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Test du JU-06A de Roland - Un Juno peut en cacher un autre

9/10
Award Qualité/Prix 2019
2019
Qualité/Prix
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Le JU-06A ajoute une modélisation de Juno-60 à celle du Juno-106 dans un même module Boutique, pour le même prix. Fera-t-il oublier son prédécesseur ?

Test du JU-06A de Roland : Un Juno peut en cacher un autre

Les mini-synthés occupent une place gran­dis­sante dans la facture d’ins­tru­ments de musique élec­tro­nique. Avec la série Boutique, Roland en est devenu le prin­ci­pal acteur, mettant en boîte numé­rique les synthés et BAR vintage maison les plus connus. En quelques années, la marque a ainsi déve­loppé 10 modules, capables de modé­li­ser avec préci­sion leurs célèbres ancêtres : Jupi­ter-8, Juno-106, JX-3P, TB-303, SH-101, TR-808, TR-909, VP-330, D-50. On a même vu un module analo­gique pur, le SE-02, déve­loppé en colla­bo­ra­tion avec Studio Elec­tro­nics. En paral­lèle, certains moteurs sonores ainsi marke­tés sous le vocable ACB (modé­li­sa­tion analo­gique) étaient implan­tés dans d’autres produits, notam­ment la série Aira (System-1, System-8, TR-8S), embarquant elle-même des moteurs « plug-out » pas tous dispo­nibles en module Boutique. De quoi s’y perdre ! Mais récem­ment, Roland a dévoilé une nouvelle plate­forme, capable d’in­té­grer diffé­rentes synthèses (modé­li­sa­tion analo­gique revue, PCM, piano virtuel) dans diffé­rents formats (stations de travail, synthés, boîtes à groove). Enfin la conver­gence de ces diffé­rentes briques tech­no­lo­giques vers une plate­forme unifiée ? Pas encore, puisque Roland vient de lancer le JU-06A, un nouveau module Boutique à synthèse ACB. Et plutôt qu’in­té­grer un seul moteur, Roland en a mis deux pour le prix d’un seul : le Juno-106 et le Juno-60. C’est reparti ! 

Mini Module

JU-06A_2tof 01.JPGLes diffé­rents modèles de la série Boutique partagent tous la même concep­tion : un module ultra compact (300 × 128 × 49 mm pour moins de 1 kg), pouvant être monté dans une station d’ac­cueil clavier ou boitier (voir enca­dré). En dépit de leur petite taille, ils n’ont rien de gadgets : l’avant, la façade et l’ar­rière sont consti­tués d’une tôle pliée très solide ; seuls le dessous et les côtés sont en plas­tique. Les commandes sont de bonne facture et agréables à manier, que ce soient les 28 pous­soirs, 7 inter­rup­teurs (2 ou 3 posi­tions) ou 17 curseurs linéaires ici présents. La course de ces derniers est toujours de 20 mm, mais les capu­chons sont plus gros que ceux du JU-06, ce qui faci­lite la préhen­sion et la préci­sion ; on perd en revanche le rétro-éclai­rage. Autre diffé­rence notable, les deux rubans verti­caux présents sur le JU-06 ont cédé la place à des commandes directes supplé­men­taires (mode clavier, arpé­gia­teur, séquen­ceur), tant mieux.

Le JU-06A reprend l’in­té­gra­lité de la charte graphique, des commandes et des modules du Juno-60, bien alignés : arpé­gia­teur, LFO, DCO, HPF, VCF, VCA et enve­loppe unique. S’y ajoute une rangée infé­rieure compo­sée de boutons lumi­neux, permet­tant de gérer les séquences, les programmes, les effets, les para­mètres programme addi­tion­nels et les fonc­tions système. Quand on appuie sur la touche Note, la rangée infé­rieure fait office de clavier une octave, avec trans­po­si­tion sur –4/+5 octaves et modes solo/unis­son/poly. Elle agit de concert avec la mémoire d’ac­cords et la fonc­tion de main­tien situées en partie gauche du panneau. L’af­fi­cheur numé­rique, désor­mais doté de 3 diodes 7 segments, permet de visua­li­ser le numéro de programme, le tempo, les valeurs du séquen­ceur et les fonc­tions système (bien vu pour ces dernières, non séri­gra­phiées).

JU-06A_2tof 09.JPGLa prise en main est immé­diate, car la très grande majo­rité des para­mètres est direc­te­ment acces­sible en façade. Le reste se fait par combi­nai­son de touches (Manual pour les para­mètres de synthèse addi­tion­nels par programme ou Arpeg­gio pour les para­mètres système) et la rangée de 16 touches. Les para­mètres système comportent l’ac­cor­dage, le canal MIDI, la source d’hor­loge, la trans­po­si­tion (sur –6/+5 demi-tons), la vélo­cité (assi­gnée au volume en interne), le temps de veille, le chai­nage de plusieurs unités, le niveau de bruit du chorus, la source d’émis­sion des CC MIDI et le compor­te­ment de l’ar­pé­gia­teur. Nous revien­drons plus tard sur les para­mètres de synthèse addi­tion­nels par programme.

À part l’en­trée horloge (permet­tant aussi de faire avan­cer les pas du séquen­ceur), la connec­tique est située à l’ar­rière : inter­rup­teur secteur, port USB type micro B (alimen­ta­tion, MIDI et audio), mini-poten­tio­mètre de volume, sortie casque, sortie ligne, entrée ligne (routée direc­te­ment vers les sorties analo­giques/USB, pour casca­der plusieurs modules) et entrée/sortie MIDI au format DIN. Toute la connec­tique audio est au format mini-jack stéréo. En dessous du module, on trouve un petit HP de contrôle et une trappe pour insé­rer les 4 piles AA-LR6 four­nies (à défaut d’un cordon micro USB/alimen­ta­tion secteur qu’il faudra acqué­rir). Elles offrent 6 heures d’au­to­no­mie, d’après les spéci­fi­ca­tions du construc­teur. 

Pile ou face

JU-06A_2tof 07.JPGLes plus pers­pi­caces auront remarqué le petit inter­rup­teur 60–106 en partie droite du panneau, au-dessus de l’en­trée synchro. Celui-ci est crucial, puisqu’il permet à la machine de fonc­tion­ner soit en mode Juno-60, soit en mode Juno-106. Les mémoires internes sont divi­sées en 64 empla­ce­ments par moteur. On ne peut pas mémo­ri­ser le type de moteur dans un programme, ni le chan­ger à distance par CC MIDI. Cela aurait été plus malin de mettre 128 mémoires avec la possi­bi­lité de sauve­gar­der ce réglage. Le niveau de sortie est élevé, ceux qui utilisent un casque pour lecteur MP3 ou smart­phone ont inté­rêt à réduire le volume avec le petit poten­tio­mètre idoine situé à l’ar­rière !

Aux premières notes, Il ne fait aucun doute que le JU-06A est le fils numé­rique de M. et Mme Juno, non seule­ment au plan des commandes, iden­tiques, mais aussi au plan sonore. Les programmes préchar­gés parlent tout de suite : strings larges, nappes sombres, cuivres pêchus, orgues percu­tants, retour dans les 80’s assuré. Le chorus est très bien modé­lisé, quel que soit le mode (diffé­rentes vitesses/mélanges), y compris le souffle que l’on peut fort heureu­se­ment réduire ou suppri­mer. Le JU-06A sort égale­ment des basses puis­santes, type PWM 80’s à filtre ouvert ou réso­nantes filtrées. Alors, la ques­tion qui brûle les lèvres : est-ce que les deux moteurs inté­grés sont si diffé­rents que ça ? La réponse qui rafrai­chit l’ha­leine : OUI ! Le JU-06A est capable de simu­ler parfai­te­ment le compor­te­ment de l’un ET de l’autre.

Les diffé­rences majeures concernent le compor­te­ment du DCO, la couleur du filtre, l’équi­libre basses/aigus, la patate et la consis­tance entre les voix. Le Juno-60 est sans doute le synthé à DCO qui « sonne le plus VCO » ; le JU-06A repro­duit parfai­te­ment ce compor­te­ment. Les exemples sonores du test se concentrent sur le moteur du Juno-60 ; le lecteur pourra se repor­ter au test du JU-06 pour le moteur du Juno-106, les deux sonnent abso­lu­ment pareil (en mode 106), nous les avons compa­rés sur les mêmes sons.

Au plan élec­tro­nique, c’est surtout la chaine DCO-VCF-VCA qui change d’une machine à l’autre : le Juno-60 possède des CI sépa­rés (comp­teurs + AO + tran­sis­tors pour le DCO, IR3109 pour le VCF et BA662 pour le VCA), alors que le Juno-106 utilise une élec­tro­nique bien plus inté­grée (MC5534 pour le DCO et 80017A le VCF/VCA, ce dernier étant bien connu pour les problèmes de décom­po­si­tion de son embal­lage). 

Le nombre restreint de para­mètres de synthèse ne permet pas des effets spéciaux pous­sés, hormis un peu de vent ou une hyper modu­la­tion de LFO à vitesse audio ; le JU-06A est plus à l’aise dans les sons de synthèse clas­siques. La tech­no­lo­gie ACB fait là encore sensa­tion, avec une excel­lente flui­dité des commandes conti­nues, de petites incon­sis­tances d’une voix à l’autre, dans le filtre comme dans les largeurs d’im­pul­sion, l’os­cil­la­teur restant parfai­te­ment aligné, comme sur les Juno vintage.

Lorsqu’on débranche la sortie audio ou casque, le petit HP inté­gré est activé : autant le dire tout de suite, ses 0,5 W et sa posi­tion sous le capot ne lui permettent pas de briller. Très vite, il sature et peine à resti­tuer les aigus, encore plus les graves. Il est loin des 2×2W + Bass Reflex des Reface de Yamaha et encore plus des 2×4W sur 4 HP du Jupi­ter-Xm. Il permet toute­fois aux modules Boutique de rester sous la barre des 5V/500mA de consom­ma­tion, syno­nyme d’ali­men­ta­tion via USB. On ne peut pas tout avoir…

JU-06A_1audio 01 60–11
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  • JU-06A_1audio 02 60–1200:54
  • JU-06A_1audio 03 60–2300:37
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  • JU-06A_1audio 06 60–3100:42
  • JU-06A_1audio 07 60–3400:36
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  • JU-06A_1audio 09 60–5200:45
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Bimo­teur

JU-06A_2tof 06.JPGIl y a donc deux moteurs de synthèse à modé­li­sa­tion analo­gique distincts dans le JU-06A. Si les diffé­rences sont nettes au plan sonore, comme nous venons de le voir, les fonc­tion­na­li­tés sont en revanche iden­tiques, contrai­re­ment aux modèles d’ori­gine : ainsi, le moteur Juno-106 béné­fi­cie du pilo­tage de la PWM par l’en­ve­loppe, des diffé­rentes ondes de LFO, des trois posi­tions du chorus et de l’ar­pé­gia­teur, parfait. Il s’agit d’un synthé poly­pho­nique 4 voix (cela n’a pas changé) et mono­tim­bral (ça non plus !). On peut jouer les 4 voix en poly­pho­nie, en mono­die ou à l’unis­son (sans réglage du Detune entre les voix). Le JU-06A reprend la tren­taine de para­mètres de synthèse des Juno-60 et Juno-106, deux synthés analo­giques poly­pho­niques (à 6 voix, eux !) sortis respec­ti­ve­ment en 1982 et 1984. Il apporte quelques fonc­tions supplé­men­taires : un LFO plus rapide et un réglage continu de HPF. Pour program­mer, on peut repar­tir d’un son en mémoire ou passer en mode manuel. Le son est généré par un oscil­la­teur accor­dable sur 4/8/16 pieds, accom­pa­gné d’un sous-oscil­la­teur à onde carrée calé à l’oc­tave infé­rieure et d’un géné­ra­teur de bruit blanc. L’os­cil­la­teur peut géné­rer simul­ta­né­ment une onde impul­sion à largeur variable et une onde en dent de scie. Il n’y a donc pas d’in­ter­ac­tions d’os­cil­la­teurs vu qu’il n’y en a qu’un. Le pitch peut être modulé par le LFO, alors que la largeur de l’im­pul­sion peut être réglée à la main ou modu­lée par le LFO ou l’en­ve­loppe.

JU-06A_2tof 11.JPGLes niveaux du sous-oscil­la­teur et du bruit sont dosés avec des curseurs dédiés, puis la résul­tante passe dans un VCF passe-bas réso­nant 4 pôles, capable d’en­trer en auto-oscil­la­tion, suivi d’un filtre passe-haut statique (ici à réglage continu). La fréquence de coupure du LPF peut être modu­lée par le LFO, l’en­ve­loppe (bipo­laire) et le suivi de clavier. La sortie de filtre entre alors dans un ampli, dont on peut régler le volume et la source de modu­la­tion (gate ou enve­loppe unique). Le LFO est assez basique, avec des réglages directs de vitesse (capable de monter dans l’au­dio et synchro­ni­sable en MIDI via le menu) et de délai. C’est aussi par le menu que l’on choi­sit la forme d’onde du LFO, parmi les 7 dispo­nibles (triangle, carrée, dent de scie, rampe, sinus, aléa­toire, S&H) et le mode de redé­clen­che­ment du cycle du LFO (libre ou forcé).

C’est toujours par le menu qu’on accède au temps de porta­mento et à la plage de pitch­bend. L’en­ve­loppe est une clas­sique ADSR, pêchue de surcroit ; elle est assi­gnable au filtre et à l’am­pli, mais pas au pitch. En sortie d’am­pli, le JU-06A offre un chorus stéréo à trois posi­tions (lent, un peu plus rapide, trémolo), qui élar­git et réchauffe le son comme on l’aime ; il souffle tout comme son modèle, mais on peut suppri­mer le bruit ou le réduire de moitié. En bout de chaîne, on trouve un effet délai simple, dont on peut régler le niveau, le temps et le feed­back sur 16 valeurs. Ces para­mètres sont sauve­gar­dés dans une mémoire utili­sa­teur de 64 programmes préchar­gés d’usine, une pour chaque moteur, rappe­lons-le.

Arpèges et séquences

JU-06A_2tof 04.JPGLe Juno-106 était dépourvu d’ar­pé­gia­teur. Le JU-06A reprend celui du Juno-60. L’ar­pé­gia­teur dispose de commandes directes en façade. On peut l’uti­li­ser conco­mi­tam­ment avec les modes Hold et Chord. Il est capable de produire des motifs vers le haut / alter­nés / vers le bas, sur 1 à 3 octaves. Il peut fonc­tion­ner à diffé­rentes divi­sons tempo­relles de l’hor­loge globale (une dizaine) et selon deux modes de jeu (mode Juno-60, qui pour­suit l’en­ve­loppe jusqu’à la fin du déclin ou clas­sique, avec note simple­ment déclen­chée).

Le JU-06A intègre aussi un petit séquen­ceur 16 pas, capable de mémo­ri­ser 16 motifs indé­pen­dam­ment des programmes. On passe en mode séquen­ceur en appuyant sur les touches Start ou Edit situées en façade, ce qui permet de chan­ger de programme alors que le séquen­ceur tourne. Le séquen­ceur joue au tempo souhaité ou en synchro MIDI. On programme les pas avec la rangée de 16 boutons. Il existe 8 multi­pli­ca­tions ou divi­sons tempo­relles (2T à 1/32). Pour chaque pas (1 à 16), on ne peut entrer qu’une note ou un silence, au moyen du clavier ou des touches en façade : en d’autres termes, le séquen­ceur est resté mono­dique comme sur le JU-06, alors qu’il est poly­pho­nique sur le SH-01A plus récent !

Les silences peuvent être respec­tés ou sautés. La vélo­cité (donc le volume) est prise en compte lorsqu’on entre les notes avec un clavier dyna­mique et que la vélo­cité est active en mode système, sympa. Le temps de gate se règle avec l’en­co­deur, sur un ou plusieurs pas en même temps suivant les boutons que l’on est capable de main­te­nir avec ses diffé­rents attri­buts corpo­rels. Il existe diffé­rents modes de lecture : à l’en­droit, en inver­sion des pas impairs/pairs, pas pairs joués seuls, pas impairs joués seuls, pas impairs puis pairs, pas pairs puis impairs, aléa­toire. Du coup, ça met du groove dans le rythme, groove que l’on peut accen­tuer avec un Shuffle bipo­laire. L’au­to­ma­tion des commandes n’est pas prévue, tout comme la trans­po­si­tion de la séquence en temps réel. Le dernier point serait pour­tant simple à ajou­ter…

MIDI et audio

Le JU06A émet et reçoit une quaran­taine de CC MIDI via les prises DIN/USB, corres­pon­dant à tous les para­mètres de synthèse et certains contrô­leurs physiques. Cela permet de chai­ner plusieurs machines pour accroitre la poly­pho­nie et/ou les pilo­ter à distance. On profi­tera alors de l’en­trée audio de l’une pour y connec­ter la sortie audio de l’autre, pour ainsi ne pas consom­mer d’en­trée addi­tion­nelle sur la table de mixage ou la carte son. La prise USB permet aussi d’ef­fec­tuer des Backup/Restore de la mémoire, non pas sous forme de Sysex, mais dans un mode spécial, par réper­toire. Via le prise USB, le JU-06A se trans­forme aussi en inter­face audio 24 bits / 44,1 kHz. Les sons du module sont ainsi conver­tis en numé­rique et peuvent être envoyés à une STAN. Réci­proque­ment, les sons sortant de la STAN sont conver­tis en analo­gique et envoyés à la sortie audio du module. Ceci néces­site au préa­lable d’ins­tal­ler le driver PC/Mac fourni par Roland. Très bien vu !

L’ami Juju

Roland améliore un module qui avait déjà large­ment fait ses preuves. Cette fois-ci, on a deux synthés pour le prix d’un (mais pas en même temps). La modé­li­sa­tion est une réus­site et il suffit de commu­ter les deux moteurs pour entendre immé­dia­te­ment ce qui sépare un Juno-60 d’un Juno-106. Le premier est incon­tes­ta­ble­ment capable de produire des textures plus épaisses et des basses plus lourdes que le second, mais les deux excellent dans les nappes sombres et les cuivres brillants. Certains cheva­liers de la latence ont déjà démon­tré en ligne que le JU-06A répon­dait aussi vite que son ombre. L’er­go­no­mie est amélio­rée avec le design rétro faci­li­tant la préhen­sion des curseurs et le repé­rage. On appré­cie toujours les mémoires, le petit séquen­ceur, le chorus, le délai et la réponse aux CC permet­tant au passage de chai­ner plusieurs unités et l’in­ter­face USB audio/MIDI. S’y ajoute l’ar­pé­gia­teur présent sur le Juno-60.

Au plan des regrets, l’im­pos­si­bi­lité de mémo­ri­ser le moteur sélec­tionné ni de pilo­ter la bascule par CC MIDI. Les autres reproches exis­taient déjà sur le JU-06 : poly­pho­nie réduite, séquen­ceur mono­dique et non trans­po­sable, HP faiblard, taille mini… Toute­fois, face aux amélio­ra­tions consta­tées, nous recom­man­dons chau­de­ment le JU-06A à tous ceux qui recherchent des sono­ri­tés typique­ment 80’s sans se soucier des problèmes de main­te­nance, finance et encom­bre­ment qui accom­pagnent l’in­té­gra­tion d’un Juno-60 et d’un Juno-106 dans un arse­nal. Sans hési­ter, un Award Audio­fan­zine Qualité/Prix 2019.

 

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Notre avis : 9/10

Award Qualité/Prix 2019
2019
Qualité/Prix
Award
  • Deux moteurs pour le prix d’un
  • Qualité sonore et détails de la modélisation
  • Fluidité des commandes continues
  • Paramètres identiques aux ancêtres
  • Petit effet délai en bonus
  • Autonomie, compacité, mobilité
  • Qualité de construction
  • Design rétro améliorant l’ergonomie
  • Prise en main immédiate
  • 64 programmes par moteur
  • Séquenceur à pas intégré
  • Arpégiateur ajouté
  • USB MIDI et audio
  • Mode chainage
  • Polyphonie toujours réduite à quatre notes
  • Paramètres de synthèse limités
  • Mémoires séparées entre les deux moteurs
  • Choix du moteur non mémorisable ni pilotable
  • Petit HP un peu seul et vite saturé
  • Séquenceur monodique non transposable
  • Alimentation secteur non fournie

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