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Roland FA-06
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Test du Roland FA-06

Workstation de la marque Roland appartenant à la série FA

Test écrit
170 réactions
FAstoche !
8/10
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Après le module Integra-7, Roland décline le moteur sonore du JP-80 dans une nouvelle série de workstations à la fois abordables et très ergonomiques. Alors, mettons les mains partout !

La dernière véri­table works­ta­tion Roland remonte à la série Fantom-G, lancée en 2008. La philo­so­phie de l’époque était de faire un tout-en-un auto­nome qui se passe du monde infor­ma­tique, allant de la synthèse aux pistes audio, en passant par les effets et les séquences, tota­le­ment éditables depuis l’ins­tru­ment. Depuis cette époque, le construc­teur nippon a un peu délaissé la caté­go­rie des synthés, décli­nant des modèles que l’on peut comp­ter sur les doigts de la main, avec ici un clavier avec des pistes audio, là un synthé à base d’ar­ran­ge­ments, qui plus est basés sur une tech­no­lo­gie héri­tée de la série XV elle-même héri­tée de la série JV. Mais en 2011, le Jupi­ter-80 propose un nouveau moteur sonore basé sur la modé­li­sa­tion et les samples. Instru­ment de scène clas­sieux s’il en est, il est ensuite décliné en « petit modèle », le Jupi­ter-50, puis en module bourré de sons, l’Inte­gra-7. La qualité sonore et l’ex­pres­si­vité sont les prin­ci­paux points forts de ces instru­ments. Cette année, la série FA, basée sur le même moteur sonore que l’Inte­gra-7, renoue avec la tradi­tion des Works­ta­tions : au programme, des empi­lages, des effets, des arpèges, des séquences, des phrases samplées, sans oublier les potards et les pads pour jouer tout cela. Dire que nous avons eu beau­coup de mal à en attra­per un est un doux euphé­misme, alors sans plus attendre, jouons ! 

Plai­sir de jouer

Roland FA-06

Le FA-06 est un synthé à clavier de 5 octaves empaqueté dans une coque tout en plas­tique. Légère (moins de 6 kg), la machine inspire toute­fois confiance, avec une bonne rigi­dité et des potards bien ancrés. Le clavier est sensible à la vélo­cité, mais pas à la pres­sion. Les touches sont plus courtes que le « stan­dard » (13 cm contre 13,5 à 14 cm sur la plupart des claviers en plas­tique du studio). Aucun souci pour s’y accou­tu­mer, car la diffé­rence de longueur entre les touches blanches et noires est de 4,8 cm, comme sur la majo­rité des claviers du studio ; de même, la largeur des 5 octaves mesure 83,5 cm, contre 84 cm sur la plupart des claviers du studio (autre­ment dit, 1 % de diffé­rence envi­ron !).

Le clavier du FA-06 est très agréable au toucher : franc, avec une résis­tance agréable, un rebond satis­fai­sant et des touches qui restent dans l’axe quand on les marty­rise ; très supé­rieur selon nous à ce que propose actuel­le­ment la concur­rence dans cette gamme de prix. Il ne lui manque que la pres­sion, qui pourra par exemple être compen­sée par les 2 touches situées au-dessus du stick pitch­bend/modu­la­tion assi­gnables à des modu­la­tions. Le FA-08 est la version 88 touches lourdes « Ivory Feel », pour un poids total de 16 kg.

La machine est plutôt jolie, avec son LCD graphique couleur 5 pouces haute réso­lu­tion très contrasté situé au centre. Le nombre des commandes est assez géné­reux et leur dispo­si­tion faci­lite la prise en main. À gauche, on modi­fie le son en temps réel, à commen­cer par un capteur optique D-Beam cher à la marque, permet­tant de pilo­ter, suivant la posi­tion de la main dans l’es­pace, soit un mini-synthé mono, soit le volume global, soit un para­mètre de synthèse assi­gnable ; il est situé au-dessus du potard de volume. Juste à côté, un ensemble de commandes pour modi­fier les sons ou effets en temps réel, à savoir 6 potards pour pilo­ter 4 lignes de para­mètres : synthèse (filtre, enve­loppe, volume, pan…), EQ, assi­gnables et effets. Idéal pour les perfor­mances temps réel sans entrer dans l’édi­teur. Cette section surplombe quelques touches bien pratiques, permet­tant de sépa­rer/empi­ler deux sons en une seule pres­sion (Split/Dual), de passer en mode multi­tim­bral, de trans­po­ser à l’oc­tave ou par demi-ton ; c’est simple, pratique et effi­cace.

Roland FA-06

Le centre du FA-06 est réservé à la sélec­tion des programmes (Studio Set multi­tim­braux), avec motif de pré-écoute (nos exemples sonores en sont tirés), touche d’ap­pel des favo­ris, banques et 10 touches de caté­go­ries. Le magni­fique écran couleur 5 pouces ne passe pas inaperçu ; il est protégé par un cache en plas­tique un peu souple. On navigue dans les pages de menus à l’aide des 10 touches situées en dessous (dont 6 font office de touches de fonc­tion suivant le contexte d’édi­tion) et les commandes juste à droite (enco­deur alpha-dial, 4 flèches, décré­men­ta­tion/incré­men­ta­tion, Enter/Exit…). Tout à droite enfin, on accède aux trucs qui bougent : arpé­gia­teur, accords program­mables, patterns ryth­miques, tempo (avec écran 3 diodes 7 segments, potard et touche Tap, bien vu !), séquen­ceur (sélec­tion des morceaux, commandes de trans­port) et section sampling. Cette dernière contient 16 pads lumi­neux multi­fonc­tions bien pratiques : appel des banques de samples (4 × 16), déclen­che­ment des samples en temps réel (éclai­rage rouge), coupure des pistes (éclai­rage vert) ou sélec­tion de parties/partiels sonore. Ils parti­cipent au plai­sir de jeu indé­niable avec le FA-06, qui pour le moment réalise le sans-faute… sauf qu’ils ne sont pas dyna­miques, dommage !

Ergo­no­mie excel­lente

Roland FA-06

Avant de tripo­ter un peu plus en profon­deur, jetons un coup d’œil sur l’ar­rière de la machine. D’abord les sorties audio : casque (jack stéréo 6,35), ligne stéréo (2 jacks 6,35 symé­triques, cool !) et Sub (jack 6,35 symé­trique pour sortir un signal isolé d’une piste ou le métro­nome, pratique). Ensuite les entrée audio : mini-jack stéréo (niveau ligne), jack 6,35 mono (réglage du niveau pour guitare ou micro par commu­ta­teur). Puis viennent 3 prises pédales (2 conti­nues + tenue), un duo MIDI, 2 prises USB 2. La première prise USB permet de mettre à jour l’OS, tandis que la seconde permet de véhi­cu­ler le MIDI et l’au­dio, trans­for­mant le FA-06 en carte son stéréo, bravo ! Vient ensuite la borne pour transfo externe type bloc au milieu, sans oublier le lecteur inté­gré SD/SDHC avec son petit cache ; une carte SD 4 Go est four­nie pour stocker programmes, séquences, samples.

Le FA-06 boote en 10 secondes, un point fort pour la scène. La prise en main est immé­diate, pas besoin du mode d’em­ploi (guide de démar­rage rapide fourni, version complète dispo­nible en télé­char­ge­ment) pour faire ses premiers pas. D’au­tant qu’avec les 6 potards de gauche, on peut déjà créer quelques varia­tions sonores à partir des nombreux programmes four­nis.

Roland FA-06

L’édi­tion détaillée se fait en appuyant sur la touche Shift. Selon le mode où l’on se trouve, l’édi­teur s’ouvre et les 6 touches centrales situées sous l’écran permettent de sélec­tion­ner des pages d’édi­tion suivant le contexte. Bien vu ! Navi­guer dans les menus est un véri­table plai­sir, tant les pages sont claires et limpides : graphismes soignés, couleurs appro­priées, navi­ga­tion intui­tive, valeurs expri­mées dans les unités du système inter­na­tio­nal, on applau­dit des deux mains Roland, c’est ce qu’il se fait de mieux en la matière ! Si l’écran avait été tactile, on aurait atteint la perfec­tion. Autre point de réjouis­sance, on peut program­mer un pattern ryth­mique, éditer des sons, entrer dans le séquen­ceur ou encore déclen­cher un sample sans inter­rup­tion du flux créa­tif. Encore un grand bravo pour l’er­go­no­mie de la machine, sans précé­dent sur une works­ta­tion, même celles avec écrans tactiles bien souvent surchar­gées.

Banques de sons

Roland FA-06

Le FA-06 comprend plus de 2000 programmes tirés de l’Inte­gra-7 : tous les sons synthé­tiques « Super­Na­tu­ral », tous les sons PCM du XV-5080 et une partie des sons acous­tiques Super­Na­tu­ral, tels que pianos, orgues, basses, cordes, drums… La qualité sonore est excel­lente dans la plupart des domaines. Les pianos acous­tiques sonnent bien dans bon nombre de registres, du plus sombre au plus brillant. Les pianos & claviers élec­triques sont très expres­sifs et béné­fi­cient de l’ex­cellent proces­seur de multi-effets inté­gré. Les orgues sont parti­cu­liè­re­ment soignés et décli­nés dans un tas de modèles, à tran­sis­tors ou roues phoniques, qui devraient conve­nir à tout le monde. Nous avons parti­cu­liè­re­ment appré­cié les basses et guitares, qui utilisent diffé­rentes arti­cu­la­tions suivant le phrasé de l’in­ter­pré­ta­tion ; là aussi la section d’ef­fets apporte un grain très agréable. Les ensembles de cordes sont corrects, sans être renver­sant ; Kurz­weil fait mieux dans le domaine des sons orches­traux.

Pour les cuivres et les bois (unique­ment dispo­nibles en PCM), nous avons parti­cu­liè­re­ment appré­cié les instru­ments solos, très soignés, avec là encore diffé­rentes arti­cu­la­tions de jeu. Les percus­sions acous­tiques offrent de nombreuses varia­tions réalistes ; quant aux drums élec­tro­niques, ils reprennent les fleu­rons de la marque avec une patate indé­niable. Enfin, les sons de synthèse sont légion ; les basses, leads ou nappes sont de très haut niveau, avec des émula­tions de machine vintage pres­ti­gieuses : Moog, SCI, Oberheim, sans oublier une belle pano­plie de machines Roland, JP-8, Juno-106, SH-101, TB-303, VP-330… Les empi­lages et programmes multi­tim­braux sont de mise, avec ici un arpège, là un motif ryth­mique avec ses varia­tions, sur lesquels on ajoute une séquence ou des samples à la volée. On sent la puis­sance de la section d’ef­fets, permet­tant de trai­ter chaque son de manière indé­pen­dante. Qualité sonore au rendez-vous, belle homo­gé­néité globale, bravo ! 

1 Piano A1A2
00:0000:31
  • 1 Piano A1A2 00:31
  • 2 Piano Rock 00:27
  • 3 Piano HkyTky 00:14
  • 4 Piano E76 00:33
  • 5 Piano E73 00:33
  • 6 Reed 00:43
  • 7 Clav 00:47
  • 8 Organ Jazz 00:56
  • 9 Organ Rock 00:54
  • 10 Bass A 00:36
  • 11 Bass E 01:14
  • 12 Bass S 02:26
  • 13 Guitar A 01:46
  • 14 Guitar E 01:46
  • 15 Strings 01:46
  • 16 Orches­tra 00:56
  • 17 Brass 00:51
  • 18 Winds 02:24
  • 19 Vocal 02:00
  • 20 Synth Poly 04:17
  • 21 Synth Mono 01:46
  • 22 Drums A 01:35
  • 23 Drums E 01:39
  • 24 Multi 01:37

Studio Sets

Roland FA-06

Le FA-06 évolue toujours en mode Studio Set, qui peut regrou­per jusqu’à 16 parties sonores (Tone). On peut donc rapi­de­ment bascu­ler d’un seul son à une sépa­ra­tion main gauche/main droite, un empi­lage à deux couches, ou plus si néces­saire. Pour cela, il suffit d’as­si­gner les parties 3 à 16 au clavier ou aux pads (pour l’une d’entre elles). Cela se fait très rapi­de­ment en quelques clics, pas la peine de descendre aux fins fonds des menus pour rapi­de­ment se faire un Set multi­tim­bral. Chaque Studio Set comprend des para­mètres globaux (prin­ci­pa­le­ment liés aux contrô­leurs) et des para­mètres liés à chaque partie (tessi­ture, niveau, pano­ra­mique, départs d’ef­fets, assi­gna­tion au clavier/arpège, quelques para­mètres de synthèse, tempé­ra­ment, mode de jeu, réserve de voix, filtres MIDI…). L’édi­teur graphique permet des réglages très rapides. Le FA-06 renferme 64 Studio Sets Presets et 512 Studio Sets utili­sa­teur.

Roland FA-06

Passons main­te­nant à la synthèse. Tout se passe au sein des Tone. On trouve deux prin­ci­paux moteurs de synthèse. Le premier, baptisé Super­Na­tu­ral, est lui-même décom­posé en 3 sous-types : acous­tique (repro­dui­sant les nuances issues du phrasé, des accords ou du jeu, en appe­lant diffé­rents échan­tillons de l’ins­tru­ment imité), synthé­tique (modé­li­sa­tion analo­gique/PCM à base de chaînes oscil­la­teur/filtre/ampli) et drum kit (semblable au sous-type acous­tique, prenant en compte la force de frappe et les répé­ti­tions pour déclen­cher diffé­rents échan­tillons, pour un rendu sonore natu­rel). Le second moteur, baptisé PCM, est décom­posé en 2 sous-types : synthé­tique (jusqu’à 4 couches de PCM passant dans des filtres et des modu­la­tions) et drum kit (kits de percus­sions, avec là aussi jusqu’à 4 couches de PCM, mais cette fois dispo­nible touche par touche). En mémoire Preset, on trouve 100 Tones Super­Na­tu­ral acous­tiques, 1115 Tones Super­Na­tu­ral synthé­tiques, 5 kits Super­Na­tu­ral drums, 897 Tones PCM et 56 drum kits PCM (sans oublier une série sons/kits clas­sés GM2). En mémoire utili­sa­teur, ce sont 128 Tones Super­Na­tu­ral acous­tiques, 512 Tones Super­Na­tu­ral synthé­tiques, 8 kits Super­Na­tu­ral drums, 256 Tones PCM et 32 drum kits PCM. De quoi voir venir ! 

Moteurs Super­Na­tu­ral

Les moteurs Super­Na­tu­ral (acous­tique et drum kit) donnent accès à un nombre très réduit de para­mètres, suivant l’ins­tru­ment repro­duit : par exemple pour les pianos acous­tiques, on accède à la réso­nance de corde, au bruit des marteaux, à la couleur du timbre et à la largeur stéréo ; pour les pianos élec­triques, on peut régler le bruit de relâ­che­ment de touche ; pour les orgues à roues phoniques, on a un accès (graphique) aux 9 tirettes harmo­niques, aux percus­sions, au click et au Leakage ; pour les guitares, ce sont les notes liées, les harmo­niques et la simu­la­tion du Strum­ming quand on plaque un accord ; pour les drums kits, on peut régler indi­vi­duel­le­ment l’ac­cord, l’at­taque, le déclin, le niveau, le pano­ra­mique, les départs chorus/réverbe, la varia­tion et le routage vers la section compres­seur + EQ, pour chacun des 62 sons consti­tuant le kit… le para­mètre varia­tion concerne le mode de jeu de la percus­sion (normal, fla, roule­ment, bruit de caisse, etc.), permet­tant un réalisme accru. Contrai­re­ment au Kronos, les effets souvent liés à certaines modé­li­sa­tions ne sont pas inté­grés (genre pédales pour les pianos élec­triques ou Leslie pour les orgues).

Roland FA-06

Le moteur Super­Na­tu­ral synthé­tique est quasi compa­rable à celui du JP-80, avec modé­li­sa­tion analo­gique et géné­ra­tion de multi­samples PCM. Au programme, 3 couches indé­pen­dantes oscil­la­teur + filtre + ampli. L’os­cil­la­teur peut utili­ser 7 ondes modé­li­sées (dent de scie, carrée, impul­sion à largeur variable modu­lable, triangle, sinus, bruit, Super­saw) ou l’un des 450 multi-échan­tillons PCM. Les ondes de base ont 3 varia­tions et la Super­saw possède un Detune pour élar­gir le son. Le pitch a sa propre enve­loppe AD bipo­laire. Le filtre est de type multi­mode réso­nant 2 et 4 pôles. On trouve 4 LPF, 1 HPF, 1 BPF et 1 Peak. La fréquence se module par le suivi de clavier et une enve­loppe ADSR dédiée (modu­la­tion bipo­laire). La réso­nance va jusqu’à l’auto-oscil­la­tion, de douce à brutale suivant le mode et le nombre de pôles. Pour la partie ampli, on accède aux para­mètres de pano­ra­mique, niveau, réponse en vélo­cité et enve­loppe ADSR. Pour modu­ler le tout, 2 types de LFO (triangle, sinus, dent de scie, carré, S&H, aléa­toire) avec synchro au tempo global ; ils peuvent agir sur le pitch, le filtre, le volume et le pano­ra­mique. Les deux premières couches de synthèse peuvent s’in­ter­mo­du­ler (anneau et Wave­shape) mais il n’y a pas de synchro. Roland n’a en revanche pas oublié de créer l’in­sta­bi­lité arti­fi­cielle des oscil­la­teurs analo­giques, le mode unis­son (1, 2, 4 ou 8 voix) et le porta­mento. 

PCM clas­siques

Roland FA-06

Les autres moteurs sonores, basés sur la lecture d’échan­tillons, sont compa­rables à ce qu’on trouve à la concur­rence : un Tone PCM est consti­tué de 4 multi-échan­tillons (partiels) que l’on peut combi­ner sur le clavier en tessi­ture et en dyna­mique (avec fondus hauts et bas). L’édi­tion se fait par défi­le­ment pour les 4 partiels, sympa. Chaque partiel a des réglages indé­pen­dants de pitch, filtre et ampli. Le pitch a sa propre enve­loppe 4 temps/5 niveaux modu­lables. Le filtre est multi­mode réso­nant (LPx3, HP, BP, PK), avec fréquence pilo­tée par le suivi de clavier, la vélo­cité et une enve­loppe dédiée 4 temps/5 niveaux (modu­la­tions bipo­laires). Le tout est envoyé dans un ampli avec enve­loppe sépa­rée 4 temps/3 niveaux et pano­ra­mique (avec suivi de clavier, mode aléa­toire). On dispose de 2 LFO assi­gnables, un Step LFO et une matrice de modu­la­tions à 5 sources (CC à défi­nir + 4 switches). C’est clas­sique, mais il ne manque pas grand-chose dans cette section à lecture PCM.

Les drum kits PCM s’étendent sur 88 touches (contre 62 pour leurs confrères Super­Na­tu­ral). Là encore, on a droit à 4 couches PCM combi­nables suivant la vélo­cité (avec fondus haut et bas). Les para­mètres de synthèse sont un peu moins nombreux que dans le mode PCM Tone (pitch, filtre multi­mode et ampli avec 3 enve­loppes dédiées, pas de LFO) et communs aux 4 couches. Chaque note dispose de ses propres départs chorus/réverbe ainsi qu’un départ vers un ensemble compres­seur + EQ. Là encore, du clas­sique, mais tout à fait complet pour ce type de synthèse. 

Arpèges et Patterns

Rares de nos jours sont les synthés ou works­ta­tions qui n’ont pas leur arpé­gia­teur. Celui du FA-06 est assez simple et n’existe qu’à un seul exem­plaire. En mode multi­tim­bral, une ou plusieurs partie(s) peu(ven)t lui être assi­gnée(s), mais ce sera toujours le même arpège qui pilo­tera les parties. Il y a 128 styles d’ar­pèges en mémoire Preset et 16 en mémoire utili­sa­teur. Pour chaque style, on peut choi­sir la tenue de l’ar­pège, le numéro de varia­tion (plusieurs possibles selon le style Preset en cours), la réponse en dyna­mique de jeu, l’oc­tave (+/- 3), l’ac­cent, le Shuffle, sans oublier le type de lecture du motif (haut, bas, alterné, aléa­toire, suivant l’ordre joué, glis­sando, accord, auto 1, auto 2, phrase). Le type Phrase rejoue à la fois le rythme et la mélo­die du style choisi à la note jouée. Les styles sont variés, des formes les plus simples aux plus complexes, mono ou poly­pho­niques, droites ou synco­pées… on peut créer des styles utili­sa­teur par import de SMF (500 évène­ments de notes et 500 évène­ments type CC/ pitch­bend / after­touch, maxi­mum) ou de Song du séquen­ceur interne, rien de plus simple !

Roland FA-06

Pour agré­men­ter le jeu, le FA-06 renferme 354 motifs de batte­rie Preset et 120 mémoires utili­sa­teur, que l’on peut lancer à la volée en paral­lèle de tout le reste (arpèges, séquences, échan­tillons…). On peut partir d’un Pattern exis­tant pour créer sa propre version ou partir de zéro. L’écran affiche une grille d’édi­tion à la manière de ce qu’on trouve sur un séquen­ceur logi­ciel ; sa réso­lu­tion est variable : trio­let de croche, double croche, trio­let de double croche, triple croche. On peut aussi régler la signa­ture (de 2/4 à 19/16) et le nombre de mesures (jusqu’à 32). On choi­sit ensuite la valeur de note (blanche à triple croche), le temps de Gate (5 à 200 %) et la vélo­cité. Les notes peuvent aussi être entrées au clavier. Mais il n’y a pas d’en­re­gis­tre­ment temps réel avec Over­dub à propre­ment parler, par exemple avec les pads. Pour contour­ner cela, rien n’em­pêche d’im­por­ter une partie d’une Song du séquen­ceur (piste 10), qui elle peut avoir été program­mée en temps réel. De même, on peut impor­ter un SMF externe pour créer un motif (à concur­rence de 4 000 événe­ments et 32 mesures). Les Patterns peuvent ensuite être assem­blés par 6 au sein de groupes ryth­miques (intro, couplet 1, tran­si­tion 1, couplet 2, tran­si­tion 2, fin) pour être rejoués en temps réel. On peut alors déclen­cher/enchaî­ner ces motifs avec les touches de fonc­tion situées en dessous de l’écran, à la manière d’un arran­geur simpliste. Il y a 59 groupes ryth­miques Preset et 20 en mémoire utili­sa­teur, pas mal. 

Effets costauds

Roland FA-06

La section d’ef­fets du FA-06 a été parti­cu­liè­re­ment soignée. Les aller­giques aux blablas pour­ront aisé­ment s’y retrou­ver avec les sché­mas joints à cet article. Pour commen­cer, chacun des 16 Tones d’un Studio Set dispose de son propre EQ (type 3 bandes, semi-para­mé­trique en bandes extrêmes, para­mé­trique en bande médium) et de son propre multi-effet (MFX). Celui-ci est capable de géné­rer 67 algo­rithmes puis­sants et un voco­deur (limité à la piste 1). Au programme, EQ, phaser, auto­pan, ring­mod, haut-parleur tour­nant, chorus, flan­ger, dimen­sion-D, simu­la­teur d’am­pli guitare/EP, compres­seurs, Gate, délai, réduc­teur de bit, effets doubles combi­nés… chaque algo­rithme propose un tas de para­mètres à tripo­ter. Mieux, on peut en modu­ler un bon nombre en temps réel, grâce à une matrice à 4 cordons, avec une multi­tude de sources possibles, bravo ! Lorsque le moteur sonore est un drum kit (Super­Na­tu­ral ou PCM), on dispose d’un complé­ment de 6 effets combi­nés compres­seur (complet avec attaque, release, seuil, ratio, gain) + EQ (3 bandes, extrêmes semi-para­mé­triques et médium para­mé­trique). En mode multi­tim­bral, ceci est limité à une seule partie drum kit, au choix. On peut ainsi router toute note du kit vers l’un des 6 ensembles compres­seur + EQ de son choix. Ces effets s’avèrent redou­tables et permettent de faire émer­ger les percus­sions dans un ensemble multi­tim­bral chargé.

Roland FA-06

Chaque Tone dispose en plus d’en­vois vers 2 effets globaux en paral­lèle, chorus et réverbe. Il y a 3 types de chorus : clas­sique, délai ping-pong et GM2. Les para­mètres éditables sont très nombreux (type de filtre, phase, coupure, réinjec­tion, brillance, temps LCR…). Pour la réverbe, on a le droit à 6 types : 2 Room, 2 Hall, 1 Plate et GM2. Là encore, beau­coup de para­mètres acces­sibles (pré-délai, densité, diffu­sion, largeur, LF/HF Damp…) ; dommage que ces effets n’aient pas de modu­la­tions temps réel comme le MFX. Mais ce n’est pas fini, puisqu’on peut encore inté­grer soit un effet d’in­ser­tion IFX avant chorus, soit un compres­seur maître situé juste après la réverbe. L’IFX offre 78 algo­rithmes : à peu près les mêmes que le MFX, auxquels s’ajoutent des simu­la­teurs assez exotiques, quelques réverbes et une réso­nance ô combien sympa­thique ; mais cette fois, les para­mètres ne sont pas modu­lables en temps réel. Le compres­seur maître est de type multi­bandes (3 bandes pour être précis) avec para­mètres sépa­rés pour chaque bande : attaque, release, seuil, ratio, niveau.

Et ce n’est toujours pas fini, car le mixage stéréo de tous les signaux internes ainsi trai­tés peut ensuite attaquer un EQ maître et un effet maître TFX. L’EQ est de type 5 bandes (2 extrêmes semi-para­mé­triques et 3 médiums para­mé­triques). Le TFX propose 29 algo­rithmes, tels que filtres, isola­teur, réduc­teur de bit, wah wah, réverbe, délai, flan­ger, phaser, disto (diffé­rents types), avec seule­ment 3 para­mètres ajus­tables et aucune modu­la­tion (c’est plutôt un effet de contexte). Termi­nons ce descrip­tif fasti­dieux en préci­sant que les entrées audio disposent d’un réduc­teur de bruit et d’une réverbe dédiée à 8 algo­rithmes, mixés au signal interne après le TFX. Bref, une énorme section d’ef­fets de très haute qualité, parfai­te­ment adap­tée aux possi­bi­li­tés multi­tim­brales de la machine et de trai­te­ment de sources externes. Qui plus est, la qualité des effets propo­sée est top niveau.

Séquen­ceur

Le séquen­ceur du FA-06 est conçu pour program­mer des séquences simples et les éditer avec préci­sion. Il ne rempla­cera pas un séquen­ceur logi­ciel mais permet déjà quelques mani­pu­la­tions. On ne peut char­ger qu’une seule Song en mémoire, parmi 999. Nous n’avons pas trouvé d’in­for­ma­tion à ce jour sur la capa­cité mémoi­re… Une Song est consti­tuée de 16 pistes MIDI linéaires rapi­de­ment assi­gnables à un Studio Set, dont une peut être rempla­cée par une piste de pad. Il ne s’agit donc pas de Pattern assem­blés en Song mais bien de pistes linéaires. S’ajoute une piste tempo/signa­ture. Côté visua­li­sa­tion, il existe un mode Séquen­ceur (grille de pistes avec barre de défi­le­ment et deux niveaux de zoom) et un mode mixer (table de mixage virtuelle avec volumes, pano­ra­miques, départs effets…) ; très chouette et très utile pour s’y retrou­ver. On peut boucler une Song entre 2 points à défi­nir à la volée.

Roland FA-06

Côté enre­gis­tre­ment, on peut travailler en mode temps réel ou pas à pas. En temps réel, le séquen­ceur enre­gistre les notes et les CC MIDI ; s’il y a des notes et d’autres événe­ments, la piste est repé­rée par une couleur rose ; s’il n’y a que des notes, c’est bleu et s’il n’y a qu’autre chose que des notes, c’est vert. Pour enre­gis­trer en temps réel, on peut spéci­fier un décompte de métro­nome (1 ou 2 mesures) ou un démar­rage direct (en appuyant sur Start ou sur le clavier). Une piste peut être bouclée (1 à 997 mesures), quan­ti­sée (mode grille de la noire à la triple croche, ou mode Shuffle de la croche à la double croche) avec une préci­sion para­mé­trable (0 à 100 %). On peut égale­ment spéci­fier si les chan­ge­ments de tempo sont enre­gis­trés. Il est possible de filtrer certaines données avant enre­gis­tre­ment (notes, Program Change, CC, PB, Poly AT, AT, Sysex). Toujours en temps réel, on peut effa­cer des données (notes spéci­fiques, plage de notes, Sysex).

En mode pas à pas, on doit spéci­fier le type de note à entrer, son temps de Gate, sa vélo­cité (jouée ou fixe entre 1 et 127). Une fonc­tion Undo / Redo à un seul niveau permet de se trom­per, mais juste un peu. Enfin, l’édi­tion des pistes peut se faire à la hache (copie/collage/décou­page/suppres­sion/inser­tion, quan­ti­sa­tion, trans­po­si­tion, modi­fi­ca­tion de vélo­cité, de durée de notes, de déca­lage de notes… par Song, piste ou mesure) ou en mode micro­sco­pique, avec liste dérou­lante de tous les événe­ments et clavier type piano roll simul­ta­nés. C’est écrit petit, mais c’est très visuel, d’au­tant que l’on peut filtrer un certain nombre d’in­for­ma­tions (notes, Program Change, CC, PB, Poly AT, AT, Sysex) et zoomer selon deux niveaux. On peut lancer une séquence, l’édi­ter, passer en mode Studio Set, éditer un son, retour­ner dans le séquen­ceur, enre­gis­trer des mouve­ments de commandes, sans stop­per la séquence, bravo pour cet excellent work­flow. A la fin de la session, une fois la Song enre­gis­trée sur carte SD (la mémoire est vola­tile !), il est possible d’ex­por­ter le mix stéréo (à l’ex­cep­tion de la piste des pads) au format SMF ou audio WAV sur la carte SD ; on peut aussi expor­ter les 16 pistes en un seul coup au format WAV ; on peut enfin expor­ter les pads (mais pas la piste, hein, on vient juste de le dire !) en format WAV. En retour, on peut impor­ter des fichiers SMF dans le séquen­ceur du FA-06. Sympa ! 

Échan­tillon­neur strea­ming

Le FA-06 renferme un sampler de phrases poly­pho­nique 8 voix dérivé du SP-404SX. Il fonc­tionne en 16 bits linéaires/44 kHz, mono ou stéréo. La lecture et l’en­re­gis­tre­ment des samples se fait sans temps de char­ge­ment, direc­te­ment sur la carte SD/SDHC connec­tée. La mémoire interne est liée au séquen­ceur : chaque Song a ses 64 samples assi­gnés à 4 banques de 16 pads. Les pads permettent (entre autres) de déclen­cher les samples en temps réel, avec mode Hold, et d’en­trer des événe­ments sur l’une des pistes du séquen­ceur linéaire. Par contre, ils ne permettent pas de program­mer quelque Pattern que ce soit, c’est bien dommage pour des pads ! Comme nous l’avons déjà écrit, ils ne sont hélas pas dyna­miques.

Roland FA-06

On peut sampler via plusieurs sources : entrées audio analo­giques, audio over USB ou sortie stéréo (resam­pling de ce que l’on est en train de jouer sur le clavier). Échan­tillon­ner est on ne peut plus basique : on appuie sur le pad à assi­gner, la source (audio, clavier, audio + clavier). On peut même trai­ter la source USB audio avec le TFX. Il suffit ensuite de régler le niveau d’échan­tillon­nage grâce au vumètre, le niveau de trig­ger audio (si on veut que l’échan­tillon­nage démarre auto­ma­tique­ment à partir d’un certain seuil audio) et c’est parti ! Ça peut même partir manuel­le­ment et s’ar­rê­ter de la même manière. Une fois le précieux sample capturé, reste à l’édi­ter : en interne, le FA-06 n’a pas grand-chose à offrir en ce sens, à part le réglage du volume et la tron­ca­ture ; il faudra donc passer par un éditeur externe pour faire du trai­te­ment numé­rique plus poussé ; heureu­se­ment, le FA-06 permet d’im­por­ter des fichiers WAV, AIFF ou MP3 prove­nant d’un ordi­na­teur. Nous compre­nons donc ces restric­tions internes, mais nous aurions tout de même bien aimé un Time Stretch / Slice et un Pitch Shift inté­grés. On ne peut pas non plus utili­ser les sons échan­tillon­nés comme géné­ra­teurs sonores au sein des Tones, l’in­té­gra­tion des samples est donc assez limi­tée. Bref, une petite section qui ajoute des possi­bi­li­tés temps réel, mais pas assez puis­sante pour rempla­cer un échan­tillon­neur dédié.

Ouver­ture externe

Le FA-06 est doté d’une inter­face Midi/audio via son port USB2. On peut ainsi envoyer des sons externes vers sa DAW préfé­rée sans aucune inter­face supplé­men­taire. Le mode DAW permet de pilo­ter les prin­ci­paux séquen­ceurs logi­ciels du marché à partir des commandes en façade (potards, trans­port, pads) : cela marche pour Logic Pro, Sonar et Cubase ; on peut aussi spéci­fier ses propres para­mètres utili­sa­teurs. Qu’en est-il des fonc­tions de clavier de commande de modules externes (MIDI/USB) ? Ce n’est pas terrible, car on doit se conten­ter d’une émis­sion sur un seul canal de base, sans plus ; le FA-06 ne se hisse donc pas au niveau de la concur­rence pour pilo­ter des modules externes en multi­zone/multi­ca­nal.

Roland FA-06

Côté exten­sion de sons, le FA-06 est capable d’im­por­ter 2 banques PCM dans ses entrailles (en plus des WAV). Sur le site Axial de Roland, des exten­sions tirées des anciennes cartes SRX pour série XV (samples + programmes) trans­for­mées au format FA-06 sont dispo­nibles en télé­char­ge­ment gratuit. Au moment où nous avons réalisé le test (juin 2014), 4 banques de 32 Mo étaient dispo­nibles : EXP-01 Dance Trax Collec­tion (361 Tones, 16 drum kits et 829 ondes orien­tés Elec­tro Dance), EXP-02 Keys Collec­tion (406 Tones et 629 ondes orien­tés claviers vintage), EXP-03 World Collec­tion (406 Tones, 16 drum kits et 629 ondes orien­tés musiques du monde) et EXP-04 Concert Piano Collec­tion (50 Tones et 48 ondes de piano de concert euro­péen multi-échan­tillonné). Il suffit de les télé­char­ger, les copier sur clé USB puis les impor­ter dans la machine. Le FA-06 est aussi compa­tible avec les banques Inte­gra-7, que l’on trouve en nombre sur le même site. Certains râlent que ces sons datent et que le FA-06 n’a pas les sons de Fantom-G dans sa section PCM ; nous disons juste merci, conti­nuez comme ça ! 

Conclu­sion

Voilà une agréable surprise là où nous n’at­ten­dions plus Roland. Nous pensions que le construc­teur avait pure­ment et simple­ment aban­donné le segment. Au lieu de cela, nous sommes en présence d’une works­ta­tion qui sonne, avec une approche un peu nouvelle centrée sur l’er­go­no­mie et la simpli­cité, bref l’es­sen­tiel. On va vite et bien du premier coup, et on a une inté­gra­tion suffi­sante avec les DAW pour aller plus loin. C’est très diffé­rent de l’ap­proche du Fantom-G où la perfor­mance l’em­por­tait large­ment sur la spon­ta­néité. Le FA-06 est fait pour être bran­ché, allumé, joué, enre­gis­tré, trim­ballé. Dans cette gamme de prix, il y a forcé­ment des compro­mis : le manque d’af­ter­touch, les pads statiques, le séquen­ceur unique­ment linéaire, ainsi que l’édi­tion limi­tée et le manque d’in­té­gra­tion des samples utili­sa­teur… mais ce serait oublier tout ce qu’on a pour ce prix et surtout ce qu’on peut en faire, que l’on soit en studio ou sur scène. Pour ce FA-06, chapeau Roland !

Télé­char­gez les fichiers sonores (format FLAC)

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8/10
Points forts
  • Qualité sonore, surtout les modèles SuperNatural
  • Réponse au phrasé des sons acoustiques
  • Synthèse VA de bon niveau
  • Ergonomie excellente
  • Éditeur graphique particulièrement soigné
  • Section d'effets hyper balaise
  • Séquenceur avec export audio des pistes
  • Workflow exceptionnel
  • Échantillonnage intégré
  • Démarrage très rapide
  • Audio et MIDI over USB
  • Clavier résistant et agréable au toucher
  • Import de banques de samples Roland
Points faibles
  • Nombre limité de modèles acoustiques
  • Accès limité aux paramètres des modèles acoustiques
  • Édition des échantillons très spartiate
  • Impossibilité d’utiliser les échantillons utilisateur comme ondes de base
  • Séquenceur uniquement linéaire, dissocié du mode Patterns
  • Patterns limités à une piste de percussions
  • Faibles fonctionnalités de clavier de commande
  • Clavier sans aftertouch
  • Pads statiques
Auteur de l'article synthwalker Passionné de synthés, concepteur produits et rédacteur presse

J'aime tous les synthés, avec une préférence pour les poly vintage à mémoires, qui m'accompagnent depuis le début des 80's. J'écris depuis 25 ans sur les synthés et j'ai contribué au développement de certains d'entre eux. Plusieurs centaines de mes articles ont été publiés sur Audiofanzine et auparavant dans les magazines PlayRecord, Recording, Keyboards, Musicsound et Musiciens.


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