Après le Nord Stage, c’est au tour du Nord Electro de se réincarner, bénéficiant en grande partie des améliorations développées pour le grand frère. De quoi redéfinir les standards du piano de scène ?
En 2017, Nord lançait une nouvelle mise à jour de ses claviers de scène haut de gamme, la série Nord Stage 3. Puis au NAMM 2018, le constructeur suédois présentait sa nouvelle génération de Nord Electro, la sixième du nom. Plus récemment, à la Musikmesse 2018, c’est la série Nord Piano qui a bénéficié de sa quatrième révision en profondeur, confortant ainsi l’hégémonie de la marque sur le segment. Désormais, les trois séries sont alignées en matière de technologie et d’ergonomie, chacune faisant appel à différents moteurs de synthèse et d’effets savamment améliorés au cours du temps. Nous testons cette fois le milieu du panier, le Nord Electro 6…
Retour sur scène
C’est une nouvelle fois avec la complicité de Frankeys, autant organiste que Rhodiste, Wurlitzeriste et Clavinetiste, également auteur des exemples audio de ce test, que nous avons testé un modèle Nord Electro 6D à 73 touches (OS 1.16) ; il est équipé d’un clavier semi-lesté à touches cascade, parfait pour jouer de l’orgue, répondant précisément aux staccato et glissando. Dépourvu de molettes et de pitchbend, il offre une taille très compacte (106 × 30 cm) et un poids quasi plume (9,2 kg). Le Nord Electro 6 existe également en 61 touches cascade (90 × 30 cm et 8,1 kg) pour les moins costauds et en 73 touches lourdes lestées « portables » (107 × 34 cm et 11,4 kg) pour les gros cogneurs, identiques à celles du Nord Stage 3 testé dans ces mêmes colonnes. Aucun des modèles ne répond à la pression, ce qui les segmente de la gamme Nord Stage. Les modèles 61 et 73 touches cascade (6 D) intègrent des tirettes harmoniques physiques (curseurs) pour la section orgue, tandis que le modèle 73 touches lourdes (6 HP) utilise des tirettes virtuelles, composées chacune de 8 diodes et 2 boutons.
La qualité de construction est très bonne : façade métallique, fond en alliage léger, flancs en bois, potentiomètres bien ancrés, boutons fiables… Clairement le Nord Electro 63 est taillé pour la scène, avec plus de 60 commandes directes conçues pour l’efficacité (au détriment de la quantité de réglages). Beaucoup de commandes possèdent une fonction secondaire, synonyme de maintien de la touche Shift ; ce qui occupe une main. La façade est composée de différentes sections clairement séparées par un aplat gris, avec de gauche à droite, les sections orgue, piano, programme, synthé et effets. Il est très facile d’activer ou couper une section, régler son volume, l’assigner à une zone clavier ou la transposer par octave vers le haut ou vers le bas. De même, l’écran graphique OLED visible en toute circonstance permet de se repérer entre numéros de programmes et réglages.
Toute la connectique est située à l’arrière et vissée au châssis : sortie casque, sorties audio gauche/droite (configurables en sorties séparées par section sonore), entrée pédale d’expression, entrée monitoring, entrée/sortie MIDI DIN, entrée pédale de maintien, prise USB (MIDI/OS uniquement) et entrée pédale de rotor (pour contrôler la vitesse de l’effet Leslie modélisé ou insérer une commande Half Moon en option, se fixant à l’avant des modèles 6D) et une authentique borne IEC 3 broches pour cordon secteur (alimentation interne, merci !).
La connectique audio/pédales est au format jack 6,35 mm, sauf l’entrée monitoring qui est en mini-jack stéréo, ère du smartphone oblige ; cette dernière envoie directement le signal aux sorties audio, sans passer par les effets ni même le volume, dommage. Le Nord Electro 6 est livré sans pédale, mais avec la bibliothèque Nord Piano sur DVD.
Organisation de tournée
Le principe du Nord Electro 6 est de générer trois types de sons par modélisation ou lecture de samples : il intègre pour cela un moteur d’orgue, un générateur de sons de pianos à base de samples et un lecteur de samples classique. Ces trois moteurs peuvent agir simultanément et bénéficient d’une section effets dont nous reparlerons plus tard. Tous les réglages de la façade (moteurs, assignation des sons, effets) sont mémorisés au sein de 26 banques (A-Z) de 16 programmes (soit 416 programmes dont 240 chargés d’usine). On peut les appeler par numéro / nom / catégorie, soit par défilement, soit avec les 4 touches sous l’écran.
On dispose aussi de 8 programmes Live, qui enregistrent en permanence les valeurs éditées et peuvent être rappelés en l’état. La machine bénéficie de la technologie de changement de programme sans coupure du son, développée sur le Nord Stage 3, qui est d’un grand confort pour un instrument destiné à la scène.
Chaque moteur sonore est assignable sur tout le clavier ou de part et d’autre d’un unique point de split. Cela permet de créer des combinaisons de sons séparés ou empilés, tout comme piloter la zone inférieure via un clavier MIDI externe. Le point de split est à choisir parmi 6 notes prédéfinies par le constructeur, repérées par une LED au-dessus du clavier ; c’est contraignant de ne pas pouvoir choisir la note que l’on veut, mais au final bien pratique sur scène d’avoir un repère visuel pour éviter de chevaucher les zones en jouant. Au point de split, on peut créer un fondu sonore sur 12 ou 24 demi-tons. Par contre, contrairement au Nord Stage 3, il n’y a pas de fonction morphing pour fondre entre plusieurs réglages via les contrôleurs physiques. Dommage…
Orgues modélisés
La première section sonore modélise différents orgues. Le moteur a encore été boosté, puisqu’on dispose désormais de 6 modèles, tirés pour la plupart de l’orgue combo maison C2D : B3, B3 basse, Vox, Farfisa, orgue à tuyaux, orgue d’église. Le B3 basse est un modèle supplémentaire par rapport au Nord Stage 3. La polyphonie du moteur d’orgue est totale, excellent ! On peut régler le volume, activer/couper la section, l’assigner à une zone clavier, l’envoyer vers certains effets, activer/couper la pédale de maintien, activer/couper la pédale d’expression et transposer sur plusieurs octaves. C’est aussi le cas pour les deux autres sections sonores, nous n’y reviendrons donc pas. Le premier modèle d’orgue est dédié au B3, célèbre orgue électromécanique signé Hammond dans les années 30, basé sur 91 roues phoniques produisant différentes fréquences, que l’on peut ajuster avec 9 tirettes harmoniques. Le Nord Electro 6 peut modéliser trois types de B3 : Clean (sortant d’usine), Vintage 1 (un peu usé, par défaut) et Vintage 2 (bien rincé). Ce choix est hélas global.
On peut enclencher un vibrato (3 types) ou un chorus (3 types), de manière exclusive. Une percussion est également présente, avec choix de l’harmonique (2ème/3ème), déclin (court/long) et volume (faible/fort). On peut aussi paramétrer le volume du clic de note si caractéristique du B3 (3 valeurs, hélas réglées globalement via le menu). Les résultats sonores sont excellents et les choix de réglages pertinents, même si certains sont exclusifs ; l’orgue peut être très propre ou alors bourré de Leakage, cette interférence entre les roues phoniques adjacentes créant des effets de phase. La réponse du clavier cascade est ultra rapide, d’autant qu’on peut régler la hauteur d’action des touches, pour les organistes les plus pointilleux. En conjonction avec le haut-parleur tournant et l’overdrive (voir section effets), on passe d’une ambiance soul décontractée au rock le plus dur ! Le modèle B3 basse est dérivé du modèle B3 ; il se contente des 2 tirettes harmoniques inférieures, mais leur niveau de sortie et leur densité sonore sont boostés, ce qui lui permet de peser face au registre main droite. On peut piloter la basse par un appareil MIDI externe, tel qu’un pédalier.
Le troisième modèle est dédié au Vox Continental, l’un des plus célèbres orgues à transistors, datant des années 60, au son beaucoup plus feutré que le B3. Le Vox utilise 7 pieds harmoniques à intervalle fixe par rapport à la note jouée, dont le volume est contrôlé par les 7 premières tirettes. La 9ème permet un contrôle global de brillance. On retrouve différents chorus et vibrato, dont l’un est modélisé sur le Vox. Le quatrième modèle d’orgue se consacre au Farfisa Compact, facture des années 60 de la célèbre firme transalpine d’orgues à transistors au son aigrelet. Les tirettes harmoniques sont ici utilisées en interrupteur à bascule (Rocker Switch) pour activer ou couper l’un des 9 registres disponibles, portant le nom (mais pas le son) d’instruments acoustiques et indiquant leur métrage en pieds (Footage) : Bass 16, Strings 16, Flute 8, Oboe 8, Trumpet 8, Strings 8, Flute 4, Strings 4, Voice 2 2/3. Le Nord Electro 6 modélise aussi les différents modes de vibrato du Farfisa. Enfin, les cinquièmes et sixièmes modèles recréent les orgues à tuyau, déclinés en deux variations : l’une dérivée d’un B3 sans les artifices de Leakage et clics spécifiques, bon pour le Gospel ; l’autre modélisant un orgue d’église à tuyaux métalliques. Les 9 registres sont identiques à ceux du B3, allant de 16 à 1 pied.
Quel que soit le moteur d’orgue, le constructeur a eu l’excellente idée de prévoir la mémorisation de deux registres par programme, entre lesquels on peut immédiatement alterner avec un bouton dédié (Preset), sans sortir du programme. Pratique ! Autre point, l’entrée pour pédale d’expression permet de créer des nuances de volume caractéristiques (Swell). Enfin, un nouveau mode Dual Organ permet de séparer deux registres indépendants sur le clavier ou via un clavier MIDI externe. L’écran central représente la valeur des 2 registres de tirettes simultanément, qu’on peut alterner avec une touche dédiée pour l’édition. Bien utile sur les modèles 6D, sur lesquels la position physique des tirettes a peu de chance de correspondre aux valeurs stockées pour les deux registres ! Profitons-en pour signaler la touche « Manual », toujours sur les modèles 6D, qui appelle immédiatement le son correspondant à la position physique des tirettes.
Pianos échantillonnés
Passons maintenant à la deuxième section sonore, spécialisée dans les sons de piano. Il s’agit d’une banque de multiéchantillons stockés dans une mémoire flash réinscriptible de 1 Go, offrant 120 voix de polyphonie (stéréo comme mono). Le Nord Electro 6 utilise la bibliothèque Nord Piano deuxième génération accessible gratuitement en ligne, la même que le Nord Stage 3. Elle est consacrée aux pianos acoustiques et claviers électriques. Les échantillons sont disponibles en 4 tailles : S (multi-vélocité, stéréo ; 5 à 50 Mo), M (ajout de résonance sympathique partielle ; 50 à 80 Mo), L (ajout de résonance sympathique totale ; 80 à 100 Mo) et XL (la totale, note par note ; 150 à 200 Mo). Les samples sont chargés via le logiciel Nord Sound Manager, qui permet au passage de restaurer les sons d’usine. Ces derniers représentent 33 multiéchantillons décomposés en 6 catégories : pianos à queue, pianos droits, claviers électriques à lames, claviers électriques pincés, pianos numériques et pianos en couche. Un réglage permet d’alléger virtuellement la réponse dynamique du clavier (4 valeurs). De même, un EQ permet de choisir parmi 3 types d’égalisation (doux, medium, brillant). On peut aussi régler la douceur du Release (pour certains sons) et enclencher la résonance sympathique des cordes (sur les sons de piano compatibles, selon un niveau réglé en mode global).
Revenons sur la sélection de sons intégrés ; on y trouve 4 pianos à queue (Yamaha C6, Bechstein, Bösendorfer Imperial, Yamaha C7, uniquement en taille M), 7 pianos droits (Steinweg, Yamaha U3, Baldwind, Nordiska et Bösendorfer en taille M, Baumgardt x2 en taille S), 1 piano électrique Yamaha CP80, 8 Rhodes (MkI, MkII, MkV, Dyno), 2 Wurlitzer EP200 (dont un magnifique exemplaire XL, le seul d’ailleurs de cette taille parmi les sons d’usine), 4 Hohner Clavinet D6 (à savoir 4 réglages de micro CA/CB/DA/DB produisant différentes nuances de piqué et de timbre), 1 clavecin français, 1 piano FM DX7 et des pianos en couche. Les pianos acoustiques sont musicaux et variés, mais souffrent parfois de leur taille réduite dans la tessiture ; les Rhodes et les Wurlitzer sont très réalistes, avec beaucoup d’attaque et de bruits caractéristiques ; les Clavinet manquent globalement de mordant, il faut leur mettre pas mal de compression et de wah wah pour combler leur relative mollesse. Le CP80 est bien rond avec une belle définition, très agréable à jouer.
- NE6 1audio 01 AP 00:37
- NE6 1audio 02 Oct AP 00:23
- NE6 1audio 03 Bass and EP 00:39
- NE6 1audio 04 Layered EP 00:45
- NE6 1audio 05 Wurly 00:51
- NE6 1audio 06 Clav 00:51
- NE6 1audio 07 Overdriven B3 00:33
- NE6 1audio 08 Driven OD2 00:35
- NE6 1audio 09 Bass and B3 00:58
- NE6 1audio 10 Gospel B3 00:28
Lecture d’échantillons
Beaucoup moins puissante que la section synthé du Nord Stage 3, la section Sample Synth est en fait un lecteur d’échantillons très basique, polyphonique 30 voix (donc le double du Nord Electro 5). En effet, il permet seulement de sélectionner le programme, choisir la réponse en vélocité (3 niveaux), assigner la vélocité à un filtre passe-bas et régler l’attaque ou le déclin/relâchement de l’enveloppe de volume. Il n’y a pas non plus d’arpégiateur. En analysant l’évolution de la série Nord Stage, on regrette que la série Nord Electro n’ait pas bénéficié de la même attention sur la partie synthé, segmentation de marché oblige ! Fort est à parier que les prochaines moutures proposeront des commandes un peu plus évoluées sur le filtre et l’ampli, au fil du temps, et pourquoi pas un vrai synthé…
La mémoire interne renferme 512 Mo pour charger gratuitement des samples de la bibliothèque Nord Sample 3, via le logiciel Nord Sound Manager. Celle-ci propose des multiéchantillons de taille plus modeste que ceux de la bibliothèque Nord Piano (de quelques centaines de Ko à quelques Mo), dans des domaines très variés : pianos, cordes, vents, cuivres, guitares, percussions, voix, synthés, claviers électroniques et claviers électromécaniques. Il manque toutefois des kits de percussions, les claviers Nord ne sachant pas les gérer. À sa sortie d’usine, le Nord Electro 6 comprend 264 multisamples : cordes en différentes sections et styles, bois, cuivres, guitares, basses, percussions accordées, cloches, accordéons, voix, machines à string (Performer, String Melody, Delta, Rhapsody, Eminent 310, Godwin), machines à bandes (une belle panoplie de sons de Mellotron et Chamberlin) et sons synthétiques (une surprenante collection de sons Moog, Oberheim, Sequential, Roland, Rhodes). Bien évidemment, on peut écraser ces samples et restaurer plus tard la configuration d’usine. Vraiment dommage qu’on ne puisse les triturer davantage !
Effets partagés
La section effets du Nord Electro 6 diffère assez peu de celle de son prédécesseur. On trouve deux effets d’ensemble, un simulateur d’ampli/Leslie/compresseur, un délai, un EQ et une réverbe. La réverbe est globale, mais les autres effets sont chacun assignables à l’un des trois moteurs internes (un seul à la fois hélas). Pour activer ou relier un effet à un moteur, il suffit d’appuyer sur le sélecteur Source. Le premier effet propose 4 algorithmes : autopan (3 intensités), tremolo (3 intensités), modulation en anneau et wah wah (avec suivi d’enveloppe automatique par la vélocité). On peut régler la quantité (autopan, tremolo, wah wah) ou la vitesse (modulation en anneau) avec un potentiomètre ou la pédale d’expression (en activant son action sur le panneau). Le deuxième effet peut générer 6 types de modulation : phaser type EHX Small Stone, phaser type Mu-Tron Bi-Phase, flanger, vibe (phaser + Pitch Shifter), chorus léger et chorus épais. On peut en régler la vitesse avec un potentiomètre dédié, la quantité devant se contenter d’un bouton Deep.
Le troisième effet est un simulateur d’ampli / haut-parleur tournant / compresseur. Il est capable de modéliser un ampli Fender Twin, un ampli Roland Jazz Chorus ou le haut-parleur intégré au Wurlitzer 200A, le tout avec réglage du Drive du préampli à lampes. Il peut aussi simuler la cabine Leslie 122, dont les paramètres se règlent globalement dans le mode éponyme : position du micro (normale, rapprochée), balance entre le haut-parleur des basses et celui des aigus, vitesse/accélération du rotor du tambour de basses, vitesse/accélération du rotor des trompettes. On alterne entre les vitesses lente/rapide à l’aide d’un bouton ou d’une pédale externe ; un mode Stop permet d’arrêter la rotation tout en maintenant le passage du signal dans la cabine. Une modélisation bien maitrisée, indispensable à la section orgues. L’effet peut enfin se transformer en compresseur booster de basses.
Passons ensuite au quatrième effet, consacré au délai : il peut fonctionner en mono ou ping pong ; le tempo se règle avec une touche Tap ou à l’encodeur, le feedback avec un interrupteur à 4 valeurs et le rapport sec/mouillé avec un potentiomètre. Le cinquième effet est un EQ 3 bandes avec medium semi-paramétrique, rien de bien original. Enfin, le sixième et dernier effet est une réverbération (globale, rappelons-le) capable de produire 3 ambiances de pièce (Hall, Stage, Room) déclinées en 2 brillances. On peut en doser le signal sec/mouillé. Au plan sonore, la qualité de ces effets nous a beaucoup plu, tout comme les choix d’algorithmes ; en revanche, les réglages sont très peu nombreux, c’est plus que droit au but !
Voué à la scène
Le Nord Electro 6 est une nette amélioration de son prédécesseur : multitimbralité de 3 canaux, polyphonie de 120 voix pour le piano, polyphonie de 30 voix et mémoire de 512 Mo pour le lecteur de samples, nouveaux modèles d’orgue, transition entre les programmes sans coupure du son et écran OLED graphique bien plus informatif. Nous avons apprécié la grande qualité sonore des trois moteurs intégrés et la prise en main immédiate. Le Nord Electro 6 représente une alternative au Nord Stage 3, lorsqu’on n’a pas besoin de zones multiples, de section synthèse, d’arpégiateur, d’aftertouch ou de contrôleurs main gauche. C’est un vrai piano électrique de scène qui se concentre sur l’essentiel, le son et les commandes indispensables, là où le Nord Stage 3 est un clavier de scène au sens très large. Cela s’en ressent sur la facture, puisqu’il coûte 30% de moins environ que son grand frère à version comparable. Si on a les moyens, on peut aussi l’envisager comme complément à un Nord Stage 3 à toucher lourd, en version clavier à touches cascade et tirettes physiques, pour ceux qui recherchent une polyvalence sur scène sans compromis tout en restant fidèles à la marque rouge.
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