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Roland Jupiter-8
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Test du Jupiter-8 de Roland

Clavier synthétiseur analogique de la marque Roland appartenant à la série Jupiter

Test écrit
304 réactions
La Classe !
9/10
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Au tout début des années 80, Roland présente le Jupiter-8, son plus gros synthé analogique polyphonique à mémoires, qui deviendra très vite une légende. Voyons en détail les ingrédients de ce succès…

À la fin des années 70, Roland met sur le marché le Jupi­ter-4, dernier héri­tier de la signa­ture sonore des mono­pho­niques de la marque. Un son brut et épais, surtout en mode Unis­son où les 4 voix sont empi­lées. La machine connaî­tra l’avè­ne­ment des premiers circuits inté­grés analo­giques, puisque les filtres à base de 4 OTA BA662 seront rempla­cés par les fameux IR3109 (les mêmes qui équi­pe­ront ensuite les descen­dants du JP-4). Mais la machine a du mal à résis­ter face aux modèles améri­cains, en parti­cu­lier le Prophet-5 et l’OB-X, forts de leur poly­pho­nie supé­rieure, leurs 2 oscil­la­teurs par voix et leurs mémoires modi­fiables. Roland va alors conce­voir l’un des synthés poly­pho­niques analo­giques les plus perfor­mants de la période, toujours très convoité par les chas­seurs de vintage : le Jupi­ter-8. La machine sera utili­sée sur un nombre incal­cu­lable d’al­bums de la période et visible sur toutes les grandes scènes.

Envi­ron 2000 JP-8 seront produits pendant les 4 années de son règne. Face à une concur­rence toujours active (OB-Xa, Prophet-5 Rev3), il connai­tra plusieurs mises à jour tant logi­cielles que maté­rielles : DAC passant de 12 à 14 bits pour un meilleur accor­dage, puis surtout ajout d’un port DCB (inter­face numé­rique signée Roland anté­rieure au MIDI, permet­tant le pilo­tage via les séquen­ceurs maison de l’époque). En tant que synthé élitiste, il subira lui aussi la défer­lante DX7 et n’aura même pas le temps d’être équipé en MIDI d’ori­gine. Lui succè­de­ront le JP-6 en 1983, poly­pho­nique 6 voix MIDI à filtre multi­mode et le MKS-80 « Super Jupi­ter » en 1984, une version en rack, d’ailleurs plus proche du JP-6 que du JP-8. Alors, allu­mons la bête et tentons de comprendre pourquoi un tel engoue­ment à l’époque et une cote aussi astro­no­mique aujour­d’hui…

Look impa­rable

On aime ou on n’aime pas, c’est une affaire de goût… un fond gris anthra­cite ou brun foncé pour les derniers modèles, des flancs en alu brossé, une rangée de boutons aux couleurs pastel arc-en-ciel, le JP-8 affiche un look singu­lier.

Roland Jupiter-8 : JP 8018.JPG

Il est construit comme un tank, tout en métal, et pèse 22 kg… ce qui, somme toute, est très léger comparé à un CS80 ou un Chroma ! Les commandes, géné­reuses et parfai­te­ment alignées, sont une invi­ta­tion à la program­ma­tion et à l’ex­pres­sion live : une rangée supé­rieure de curseurs, inver­seurs et sélec­teurs, puis une rangée infé­rieure de boutons pous­soirs. La rangée supé­rieure renferme toutes les commandes de synthèse, rien n’est caché sur un JP-8 : de gauche à droite, le volume, la balance sonore des 2 programmes en modes doubles, le tempo de l’ar­pé­gia­teur, la section LFO, la section de modu­la­tion des VCO, les 2 VCO, leur mélange, le filtre, le VCA et les 2 enve­loppes. Impos­sible de se perdre ! La rangée infé­rieure permet la sélec­tion des arpèges, du mode d’al­ter­nance des voix, du mode de jeu, des programmes, des patches, ainsi que la gestion mémoire (sauve­garde interne et externe). Au centre, un écran comprend 2 ensembles de 2 diodes à 7 segments, affi­chant les numé­ros de programme(s), mais pas la valeur des para­mètres en cours d’édi­tion. En haut de la façade, une rangée d’évents tente d’éva­cuer la chaleur intense que dégage l’ali­men­ta­tion de 90 W ; elle est secon­dée par un gros dissi­pa­teur situé à l’ar­rière, sur lequel on peut soit se brûler, soit faire griller des saucis­ses…

Roland Jupiter-8 : JP 8008.JPG

À gauche du clavier, on trouve une section de réglage des contrô­leurs physiques : joys­tick à ressort pour le pitch bend, gros bouton pous­soir de modu­la­tion et réglages de porta­mento (assi­gnable à un ou deux programmes en mode Split / Dual). Une petite matrice de modu­la­tion permet d’as­si­gner le pitch bend à chaque VCO (marche / arrêt communs mais quan­ti­tés de modu­la­tion sépa­rées) et au VCF ; de même, elle permet d’as­si­gner le pous­soir de modu­la­tion par le LFO au VCO et au VCF (marches / arrêts et modu­la­tions sépa­rés) ; il y a même un réglage de temps d’ap­pa­ri­tion de l’ef­fet LFO ; pas aussi souple qu’une molette, mais c’est bon de l’avoir…

Si les 26 curseurs linéaires, 8 poten­tio­mètres rota­tifs, 4 sélec­teurs rota­tifs multiples, 15 sélec­teurs à bascule et 1 sélec­teur linéaire sont d’une grande qualité, il n’en est pas de même des 41 boutons multi­co­lores, qui ont la fâcheuse tendance à coin­cer dès qu’ils sont un peu désaxés, alors qu’ils sont mous le reste du temps…

Roland Jupiter-8 : JP 8013.JPG

Un dernier mot sur le clavier 5 octaves, très agréable à jouer, mais toute­fois statique, comme souvent à l’époque. Toute la connec­tique est située sur le panneau arrière : sortie casque jack stéréo avec sélec­teur de niveau à 3 posi­tions, sorties audio Upper/ Lower XLR, sorties audio Upper / Mix / Lower au format jack asymé­trique avec sélec­teur 0/-20dB, 5 entrées CV jack pour contrô­ler la machine (Hold, porta­mento, VCA, VCF, horloge de l’ar­pé­gia­teur – doublée en prise DIN 5 broches), sorties CV / Gate jack pour pilo­ter un synthé externe avec la voix la plus haute, inter­face K7 (entrée / sortie jack), inter­rup­teur de protec­tion mémoire et inter­rup­teur secteur (alimen­ta­tion interne avec cordon secteur captif). Les JP-8 équi­pés d’un port DCB (JP-8A) possèdent en plus une inter­face multi­broche et un sélec­teur défi­nis­sant la zone pilo­tée. Bref, à part l’ab­sence d’en­trée audio vers le filtre, cela fait du beau monde, on sent la volonté de faire du JP-8 un instru­ment pro et expres­sif.

Puis­sance et clarté

Roland Jupiter-8 : JP 8014.JPG

À l’al­lu­mage, l’Au­to­tune se fait en 3 secondes à peine (VCO unique­ment). Le JP-8 est très stable et ne se désac­corde pas en cours d’uti­li­sa­tion. Il comprend 64 programmes et 8 patches (combi­nai­sons de deux numé­ros de programmes et leur mode de jeu, Split ou Dual), le tout réins­crip­tible. Nous sommes rapi­de­ment séduits par la grande poly­va­lence de la machine, aussi à l’aise dans l’in­fra basse que l’ex­trême aigu, avec un medium bien présent. C’est à notre sens le synthé poly­pho­nique analo­gique le plus équi­li­bré sur tout le spectre audio, bien plus pêchu dans les basses que la plupart de ses confrères.

La richesse de ses VCO discrets, leurs (inter)modu­la­tions variées, la qualité du filtre 2 et 4 pôles et la rapi­dité des enve­loppes rend le JP-8 à l’aise dans tous les registres : basses bien rondes qui claquent (quand on le souhaite), cordes amples (avec le filtre en mode 2 pôles, genre Billie Jean/Thril­ler), nappes sombres (filtre en mode 4 pôles, ondes PWM modu­lées par le LFO ou l’en­ve­loppe), cuivres pêchus cuisi­nés à toutes les sauces (segments A/D d’en­ve­loppe très effi­caces sur le filtre), synchro d’os­cil­la­teurs plus ou moins fine (avec balayage du Pitch du VCO esclave par une enve­loppe), percus­sions variées et effets spéciaux barrés (avec la Cross Mod des VCO, par exemple). Certains trouvent le JP-8 trop sage par rapport aux premiers synthés Roland ou aux synthés améri­cains. Il est vrai qu’il est un peu plus clair ou plus lisse, avec un filtre plus linéaire (et pas auto-oscil­lant). Il s’en dégage globa­le­ment une impres­sion de puis­sance et de clas­se…

1Bass1
00:0000:35
  • 1Bass1 00:35
  • 2Bass2 00:26
  • 3Bass&Strings 00:25
  • 4Fifth 00:17
  • 5Strings1 00:39
  • 6Strings2 00:48
  • 7Strings3 00:32
  • 8Strings4 00:23
  • 9Dar­kOne 00:20
  • 10Po­ly1 00:18
  • 11Po­ly2 00:20
  • 12Po­ly3 00:34
  • 13Arp 00:38
  • 14Sync 00:19
  • 15Brass1 00:25
  • 16Brass2 00:18
  • 17Brass3 00:25
  • 18Or­gans 00:21
  • 19Voice 00:24
  • 20Fin­Mars 00:47

Coup double

Le JP-8 est un synthé poly­pho­nique 8 voix bitim­bral. Il peut opérer en mode Whole (8 voix), Dual (2 programmes de 4 voix super­po­sés) ou Split (2 programmes de 4 voix sépa­rés en un point à choi­sir). On peut assi­gner les voix en modes Solo, Unis­son, Poly 1 ou Poly 2 ; ces derniers défi­nissent la pour­suite ou la coupure du segment de Release des enve­loppes à chaque nouvelle note jouée.

Roland Jupiter-8 : JP 8020Principe.JPG

Chaque voix comprend deux VCO discrets. Sur le premier, on peut choi­sir des ondes triangle, rampe, impul­sion à largeur variable ou carrée. Il s’ac­corde sur 2–4–8–16 pieds. Le second VCO est un peu diffé­rent, avec des ondes sinus, rampe, impul­sion à largeur variable et bruit. On peut l’ac­cor­der de 2 à 16 pieds par demi-ton et en finesse (+/-50 %). On peut aussi le placer en mode basse fréquence, utile pour les inter­mo­du­la­tions ; dans ce cas, il est auto­ma­tique­ment décon­necté du suivi de clavier ; cela permet aussi de passer de bruit blanc à bruit rose lorsque le VCO2 est sur Noise. Les ondes n’étant pas cumu­lables au sein des VCO, la posi­tion Noise « consomme » donc un VCO, pas génial… Les oscil­la­teurs peuvent se modu­ler soit par Cross Mod (sons métal­liques ou buzz effrayants, suivant le réglage du poten­tio­mètre et la fréquence du VCO2), soit par synchro­ni­sa­tion (VCO1 sur VCO2), ce qui étend le terri­toire sonore de base, nous l’avons dit. On peut aussi modu­ler leur(s) fréquence(s) par le LFO et une enve­loppe ; égale­ment leurs largeurs d’im­pul­sion (réglages communs aux deux VCO) à la main, par le LFO ou une enve­loppe.

Roland Jupiter-8 : JP 8015.JPG

Le signal des deux VCO passe par un réglage de balance (pas aussi bien qu’un vrai mixeur où on règle les niveaux de chaque source) avant d’at­taquer le filtre. Il passe alors dans un HPF 1 pôle statique, puis dans un filtre passe-bas réso­nant à 2 ou 4 pôles. La fréquence de coupure peut être modu­lée par l’une des deux enve­loppes, le LFO et le suivi de clavier. On appré­cie le réglage continu du suivi de clavier (0 à 120 %) et le choix de l’en­ve­loppe (l’une possède d’ailleurs un inver­seur de pola­rité). On regrette un peu que le filtre ne puisse entrer en auto-oscil­la­tion, le réglage de la réso­nance s’ar­rête un peu avant. Le signal de chaque voix passe alors dans un VCA, où on règle le niveau d’ac­tion de l’en­ve­loppe (n°2) et la quan­tité de modu­la­tion par le LFO (4 posi­tions). En bout de course, les voix sont mélan­gées puis rejoignent le monde exté­rieur. En modes Split/Dual, chaque programme dispose de son propre ensemble de para­mètres, complè­te­ment indé­pen­dants. D’ailleurs en ouvrant la machine, on découvre 2 ensembles de cartes 4 voix, 2 cartes géné­rant les tensions de commande (une par canal) et 1 carte numé­rique globale.

Modu­la­tions prédé­fi­nies

Une des carac­té­ris­tiques des synthés analo­giques poly­pho­niques Roland, c’est l’ar­chi­tec­ture avec des modu­la­tions prédé­fi­nies. La puis­sance dépend donc de ce que le concep­teur a bien voulu relier, puisqu’il n’y pas de matrice de modu­la­tion à propre­ment parler (sauf une toute petite dans la section pitch bend / modu­la­tion).

Roland Jupiter-8 : JP 8006.JPG

Pour le Jupi­ter-8, le construc­teur a été plutôt géné­reux et astu­cieux. On commence par les sources, avec un LFO et deux enve­loppes. Le LFO offre 4 formes d’onde : sinus, dent-de-scie, carrée et aléa­toire ; on peut aussi régler la vitesse (0,05 à 40 Hz, donc pas ultra rapide) et le délai (0 à 4 s) ; il peut être assi­gné au Pitch (VCO 1, 2 ou les 2), au PWM (lorsque les VCO sont sur cette posi­tion), au VCF et au VCA. On peut aussi le faire agir via le pous­soir de modu­la­tion situé à gauche du clavier, comme déjà évoqué.

Il y a égale­ment 2 enve­loppes ADSR très pêchues si on le souhaite. L’at­taque varie de 1ms à 5s, les Decay et Release de 1ms à 10s. La première enve­loppe peut être inver­sée et offre un suivi de clavier ; elle peut modu­ler le Pitch (VCO 1, 2 ou les 2), la PWM (si les VCO sont placés sur cette posi­tion) et le VCF (réglages sépa­rés pour chaque desti­na­tion). La seconde enve­loppe peut être assi­gnée au VCF et au VCA, là encore avec des quan­ti­tés de modu­la­tion sépa­rées. Pas mal du tout, pour des modu­la­tions analo­giques poly­pho­niques ! Si cela ne suffit pas, le JP-8 possède un petit arpé­gia­teur à 4 motifs (haut, bas, alterné, aléa­toire) pouvant s’étendre de 1 à 4 octaves, avec son propre réglage de tempo et une synchro (interne ou externe). On finit ce tour des modu­la­tions avec la fonc­tion Porta­mento poly­pho­nique, pouvant agir sur les deux timbres ou unique­ment le timbre Upper d’un patch bitim­bral.

Réno­va­tion MIDI

Roland Jupiter-8 : JP 8019.JPG

Le JP-8 n’a jamais été MIDI d’ori­gine. Toute­fois, les modèles les plus récents furent équi­pés d’un port DCB, que l’on pouvait utili­ser avec les séquen­ceurs de la marque (série MC notam­ment tels que le MC-4). Avec un boîtier externe DCB-MIDI (OP-8), on a pu par la suite goûter à ce tout nouveau stan­dard de commu­ni­ca­tion plein d’ave­nir, porté par Roland et Sequen­tial. Plus tard, quelques socié­tés tierces ont commer­cia­lisé des kits MIDI à instal­ler dans la machine. On trouve toujours le kit Kenton sur le marché : cher et assez basique, il permet de pilo­ter les notes, chan­ger les programmes et utili­ser des contrô­leurs physiques d’un clavier externe (pitch bend, molette, vélo­cité, pres­sion, 2 CC MIDI assi­gnables) pour comman­der le VCF et le VCA du JP-8. On lui préfère très large­ment le kit Encore Elec­tro­nics , qui double la mémoire à 128 programmes (en plus des 8 patches), pilote indé­pen­dam­ment les 2 programmes sur 2 canaux MIDI en mode Split, synchro­nise le tempo de l’ar­pé­gia­teur en MIDI depuis l’ex­té­rieur et permet l’émis­sion/récep­tion des programmes internes par Sysex. Par contre, le clavier n’émet­tra pas en MIDI Out, une histoire de concep­tion…

Conclu­sion

Le JP-8 mérite bien son statut de monstre sacré. Très agréable à prendre en main avec sa pléthore de commandes directes, il produit un son puis­sant et clair, très diffé­rent des poly­pho­niques améri­cains de l’époque. Certains lui trouvent un manque de carac­tère, nous le trou­vons au contraire à l’aise dans tous les domaines, avec une puis­sance et un punch dans les basses que n’ont pas la plupart de ses confrères. On appré­cie aussi sa robus­tesse, ses 8 voix de poly­pho­nie, ses modes Split/Dual et ses possi­bi­li­tés de modu­la­tion qui, même figées par le construc­teur, sont nombreuses et bien choi­sies. On lui reproche son clavier statique, le géné­ra­teur de bruit non cumu­lable placé au sein du VCO2, l’ab­sence de filtre multi­mode et bien sûr la néces­sité d’ajou­ter une inter­face MIDI pour pouvoir l’in­té­grer dans un set moderne. On comprend aisé­ment qu’il ait brillé sur des tubes inter­pla­né­taires, surtout avec de grosses poin­tures aux comman­des…

Télé­char­gez les extraits sonores (format FLAC)

  • Roland Jupiter-8 : JP 8016.JPG
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  • Roland Jupiter-8 : JP 8020Principe.JPG

 

9/10
Points forts
  • La polyvalence sonore exceptionnelle
  • La prise en main immédiate
  • Les oscillateurs discrets
  • Les intermodulations audio d’oscillateurs
  • Le filtre Roland passe-bas 2/4 pôles
  • Les modulations bien pensées
  • Le petit arpégiateur intégré
  • Les modes Dual/Split
  • La qualité de construction
Points faibles
  • Le générateur de bruit lié au VCO2
  • Le clavier statique
  • Pas de filtre multimode
  • Pas de MIDI ou MIDI limité via DCB
  • Pas d’entrée audio vers le filtre
Auteur de l'article synthwalker Passionné de synthés, concepteur produits et rédacteur presse

J'aime tous les synthés, avec une préférence pour les poly vintage à mémoires, qui m'accompagnent depuis le début des 80's. J'écris depuis 25 ans sur les synthés et j'ai contribué au développement de certains d'entre eux. Plusieurs centaines de mes articles ont été publiés sur Audiofanzine et auparavant dans les magazines PlayRecord, Recording, Keyboards, Musicsound et Musiciens.


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