Le STVC améliore le concept du Streichfett, ajoutant un vocodeur aux sections Strings et Solo, ainsi que de nouvelles fonctions très judicieuses, le tout dans un clavier quatre octaves.
Cela fait déjà plus de cinq ans que le Streichfett a été présenté et testé dans nos colonnes. Il s’agit d’un module numérique abordable original, modélisé sur différentes machines à strings des années 70, avec un concept intelligent permettant de passer progressivement entre différentes formes d’onde pour créer rapidement différentes couleurs sonores. Des effets combinés permettent d’animer le son et d’élargir l’espace. À sa sortie, le Streichfett est unique dans le paysage synthétique, plutôt fait de synthés analogiques, hybrides ou VA. Depuis, il a fait quelques rares émules, avec le Roland VP-03 et le Behringer VC340, respectivement modélisation numérique et clone analogique du Roland VP-330, un combiné strings / chœurs / vocodeur. C’est dans ce contexte un peu plus concurrentiel que le STVC va devoir jouer des cordes pour se faire une place de choix. Voyons ses nouvelles armes…
Métal noir
Le STVC est embarqué dans une solide coque effilée tout en métal anthracite de 74 × 28 × 10 cm pour 7,5 kg. Cela en fait un instrument taillé pour la scène ou les petits studios. Il s’éloigne de la charte graphique colorée de son prédécesseur, avec une sérigraphie blanche et grise discrète. Les commandes sont plus nombreuses : 11 potentiomètres, 1 encodeur, 9 boutons lumineux et 6 interrupteurs à bascule. Elles sont excentrées sur une large moitié gauche du panneau, ce qui laisse un peu de place à droite pour poser un module ou quelques pédales. Le clavier 4 octaves, sensible à la vélocité et à la pression, est d’une excellente qualité. Nous avons en revanche été moins séduits par le jeu des potentiomètres et des interrupteurs à bascule, moins stables que sur notre Streichfett. Le STVC est divisé en 6 sections : commandes, mémoires, solo, strings (ordre inverse par rapport au Streichfett), vocodeur et effets. La section de commandes comprend deux molettes assignables via une matrice de modulation, un potentiomètre de volume et un sélecteur d’octaves à ressort (plus ou moins deux). La section mémoires s’est musclée : on en trouve cette fois 126, organisées en 3 banques de 42, sélectionnables avec des interrupteurs (ABC, +/-) et un encodeur. Un mini-écran OLED 128 × 64 points vient compléter le tout, affichant le numéro et le nom des programmes, la distance par rapport à la valeur stockée du paramètre édité sous forme de ligne et les paramètres en cours d’édition (modulation, Freeze, système).
La connectique est un peu plus fournie que sur le Streichfett, avec une entrée micro XLR en façade (alimentation 2,4 V maximum), le reste des prises étant situé en partie arrière : sorties audio stéréo jack 6,35 TS, sortie casque mini-jack stéréo, entrée mixte ligne/pédale d’expression, entrée pédale de maintien, borne USB et entrée/sortie MIDI DIN. L’entrée mixte ligne/pédale est primordiale pour la section vocodeur : elle peut être configurée comme entrée pour signal modulateur (micro, BAR, sample ou autre) ou entrée pour signal porteur (synthé) ; à défaut, c’est une entrée pour pédale continue. L’USB permet quant à lui l’alimentation électrique et le MIDI. Un transformateur secteur / USB (5V / 1A) cheap est fourni avec des terminaisons amovibles pour se connecter dans le monde entier ; on peut aussi alimenter le STVC avec un PC ou un contrôleur capable de délivrer l’énergie nécessaire via USB. Côté données, l’USB véhicule les CC MIDI (automation), les programmes et les mises à jour d’OS (V1.27 testée). Il n’y a pas d’audio via USB. Cette fois, l’interrupteur secteur est bien prévu, ouf ! Dans le carton, un micro col de cygne à LED est fourni, pour tirer immédiatement parti du vocodeur intégré. Il est de bonne qualité et mesure 44 cm : les grands n’auront qu’à bien se tenir courbés !
Main dans le string
Le STVC combine une modélisation de string machine polyphonique 128 voix, une partie synthé solo polyphonique 16 voix (empilée sur tout ou partie de la section strings), un vocodeur 256 bandes et trois effets cumulables. La prise en main est aussi immédiate qu’avec le Streichfett, d’autant qu’on a cette fois un clavier sous la main. Pour la partie Strings, on règle le caractère sonore avec le potentiomètre Registration, ce qui permet d’alterner et mélanger progressivement différents registres de cordes, cuivres, orgues, chœurs. On peut ainsi tester très rapidement différents timbres avec une seule commande. On enclenche ensuite l’un des effets d’ensemble, puis on ajuste l’attaque et le déclin de volume ; on peut ensuite passer à la partie Solo, avec une méthode similaire mais des timbres différents, davantage orientés attaques. Cette section ne bénéficie toutefois pas des effets d’ensemble, mais gagne un tremolo. Il reste alors à doser puis empiler/séparer les deux parties sur le clavier. Le STVC peut également basculer en mode vocodeur, avec le micro fourni comme signal d’analyse (modulateur) et la section sonore interne comme signal de synthèse (porteur) ; rien n’empêche aussi de connecter une source externe en signal modulateur ou porteur via la prise ligne/pédale située à l’arrière. Il y a aussi quelques effets pour animer la section Strings et une réverbe globale pour créer de vastes espaces. Une fois le résultat satisfaisant, on nomme le programme et on le mémorise. Tiens, il manque toujours un mode Panel chargeant les réglages réels des commandes en façade.
Plusieurs cordes à l’arc
Après avoir vérifié que la prise en main était facile, passons à l’écoute des sons. Comme le Streichfett, le STVC s’inspire de certaines Strings machines vintage : Korg Lambda ES50, Eminent Solina String Synthesizer, Hohner String Performer et Elka Elkatwin 61. Le grain sonore est typé 70’s, c’est franchement bien.
On entend ponctuellement des pas lorsqu’on change lentement de registre, mais c’est loin d’être rédhibitoire. Les sons de strings sont vivants avec un bas granuleux et des aigus tranchants sans agressivité ; la position initiale génère une onde carrée, mais on arrive rapidement au son caractéristique des cordes synthétiques. Les cuivres, joués à l’octave inférieure, s’apparentent à des strings adoucis. Les orgues reprennent de l’altitude, avec une belle densité lorsqu’ils sont combinés aux cuivres, davantage encore quand on empile deux octaves en position BOTH. Enfin les chœurs ont un côté organique, avec différents formants progressifs. La section Solo permet d’ajouter des transitoires aux sons de nappe, dès lors qu’on la met en couche. On apprécie la polyphonie étendue à 16 voix, de quoi jouer des accords prolongés sans trop de risque de coupure. Les deux registres ajoutés par rapport au Streichfett génèrent une onde carrée fine et une onde empilée plus épaisse en mono.
Les effets sont vraiment bons, d’autant qu’on peut les moduler en temps réel et les régler plus précisément qu’avec le Streichfett. On apprécie notamment les différentes positions de l’effet d’ensemble et le rendu de la réverbe. La cinquantaine de programmes d’usine intègre les douze programmes du Streichfett ; côte à côte, le STVC sonne plus défini, plus brillant (moins brouillon, moins mate) ; l’image stéréo semble aussi un poil plus large ; c’est sans doute dû à la résolution interne et/ou aux convertisseurs N/A intégrés ; par contre, le niveau de sortie est plus faible de 10 bons dB, heureusement qu’il n’y a pas de bruit de fond audible. Les autres programmes bénéficient des modulations supplémentaires du STVC, qui apportent une plus grande variété : sons synthétiques filtrés, nappes dynamiques, solos avec glide… nous verrons en détail plus tard comment cela est possible. Côté vocodeur pur, on apprécie l’intelligibilité du signal traité, la détection consonnes/voyelles impeccable, la possibilité de boucler ou figer en direct le signal de modulations ou encore l’accès à différents formants pour l’onde porteuse. Bref, le STVC va nettement plus loin que son prédécesseur.
- STVC_1audio 01 Intro00:49
- STVC_1audio 02 Peace01:09
- STVC_1audio 03 Phased00:58
- STVC_1audio 04 Baba00:36
- STVC_1audio 05 70s Porn00:42
- STVC_1audio 06 Enyesque01:10
- STVC_1audio 07 Vocodelirium00:35
- STVC_1audio 08 Freeze Breeze01:15
- STVC_1audio 09 Freeze Mods01:15
- STVC_1audio 10 Frozen Seven00:47
- STVC_1audio 11 Voco BAR02:11
Strings à droite
Commençons par la section Strings, bien que contrairement au Streichfett, elle est ici située à droite de la section Solo. La polyphonie est totale (128 notes), de quoi occuper plusieurs mains à plusieurs doigts. Le réglage Registration permet de varier le timbre, nous l’avons dit, entre des nappes synthétiques de violons, altos, contrebasses, cuivres, orgues et chœurs (soit à peu près tout ce que l’on trouve sur les String machines d’antan). Les changements sont progressifs, obtenus par des modifications de filtres, de formants et d’égalisation. Certaines plages de réglage de Registration permettent de mélanger plusieurs timbres : violons + altos, altos + violoncelles, violoncelles + cuivres, cuivres + orgue, orgue + chœurs. En milieu de course, on obtient différentes couleurs de chœurs. En bout de course, on passe de deux à quatre timbres mélangés : chœurs + violoncelles, chœurs + orgue + violoncelles, orgue + violoncelles, orgue + cuivres + violoncelles et, pour terminer, le massif chœurs + orgue + cuivres + violoncelles. Des mélanges judicieusement choisis…
La section Strings peut être jouée selon trois modes : base, octave supérieure ou base + octave supérieure superposées (BOTH), sans réduction de polyphonie. On peut régler l’enveloppe A/R (Crescendo / Release) agissant sur le volume, comme sur les String Machines vintage. Chaque voix dispose de sa propre enveloppe, comme sur un Logan String Melody (contrairement à la majorité des String Machines analogiques paraphoniques, où toutes les notes partagent une unique enveloppe de volume). Enfin, un effet d’ensemble permet de simuler un chorus simple, double ou triple. Une section astucieuse qui permet de rapidement créer différentes couleurs sonores avec peu de commandes.
Solo à gauche
La section Solo du STVC a très sensiblement progressé par rapport à celle du Streichfett. Déjà elle offre le double de polyphonie, comme nous l’avons déjà dit. Ensuite, elle possède deux nouveaux réglages de registre. Enfin, on peut accéder à des paramètres de synthèse modulables (nous reparlerons plus tard de ces deux derniers points différenciateurs par rapport à l’ancêtre).
On peut placer la section Solo de part et d’autre d’un point de split programmable à l’aide d’un interrupteur à trois positions (split bas, en couche, split haut). Cela permet de mélanger des attaques franches de la section Solo à des nappes douces de la section Strings, au passage toujours jouée sur l’ensemble du clavier. Chaque couche peut recevoir sur un canal MIDI séparé (consécutif), tandis que l’émission MIDI est limitée à un canal.
Le timbre de la section Solo est déterminé par la position du potentiomètre Tone, équivalent au réglage Registration de la section Strings. Ce potentiomètre crée un passage progressif entre deux timbres consécutifs (mélange à deux uniquement) : Bass (à l’octave inférieure), Electric Piano, Clavinet, Synth, Pluto, Mono et Full. Synth est un son synthétique bien gras, Pluto est la modélisation du son Planet du String Performer signé Hohner il y a bien longtemps. Côté nouveautés, Mono est une onde carrée monodique, alors que Full est un unisson très épais type Supersaw. Ces deux dernières ondes ont un Glide pré-assigné. Côté effets, on doit se contenter d’un tremolo stéréo, avec un seul potentiomètre qui règle simultanément la vitesse et la profondeur de modulation. On pourra toutefois modifier les deux paramètres séparément via la matrice de modulation intégrée. L’enveloppe fonctionne en mode AD ou ASR (Sustain maximum). Suivant le son sélectionné, elle agit sur le timbre et le volume. Les sons de la section Solo disposent d’une attaque rapide claquante, dont le volume est ajustable au début de la course du potentiomètre d’attaque, sympa.
Cordes vocales
Le STVC intègre un vocodeur numérique 256 bandes (!). Pour l’activer, il suffit de connecter le micro fourni en façade et d’activer la touche Vocoder. Ce que l’on chante (ou parle) dans le micro va alors être découpé en 256 bandes de fréquences (fixes), dont l’amplitude ira moduler les fréquences correspondantes du son interne joué au clavier. Le micro est appelé signal modulateur (ou d’analyse) et le son joué au clavier signal porteur (ou de synthèse). Ce dernier, remplaçant la section Strings, dépend du réglage du potentiomètre Registration : décalage de formants vers le bas (de la voix de monstre à celle d’homme), position neutre, signal carré, Jitter (du chuchotement au bruit), décalage de formants vers le haut (de la voix de femme à celle d’enfant). Lorsque l’interrupteur de la section Solo est en position centrale (Layer), le son Solo est mixé au signal porteur et le filtre associé est désactivé.
Le bouton Freeze permet de mémoriser les composantes spectrales du signal modulateur tant qu’il est maintenu, à concurrence d’une vingtaine de secondes. À la fin de la capture (contrôlée par une barre de progression), le signal est relu en boucle, ce qui permet de rendre le son vocodé vivant sans avoir à rechanter (ou reparler) dans le micro. Si on appuie longtemps, on peut créer une articulation de voix ou un motif rythmique ; si on appuie un bref instant, on s’approche de la fonction Freeze de certains vocodeurs analogiques vintage (le spectre modulateur est figé en l’état). On peut sauvegarder le signal de Freeze pour le rappeler à tout instant ou le conserver après extinction du STVC. Il n’y a hélas qu’un seul emplacement mémoire, ce qui oriente l’utilisation de la fonction au live ou à l’inspiration du moment. On peut toutefois dumper le Freeze enregistré en Sysex, sympa. Certains paramètres du vocodeur sont modulables via une matrice dont nous reparlerons plus tard : décalage de Formant (Registration), Jitter de la section Strings (dégradation de la qualité sonore), vitesse de lecture du signal modulateur, balance du signal modulateur, vitesse de lecture du Freeze et position de lecture du Freeze. Une belle revisite d’un effet devenu classique. On aurait aimé pouvoir éditer les points de lecture / bouclage sans passer par la matrice et lier la vitesse de lecture à une horloge.
Au plan global, on peut ajuster le niveau d’entrée (micro ou ligne) jusqu’à +30 dB par pas de 3 dB et appliquer un filtre coupe-bas (10, 100 ou 200 Hz) pour éliminer les bruits de fond à basse fréquence (utile avec certains câble micro asymétriques). Rien n’empêche de remplacer le micro par une BAR ou tout autre instrument, soit via la prise XLR en façade, soit via la prise jack à l’arrière (entrée pédale de modulation). Cette même prise permet aussi de remplacer le signal porteur interne par un signal externe. Si on veut utiliser des signaux externes pour le modulateur et le porteur, il faut utiliser la prise XLR à l’avant pour le premier et réserver le jack à l’arrière pour le second. Un compromis acceptable.
Effets revus
En plus des effets d’ensemble et tremolo dédiés à leurs générateurs respectifs, comme nous l’avons vu, le STVC comprend trois effets additionnels simultanés : animation + phaser pour la section Strings et réverbe globale. L’animation consiste en un LFO qui module la position de registration (donc le timbre) de la section Strings, créant des évolutions sonores cycliques parfaitement lisses. On peut ainsi passer progressivement de cordes aux cuivres, ou enchainer différentes couleurs de chœurs. Le phaser crée quant à lui un balayage plus ou moins coloré, suivant réglages, toujours dans la section Strings, imitant l’effet si prisé dans les compositions des 70’s. Enfin, la réverbe offre différentes tailles de pièce dans un esprit toujours vintage.
Nette amélioration par rapport au Streichfett, on dispose cette fois de deux potentiomètres (donc deux réglages séparés, voire trois) pour chaque effet : vitesse et profondeur (+ feedback) pour l’animation et le phaser, taille (+ couleur) et mixage pour la réverbe. Merci ! On peut partiellement traiter un signal audio externe via la réverbe, en l’assignant à l’entrée synthèse et en enregistrant un Freeze très court, mais la bande passante est quand même pas mal râpée par les bandes de filtre, donc le signal entrant est très dénaturé. À réserver pour les effets spéciaux.
Tweak Tweak !
Il passerait presque inaperçu, ce petit bouton Tweak, situé à gauche et au-dessus de l’écran. Ce serait bien dommage de ne pas l’utiliser, puisqu’il donne accès à une matrice de modulation à cinq cordons. Elle permet d’assigner des valeurs constantes (relatives ou absolues) ou des sources à différents paramètres, certains n’étant pas accessibles en façade. Le cinquième cordon est lui-même modulable par les précédents (modulation de modulation), bien vu !
Parmi les sources, citons la pression (+/-), la molette de modulation (+/-), la molette de bend (+/-), la pédale d’expression (+/-), la vélocité (+/-), un contrôleur MIDI global à définir (+/-), les différents LFO (vibrato, tremolo, chorus, section Strings haut, section Strings bas, animation, phaser) et un générateur aléatoire.
Parmi les destinations, citons le vibrato (molette), l’EQ des Strings, le registre des Strings, l’enveloppe des Strings, la balance Solo / Strings, le volume, le pitch de chaque section, le registre (Tone) du Solo, la fréquence de coupure du Solo, la résonance du Solo, l’enveloppe du Solo, le tremolo (vitesse et profondeur), la vitesse de glide du Solo, les paramètres de chaque effet séparé, les six paramètres du vocodeur déjà signalés et les basses. Bref, de quoi faire beaucoup de choses, notamment transformer la section Solo en synthé avec filtre dynamique. Il ne manque que les enveloppes parmi les sources, vraiment dommage que Waldorf ne les ait pas prévues. La matrice a parfois un comportement curieux, quand on crée une modulation avec la molette levée et qu’on la remplace en cours de route, la modulation reste en l’état. On regrette aussi la taille lilliputienne de l’écran, qui affiche les 5 lignes de modulation (source, quantité, destination) sur 1,2 cm de haut et 2,4 cm de large ! Quoi qu’il en soit, c’est ici que se joue la différence au plan synthèse par rapport au Streichfett.
Conclusion
Lors de notre test du Streichfett, nous formions le vœu de voir un modèle clavier avec plus de commandes, de réglages d’effets, de modulations et une entrée audio. C’est chose faite avec le STVC, qui pousse plus loin de concept de string machine en y adjoignant un vocodeur et des possibilités accrues de modulations. La fonction Freeze mémorisable mérite le détour à elle seule, elle apporte beaucoup de fraicheur à un effet devenu presque banal. À toutes les qualités sonores et de synthèse s’ajoute la robustesse de la coque appréciable. Dommage que les commandes aient autant de jeu et que le niveau audio soit plus faible que sur le Streichfett.
Aujourd’hui, Le STVC n’est plus seul sur le marché. Malgré une technologie complètement différente, il entre en concurrence frontale avec le VP340 de Behringer, nettement moins cher. Le VC340 apporte un son analogique authentique et une qualité de construction supérieure (meilleur ancrage des commandes, alimentation interne) ; le STVC apporte une gamme de sons plus vaste, une section solo, une fonction Freeze créative, des modulations dynamiques, des effets et des mémoires, sans oublier le clavier dynamique avec pression, l’octave supplémentaire et les deux molettes de modulation. Les amoureux des string machines hésiteront peut-être, nous leur recommandons de prendre les deux, tellement elles se complètent à merveille.