y compris avec l’ar­pé­gia­teur). On peut régler le tempo, le nombre de pas (1 à 16), la réso­lu­tion, le facteur de swing et le temps de Gate.

L’en­re­gis­tre­ment se fait en temps réel ou en pas à pas. En temps réel, le séquen­ceur fonc­tionne en auto-quan­ti­sa­tion à l’en­trée et Over­dub (la séquence tourne en boucle et on peut ajou­ter des notes à concur­rence de la poly­pho­nie totale). Après enre­gis­tre­ment, la touche [Rest] permet d’ef­fa­cer des notes à la volée sur chaque pas. En pas à pas, on choi­sit le pas à enre­gis­trer avec les touches [Shift] et [1–8] ou [9–16], puis on entre la(les) note(s) au clavier ; on peut aussi entrer des silences ou des liai­sons avec la touche [Rest] ; en même temps, on peut modi­fier le temps de Gate de la note en cours avec l’en­co­deur. Le mode pas à pas permet évidem­ment de modi­fier les notes après enre­gis­tre­ment.

Diagram

Là où le séquen­ceur devient plus inté­res­sant, c’est dans la possi­bi­lité d’en­re­gis­trer le mouve­ment de quatre commandes conti­nues au choix, cette fois unique­ment en temps réel. Il suffit pour cela de lancer l’en­re­gis­tre­ment et de tour­ner les poten­tio­mètres souhai­tés ; l’en­re­gis­tre­ment démarre dès qu’on bouge une commande et s’ar­rête à la fin de la boucle (la lecture seule conti­nue, cette fois sans Over­dub). On peut réen­re­gis­trer des mouve­ments par-dessus une piste, les effa­cer (globa­le­ment ou piste par piste) ou les neutra­li­ser sans les effa­cer (piste par piste égale­ment). Chaque piste de mouve­ment béné­fi­cie d’une fonc­tion de lissage, pour des tran­si­tions tout en douceur entre les pas. Par contre, il est impos­sible d’édi­ter les mouve­ments après coup.

En relec­ture, on peut jouer par-dessus une séquence à concur­rence des voix dispo­nibles, mais on ne peut pas trans­po­ser en temps réel. Une petite mise à jour de l’OS en la matière serait la bien­ve­nue (ce serait si simple avec la touche[Shift] et le clavier !). Les notes séquen­cées sont trans­mises en MIDI/USB, c’est une bonne nouvelle. En revanche, les CC des commandes qui bougent dans les séquences ne sont pas envoyés vers le monde exté­rieur. Chaque séquence est sauve­gar­dée avec son programme, tant mieux !

Nouvelle réfé­rence

Le test touche déjà à sa fin et nous le concluons avec la banane, comme celle obte­nue avec le Prophet-6 qui lui avait précédé il y a quelques mois au studio. Voici deux instru­ments posi­tion­nés aux deux extré­mi­tés de la gamme des synthés analo­giques poly­pho­niques. Le Prophet-6 remporte la palme de la classe, mais le Mini­logue remporte celle de la bonne surprise. En effet, ce n’est pas tous les jours qu’une machine censée occu­per l’en­trée de gamme, sur le papier, nous procure un tel coup de cœur. Carac­tère sonore bien trempé, construc­tion soignée, compa­cité appré­ciable, prise en main facile, fonc­tions astu­cieuses, para­mètres géné­reux, édition hyper­fluide et prix abor­dable, le Mini­logue rassemble toutes les quali­tés pour établir une nouvelle réfé­rence dans le monde de la synthèse analo­gique. Korg vient de fran­chir une étape impor­tante et son sympa­thique Mini­logue mérite ample­ment l’Award Qualité/Prix Audio­fan­zine 2016 !

Télé­char­gez les extraits sonores (format FLAC)

  • Korg Minilogue : 01.JPG
  • Korg Minilogue : 02.JPG
  • Korg Minilogue : 03.JPG
  • Korg Minilogue : 04.JPG
  • Korg Minilogue : 05.JPG
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  • Diagram
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  • Korg Minilogue : 18.JPG
  • Korg Minilogue : 19.JPG
  • Korg Minilogue : 20.JPG
  • Korg Minilogue : 21.JPG

 

Notre avis : 9/10

Award Qualité/Prix 2016
2016
Qualité/Prix
Award
  • Excellent rapport qualité/prix
  • Belle variété sonore
  • Polyphonique 4 voix analogiques
  • Paramètres de synthèse très complets
  • VCO à ondes variables modulables
  • Interactions des VCO (Ring Mod, Cross Mod, Synchro)
  • Filtre passe-bas résonant 2 ou 4 pôles
  • Enveloppes rapides, dont l’une assignable
  • LFO rapide et modulable par l’enveloppe
  • Arpégiateur intégré
  • Step séquenceur avec 4 pistes d’automation
  • Petit effet de délai intégré
  • 200 mémoires de programmes
  • 8 modes de voix astucieusement choisis
  • Édition hyperfluide (1024 valeurs)
  • Émission/réception de CC MIDI pour toutes les commandes
  • Clavier dynamique assignable au filtre et au volume
  • Entrée audio pour traiter des sources externes
  • Connectique synchro, MIDI, USB
  • Qualité de construction
  • Prise en main immédiate
  • Seulement monotimbral
  • Notes arpégées non transmises via MIDI/USB
  • Pas de transposition des séquences en temps réel
  • Clavier limité à 3 octaves
  • Pas de prises pour pédales

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