Présentée au NAMM 2018, la série Prologue constitue le nouveau fleuron de la marque en matière de synthés analogiques polyphoniques, avec des fonctionnalités évolutives additionnelles. Nous en avons testé un en avant-première…
La synthèse analogique ne cesse de se démocratiser. Il faut dire que c’est l’un des rares domaines où le logiciel ne peut, techniquement parlant, pas rivaliser. La concurrence matériel/logiciel est moindre qu’avec des synthés numériques, où cela se passe entre zéros et uns. Pas étonnant que l’offre de produits neufs soit aujourd’hui aussi importante et extrême, du micromodule monodique à vingt euros à la station spatiale polyphonique à 20 000 Euros. Le marché est également varié en matière de constructeurs : des célèbres marques américaines ou japonaises aux fabricants de kits DYI les plus underground, sans oublier les européens, avec une offre aussi originale qu’éclectique. Bref, il y a de quoi se réjouir quand on est un tant soit peu sensible à tout ce qui se contrôle en tension. Il y a deux an, Korg nous avait surpris avec le Minilogue, un synthé analogique polyphonique très démocratique ; un an plus tard, c’était au tour de son petit frère, le Monologue, de faire son entrée, avec un tarif encore plus serré. Juste avant le NAMM 2018, le constructeur vient de présenter la série Prologue, deux nouveaux synthés polyphoniques analogiques dotés de possibilités d’extensions fonctionnelles originales. Il y a un mois, nous avons reçu l’un de deux premiers modèles arrivés en France, pour préparer ce test exclusif…
Préface
La série Prologue est constituée de deux modèles : 49 touches / 8 voix (Prologue-8, celui testé) et 61 touches / 16 voix (Prologue-16, le grand frère). Le Prologue-16 est donc le troisième synthé analogique de l’histoire, après l’Andromeda et le Prophet Rev2–16, à proposer seize voix de polyphonie. Il bénéfice aussi de quelques commandes directes supplémentaires, notamment pour sélectionner, mélanger et éditer les couches sonores, ce qui le rend plus pratique.
Sur le Prologue-8, il faut passer par le menu, moins immédiat mais pas catastrophique. Autre différence, seul le Prologue-16 possède un compresseur/booster de basses analogique : bien dommage pour le Prologue-8, cela vient en partie expliquer la différence de tarif. Toutes les autres caractéristiques sont communes aux deux modèles. À commencer par l’excellente qualité de construction, made in Japan, comme tous les claviers haut de gamme du constructeur : coque tout en alu, flancs en chêne, potentiomètres hyper-résistants, assemblages millimétrés. Excellent ! Le choix de l’alu ainsi que la position des molettes et des touches de transposition au-dessus du clavier permettent un poids et une taille raisonnables : 7,5 kg / 71 cm pour le Prologue-8 et 9,1 kg / 87 cm pour le Prologue-16. Idéal pour les musiciens itinérants ! Côté design, le Prologue est très classe : façade galbée peinte, flancs profilés vernis, sérigraphie blanche sur fond noir…
Le synthé fait la part belle aux commandes directes, ce qui lui assure une ergonomie exemplaire : trente potentiomètres (trente-trois pour le Prologue-16), deux encodeurs crantés, seize sélecteurs à bascule (dix-neuf pour le Prologue-16) et dix-neuf boutons carrés (vingt pour le Prologue-16). Les quelques menus sont accessibles avec huit touches (mode Edit), chacune appelant différentes pages de manière cyclique. Ils permettent d’accéder aux réglages additionnels du programme (catégorie, nom, combinaison des deux couches sonores, assignation de la molette, assignation de la pédale continue, réglages du pitch bend, modes/cibles du LFO, réponses en vélocité des VCF et VCA, assignation de l’arpégiateur aux deux couches sonores, modes legato/portamento, élargissement stéréo des voix, volume programme, routage des deux couches sonores vers les effets…), aux fonctions (initialisation du son, dump programme/total) et aux réglages globaux (accordage, transposition, courbe de vélocité, mode de réponse des commandes saut/seuil/relatif, division temporelle de la synchro en entrée/sortie, polarité de synchro en entrée/sortie, canaux/filtres MIDI pour chaque couche sonore, routage MIDI/USB, brillance de l’écran OLED…). Ce dernier permet de visualiser le nom des paramètres et leur valeur sous tous les angles ; il affiche également la forme d’onde générée en temps réel (oscilloscope), très didactique. Un autre écran de six diodes et sept segments situé sur la gauche affiche le type d’oscillateur de la section Multi oscillateurs, sur laquelle nous reviendrons en détail.
La sélection des programmes se fait via la rangée de huit touches et l’encodeur, avec sélection par numéro, catégorie, ordre alphabétique, préférence, fréquence, profil d’enveloppes (original !), aléatoire ou enchaînement de scènes (Live Mode). Une touche Shift permet d’appeler des fonctions secondaires (Autotune, raccourcis clavier, paramètres de synthèse supplémentaires) ; lorsqu’on la maintient appuyée, un mini-menu affiche la liste des fonctions secondaires, bien vu ! De même, on accède directement aux modes de réglage des voix et aux réglages de l’arpégiateur (nous en reparlerons). Si la fonction Load Panel est bien présente, nous n’avons par contre pas trouvé de fonction Compare.
Le clavier est sensible à la vélocité, assignable au VCF et au VCA ; c’est un modèle haut de gamme, fabriqué par Korg, de taille standard, parfaitement équilibré, merci ! Un mot sur la connectique : prise casque sur jack de 6,35 mm TRS, sorties audio stéréo sur jacks de 6,35 mm asymétriques, entrée/sortie synchro sur jacks de 3,5 mm pour l’arpégiateur, entrée/sortie MIDI, entrées pour deux pédales sur jacks de 6,35 mm (maintien et contrôleur continu), prise USB (MIDI) et borne de trois broches pour cordon secteur (alimentation interne automatique, bravo !). Nous n’avons pas ouvert la bestiole, la tâche n’étant pas triviale… on aurait aimé voir les 11 000 composants électroniques intégrés dont fait état une note interne du fabricant…
Le son
Le Prologue contient 500 programmes réinscriptibles dont un peu plus de 200 sont remplis d’usine. On les sélectionne par catégorie (voir ci-avant) et via l’encodeur (la touche Shift ne permet pas d’accélérer le mouvement, dommage). À la carte, tout ce que l’on peut attendre d’un synthé analogique polyphonique : cordes, cuivres, nappes, basses, leads, effets spéciaux, percussions… mais le Prologue va bien au-delà. On trouve en effet des sons hybrides, des textures FM, des pseudo-tables d’ondes. Sans dévoiler la suite, tout cela est possible grâce aux VCO à ondes variables et à un troisième oscillateur numérique inédit capable de produire différents types de synthèse, dont la distorsion de phase (FM). Du coup, la panoplie sonore est très large, proche de ce qu’on trouve sur les synthés hybrides, genre Prophet-12, Modal 002 ou Peak. La différence ici, c’est la préservation de la chaleur et du gras de la partie purement analogique, puisque le Prologue est capable de produire un signal 100% analogique si on le souhaite. Le niveau de sortie est assez élevé et on ne remarque aucun bruit de fond.
Les basses peuvent peser lourd (d’autant plus en mode sub-oscillateur), les ensembles ont une pointe d’instabilité perceptible entre chaque voix, tant appréciée en synthèse analogique. Le filtre a une belle couleur à deux pôles, qui permet des sons brillants et soyeux, dans le bon sens du terme. On lui trouve un côté Oberheim sur certains sons caractéristiques (cordes cuivrées). Avec le Drive intégré, il est aussi capable de produire des textures plus actuelles.
Les enveloppes sont suffisamment rapides pour claquer, mais on peut se débarrasser du clic en les ralentissant pour créer des sons doux. De même, le LFO est capable d’osciller jusque dans l’audio grâce à son mode rapide, ce qui ajoute des harmoniques supplémentaires ; l’autre moyen d’en ajouter est d’utiliser les nombreuses intermodulations des VCO (anneau, synchro, cross…). Qualité héritée du Minilogue, la plupart des commandes continues travaillent sur 1 024 valeurs, ce qui permet une réponse parfaitement lisse. Leur automation est possible via CC MIDI, mais cette fois sur 128 valeurs, forcément moins précis. Certains modes de voix permettent d’épaissir le son (doublement polyphonique, empilage désaccordé), au prix d’une polyphonie réduite. On apprécie également la possibilité de répartir les voix dans le champ stéréo. Enfin, on salue la possibilité de mélanger deux sons indépendants dans chaque programme, puis de les empiler ou les répartir sur le clavier, en split strict ou avec crossfade. Terminons sur le grain, clairement plus chaud et épais que sur le Minilogue, bien que la machine soit tout à fait capable de sonorités agressives.
- Prologue 1audio 01 Brass1 00:27
- Prologue 1audio 02 Pad1 00:39
- Prologue 1audio 03 Pad2 00:40
- Prologue 1audio 04 Bass1 00:23
- Prologue 1audio 05 Lead1 00:22
- Prologue 1audio 06 Air 00:22
- Prologue 1audio 07 Flux 00:11
- Prologue 1audio 08 Brass2 00:17
- Prologue 1audio 09 Hardsync 00:33
- Prologue 1audio 10 Hybrid 00:39
- Prologue 1audio 11 Brass3 00:23
- Prologue 1audio 12 Bass2 00:22
- Prologue 1audio 13 Creep 00:23
- Prologue 1audio 14 Xfade 00:23
- Prologue 1audio 15 Stabs 00:30
- Prologue 1audio 16 Lead2 00:21
- Prologue 1audio 17 Brass4 00:20
- Prologue 1audio 18 Pad3 00:34
- Prologue 1audio 19 Pad4 00:27
- Prologue 1audio 20 Clav 00:32
La synthèse
À l’allumage, il faut une vingtaine de secondes pour accorder le Prologue, bienvenue dans le monde des VCO ! Nous avons vu que la série comprenait deux modèles, polyphoniques de huit ou seize voix. Nous reviendrons plus tard sur leur bitimbralité. Chaque voix est constituée de deux véritables VCO, un oscillateur numérique multi-synthèse, un mélangeur, un VCF, un VCA, deux enveloppes et un LFO. Identiques, les deux VCO sont accordables sur quatre octaves, par octave et sur plus ou moins une octave supplémentaire, par demi-ton ou finement (avec la touche Shift). Ils disposent chacun de trois ondes (dent de scie, triangle et impulsion) continuellement variables grâce au paramètre Shape. Ils peuvent interagir de différentes manières : synchro ou modulation en anneau (sélecteur avec exclusion) et cross-modulation (modulation de fréquence dosable par un potentiomètre dédié).
Le pitch des deux VCO ou du VCO 2 est modulable par une enveloppe, avec quantité bipolaire. Très original, le troisième oscillateur, cette fois numérique, est capable de générer différentes couleurs de bruits (quatre), de la distorsion de phase (VPM type Casio CZ avec seize types d’ondes) et des variations d’oscillateurs à définir par l’utilisateur (seize emplacements, voir encadré). Le paramètre Shape permet de faire varier la couleur des différents bruits ou la distorsion de phase (FM) des ondes VPM. Dans ce dernier mode, on dispose d’une enveloppe AD supplémentaire (accessible via le menu) assignée à l’onde de modulation, ce qui permet de faire varier le contenu harmonique (transitoires rapides ou évolutions lentes). Ce troisième oscillateur peut contourner le filtre et ainsi conserver intact son contenu harmonique, en particulier les hautes fréquences qu’il est capable de générer pour trancher avec les oscillateurs analogiques, bien vu !
Les deux VCO (ou le VCO 1 et la modulation en anneau des deux VCO) et l’OSC 3 sont dosés finement avec leurs potentiomètres respectifs avant d’atterrir dans le filtre passe-bas. Il s’agit d’un filtre de deux pôles très colorant, avec un beau grain, capable à la fois d’épaisseur et de modernité, grâce à l’interrupteur Drive à trois positions (0–50–100%). La fréquence de coupure est parfaitement lisse grâce à l’excellente résolution des potentiomètres (1 024 valeurs, rappelons-le). Pousser la résonance fait entrer le filtre en auto-oscillation, sans écraser le reste des fréquences encore présentes. Il génère alors une pure sinusoïdale, que l’on peut utiliser comme générateur sonore supplémentaire, pour simuler par exemple une percussion d’orgue sans sacrifier d’oscillateur. Si on pousse la résonance à fond, l’onde sinusoïdale est conservée, sauf si on enclenche le Drive qui l’écrête naturellement. La fréquence de coupure est modulable par une enveloppe ADSR (quantité bipolaire), le suivi de clavier (0–50–100%) et la vélocité (0–127).
Le signal passe enfin dans le VCA stéréo et son enveloppe ADSR dédiée modulable par la vélocité (0–127). Le VCA du Minilogue avait tendance à cliquer un peu trop, ce n’est pas le cas de celui du Prologue (il clique si on veut mais on peut créer des sons doux sans clic avec une attaque plus lente). En sortie, on trouve aussi un interrupteur coupe-bas (HPF statique).
Côté modulations, il y a deux enveloppes et un LFO. L’une est assignée au VCA et l’autre peut moduler différentes destinations : VCF et VCO (VCO 1+2 ou VCO 2 seul) ; toutes les modulations sont bipolaires. La seconde enveloppe ne peut en revanche pas piloter la fréquence ou l’intensité du LFO comme c’était le cas sur le Monologue. Le LFO offre trois formes d’onde basiques : dent de scie, triangle et carrée (mais où est le S&H ?). Il peut être assigné à différentes destinations, hélas par exclusion : Pitch (VCO 1+2 ou VCO 2), Shape ou VCF. La touche Shift permet d’inverser le signe de la modulation. Via le menu, on peut décider si le cycle du LFO est libre ou redéclenché à chaque note (indépendant pour chaque voix ou unique pour toutes les voix). On peut synchroniser la vitesse du LFO à l’horloge, avec différentes signatures (de 4 temps à 1/64 de temps). La fréquence peut atteindre les niveaux audio (mode Fast non synchronisé). Les possibilités de modulation sont toutefois globalement loin de ce qu’on trouve sur les synthés analogiques polyphoniques à matrice de chez DSI.
Les voix et les couches
Le Prologue permet d’arranger ses voix suivant quatre modes de jeu : polyphonique, monodique, unisson et accord. Un potentiomètre Voice Mode Depth agit suivant le mode choisi : en Poly, il double les voix avec désaccordage progressif (moyennant une réduction de polyphonie de moitié). En Mono, il ajoute un sub-oscillateur à l’octave inférieure, avec réglage de volume. En Unisson, il règle le désaccordage de toutes les voix empilées. Enfin en Chord, il sélectionne l’accord parmi quatorze types de plus en plus élaborés : quinte, Sus2, mineur, majeur, Sus4, min7, 7, 7Sus4, Maj7, augmenté, diminué, m7b5, mMaj7, Maj7b5.
Tout cela, c’était pour une couche sonore. La bonne nouvelle, c’est que chaque programme du Prologue en comprend toujours deux, parfaitement identiques, appelées Main et Sub. On peut activer celle de son choix ou disposer les deux en split (avec point programmable), crossfade (split avec passage progressif d’une couche à l’autre) ou layer (superposition). Dans les modes Split et Crossfade, on peut intervertir les sons gauche/droite ; il n’y a toutefois pas d’allocation dynamique des voix : c’est donc 4+4 ou 8+8 voix, suivant le modèle de Prologue.
Le panneau avant permet d’éditer l’une des deux couches ou les deux en même temps, bien joué ! On peut aussi régler leur balance avec précision. Le Prologue-16 dispose d’ailleurs de commandes supplémentaires en façade pour faire ces réglages (mode de jeu, édition, balance, inversion, solo) ; sur le Prologue-8, ces fonctions existent uniquement via le menu. En MIDI, chaque couche sonore peut recevoir sur son propre canal.
Les arpèges et les effets
Le Prologue intègre un arpégiateur directement accessible en façade. Il offre une fonction Hold, un tempo ajustable (avec fonction Tap), une tessiture d’une à quatre octaves et six motifs : ordre joué, haut, bas, alterné, aléatoire, aléatoire polyphonique. Ce dernier arpège tout en créant des accords aléatoires produits parmi les notes jouées. On apprécie ici que l’arpégiateur soit séparé du mode de voix, ce qui permet de l’utiliser en conjonction avec les modes Mono, Unisson et Accords, contrairement au Minilogue qui imposait un choix par exclusion. Il n’y a qu’un seul arpège par programme, assignable à l’une des deux couches sonores ou aux deux en même temps. Les réglages sont mémorisés dans chaque programme. Premier regret, les notes arpégées ne sont pas transmises vers l’extérieur. Second regret, il n’y a pas de séquenceur à mouvements comme sur les Minilogue et Monologue, dommage…
Bien plus puissant que ses prédécesseurs analogiques, le Prologue offre un double effet numérique stéréo ; le premier effet est dédié aux sons d’ensemble : huit chorus, trois effets d’ensemble, huit phaser et huit flanger. On trouve des modélisations réussies de pédales analogiques vintage (Small Stone, Black, Orange) ; on peut directement en ajuster la vitesse et la profondeur depuis la façade. Le second effet est dédié aux délais/réverbes : douze types de délais (mono, stéréo, ping-pong, passe-haut, bande, doublage, avec pour certains la possibilité de synchroniser le temps à l’horloge globale) et dix types de réverbes (espaces extérieurs, pièces, plaque et effets spéciaux). La qualité est très bonne mais les réglages limités au temps et à la profondeur d’action. Ces effets numériques peuvent être coupés pour préserver un signal 100% analogique.
Enfin, le Prologue-16 est équipé d’un compresseur / booster de basses, avec son petit VU-mètre circulaire à aiguille bien rétro, un potentiomètre de gain et un interrupteur d’activation. Nous n’avons hélas pas pu juger de la qualité de cet ajout, regrettant qu’il ne soit pas intégré au Prologue-8.
Epilogue
Gâtés par la sortie de synthés analogiques polyphoniques de toutes les couleurs sonores et visuelles, nous concluons une nouvelle fois ce test avec la banane. Le Prologue est de facture haut de gamme en conservant un tarif non prohibitif. Sa qualité de construction en tout point exemplaire, son grain, sa panoplie sonore étendue, sa polyphonie (surtout la version de seize voix !), sa bitimbralité, l’ouverture de sa synthèse, la fluidité de ses paramètres continus, sa prise en main immédiate et sa compacité en sont les atouts majeurs. Le constructeur a également eu la bonne idée de le doter d’un clavier dynamique de qualité et d’une alimentation interne universelle, ce qui le démarque totalement de ses prédécesseurs.
On regrette toutefois la perte de l’excellent séquenceur et de l’entrée audio, tout comme l’absence de sorties séparées et de certaines fonctions d’ergonomie. De même, ce n’est pas le plus souple au rayon modulations, l’accent étant mis sur la spontanéité. Ce qui en fait un produit idéal pour débuter dans l’analogique ou se faire un complément sonore facile à apprivoiser. Au final, Korg établit avec la série Prologue une nouvelle référence dans le monde de la synthèse analogique. Un Award Valeur Sûre Audiofanzine 2018 mérité !
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